jeudi 29 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Mes César

L'académie des César a dévoilé la liste des films, acteurs, réalisateurs et techniciens qui tenteront de remporter un trophée le 20 février. Une liste très longue avec, normalement, les premiers de la classe du 7e art français.
Sa lecture attentive réserve des surprises mais aussi quelques impressions de déjà-vu. Dans la catégorie meilleure actrice par exemple, en découvrant les noms de Catherine Deneuve, Marion Cotillard, Sandrine Bonnaire et Karin Viard, on peut se demander si les préposés à la liste n'ont pas commis une erreur en maniant la fonction « copier coller ». 
Ces quatre grandes du cinéma français sont abonnées aux honneurs depuis quelques décennies. Heureusement le nom d'Adèle Haenel (formidable de naturel dans « Les Combattants ») prouve qu'il ne s'agit pas d'une fausse manip'.

Pour le César du meilleur acteur, c'est la catégorie qui semble un peu incongrue. En fait, le jury devra surtout désigner le « meilleur acteur dans le rôle d'un homosexuel ». Pierre Niney dans le film « Yves Saint-Laurent », Gaspard Uliel dans « Saint-Laurent » et Romain Duris pour « Une nouvelle amie ».
Pareil pour la catégorie meilleur espoir féminin qui correspond plutôt à la récompense du « meilleur rôle de jeune fille névrosée à tendance suicidaire ». La lutte sera sans pitié entre les deux vedettes de ce film de Mélanie Laurent, « Respire », tourné près de Béziers. Qui de la perverse narcissique ou de la soumise indécise remportera la statuette ? Le suspense est à son comble même si au final, Ariane Labed pour « Fidelio, l'odyssée d'Alice » a toutes les chances de triompher. 

Cinéma : Michel et Mylène à la campagne dans "Les nuits d'été"

Michel, respectable notaire de province, devient le week-end Mylène, la travestie, dans sa maison de campagne. « Les nuits d'été » de Mario Fanfani offre un rôle en or à Guillaume de Tonquédec.


Une maison perdue dans les forêts des Vosges. Derrière les fenêtres, des hommes se réunissent. Ils sont tous habillés en femmes. À la fin des années 1950, dans cette province totalement oubliée par l’évolution des mœurs, ils n’ont pas d’autre solution que de se cacher pour assumer leur différence. Mario Fanfani signe avec « Les nuits d’été » un film à l’ambiance trouble, où les apparences sont trompeuses, les pulsions fortes et les envies tenaces. Une ode à la liberté, à l’amour et la transgression. On en ressort bouleversé et forcément plus compréhensif face à des êtres écorchés vifs, stigmatisés bien qu’ils ne fassent de mal à personne.

Vivons heureux, vivons cachés
Mylène est une bourgeoise chic. Tailleur parfaitement coupé, talons aiguilles, permanente et maquillage soignés, elle est assise sur un canapé, les mains sur les genoux, le buste droit, la poitrine mise en valeur. Mylène veut être parfaite. Comme si elle passait un examen devant son amie Flavia. Et puis Mylène s’énerve, perd sa voix haut perchée, retrouve son ton grave. Michel (Guillaume de Tonquédec) reprend le dessus. Flavia s’efface elle aussi pour redevenir Jean-Marie (Nicolas Bouchaud). Dans cette maison de campagne perdue dans les sombres forêts des Vosges, deux hommes, deux amis, tentent de vivre leur différence le temps d’un week-end. Michel est notaire. Marié à Hélène (Jeanne Balibar), père d’un petit garçon qu’il adore, il se travestit chaque week-end en compagnie de cet artisan tailleur, connu lors de la dernière guerre.
L’idée de ce film est venue à Mario Fanfani en feuilletant un livre de photo américain. Des clichés pris dans la « Casa Susanna », une villa de campagne du New Jersey. Sur ces images, sans le moindre commentaire, des hommes effectuent des activités telles que prendre le thé, faire du jardinage ou jouer au Scrabble. Tous déguisés en femmes, en parfaites ménagères... « Ces photos très denses et romanesques m’ont inspiré, confie le réalisateur. Je les ai beaucoup regardées, elles sont restées près de moi. Ces hommes font des gestes de transgression. Pour l’époque, ils étaient très en avance. Mais aussi en retard car ils se transforment en femmes très traditionnelles. » Cette ambiance il l’a recréée dans cette France de province prise dans le carcan du Gaullisme. Il ajoute à son intrigue les débuts de la prise de conscience contre la guerre d’Algérie. Jeanne, la bourgeoise cloîtrée dans son intérieur cossu, est la plus politisée. Elle dénonce l’envoi d’appelés se faire tuer pour une terre qui n’est pas la France. En écho, Jean-Marie recueille Pascal, surnommé Chérubin, jeune appelé qui préfère déserter.
Le film alterne trois ambiances. L’intérieur bourgeois du couple Michel et Hélène, la salle enfumée d’une boîte de nuit où des travestis chantent en play-back pour les soldats français et américains (l’action se déroule en Alsace) et la maison de campagne, rebaptisée « Villa Mimi » par la petite bande. Paradoxalement, si dans les deux premiers lieux on a en permanence l’impression que chacun joue un rôle, le naturel, le vrai, est évident quand ils se retrouvent tous ensemble loin des jugements de notre société. Un film vivifiant, joyeux et dramatique à la fois, où chacun trouve des clés pour explorer les parts cachées de sa personnalité.
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De Tonquédec, « un acteur bosseur »


Pour mener à bien son projet, Mario Fanfani ne devait pas se tromper dans son casting. Si plusieurs des travestis dans les seconds rôles sont des amis du réalisateur, le rôle-titre revient à Guillaume de Tonquédec que l’on n’attend pas dans ce genre de composition. Acteur de théâtre, il a acquis une réelle notoriété en endossant depuis quelques années le costume de Renaud Lepic. Pourtant, le réalisateur ne le connaissait pas avant le casting. « Je n’ai pas la télévision. Plusieurs acteurs pressentis ont décliné le rôle. Lui avait une réelle envie de le faire. Guillaume est un acteur très bosseur, à l’américaine. Il n’hésite pas à prendre du temps pour travailler le personnage. » Et d’expliquer qu’il a répété d’autres rôles « en portant un corset destiné à lui modifier la taille ». Chez lui « il portait des talons aiguilles devant sa femme de ménage... » Son rôle de metteur en scène a surtout consisté à « assurer la direction physique des comédiens ». Ils ont dû apprendre à marcher avec des chaussures de femmes. « Chacun a fabriqué son propre personnage. Ils ont choisi vêtements et perruques ». À l’arrivée, le spectateur oublie rapidement le sexe des uns et des autres. Homme ou femme ? Simplement des personnages, avec leurs qualités et leurs défauts. Et au final Mario Fanfani est très fier d’avoir réalisé un film universel qui raconte simplement « l’histoire d’un couple pas comme les autres ».

mercredi 28 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Pétanque céleste

Dans le grand ballet cosmique de l'univers, on l'a une nouvelle fois échappé belle. Lundi, vers 18 heures, un astéroïde gros comme « deux paquebots de croisières », a frôlé la terre.
Enfin frôlé, c'est une façon de parler. Ce sont les astronomes qui estiment qu'il est passé très près. En réalité, le dénommé 2004 BL86 d'une longueur de 500 mètres, ne s'est approché qu'à 1,2 million de kilomètres de notre bonne vieille planète bleue. Conséquence ? Nulle !
Il n'y a que dans les films hollywoodiens que les corps spatiaux à la dérive frappent de plein fouet leur cible. Comme si le « grand ordonateur » était un pétanqueur professionnel capable de faire un carreau à chaque coup. C'est ainsi : les prédicateurs fous, persuadés que la fin du monde est pour bientôt, devront imaginer une autre solution.
Cette peur de la grande catastrophe n'est pas nouvelle. A l'approche de l'an 1000, des communautés entières ont préféré se terrer plutôt que d'affronter le redouté jugement dernier. Dans « L'étoile mystérieuse », chef-d'oeuvre de Hergé, le prophète de la fin des temps a provoqué nombre de cauchemars à plusieurs générations d'enfants. Lundi, l'astéroïde a « raté » la terre. Pas de tsunami, pas de tremblement de terre, pas d'éruption volcanique, pas de nuage de cendres occultant le soleil et entraînant une ère de glaciation.
Alors on va continuer à vaquer à nos petites occupations, très terre-à-terre, bassement matérielles. Aller acheter le pain, choisir son programme télé du soir, faire les soldes, préparer le repas du soir et lire dans le journal que la fin du monde, encore une fois, n'était pas au rendez-vous.  

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le coin des pinailleurs

Une élection n'est pas forcément terminée une fois le scrutin clos. Au moment du dépouillement se présentent toujours des pinailleurs avides d'inverser le résultat si les comptes sont serrés. Lors des dernières municipales, dans le petit village d'Antagnac (230 habitants) en Lot-et-Garonne, un bulletin est déclaré nul. Pas de rature ni d'insulte comme souvent, mais une belle tache de graisse.
L'opposition sort sa calculette et dépose un recours devant le tribunal administratif. S'il est déclaré recevable, ce bulletin oblige la majorité à obtenir 75 voix. Or, une adjointe actuelle n'a recueilli que 74 voix. En décembre, le tribunal administratif, moins à cheval sur l'hygiène, valide le bulletin.
Le Conseil d'État lui aussi considère qu'une tache de graisse n'est pas susceptible de faire annuler le vote. Le conseil municipal perd donc une adjointe, obligée de démissionner puisque non élue...
J'imagine l'électeur négligent qui en ce dimanche, est allé voter sans s'essuyer les mains après un bon repas à base de confit de canard. Un canard qui, même mort, a modifié l'équilibre politique de ce village aux airs de Clochemerle.
Plus près de nous, une autre élection a failli être annulée pour une bizarrerie constatée après coup. Parmi les nouveaux inscrits sur les listes électorales, les opposants au maire sortant ont relevé six cas suspects de "changement de sexe", dont une centenaire. Simple erreur informatique, qui a failli tout faire basculer. Cette fois, l'élection a été validée. Morale de l'histoire : les pinailleurs sont parfois les payeurs.

mardi 27 janvier 2015

BD - "Médée", la sorcière avide de liberté


Deux femmes, Blandine Le Callet au scénario et Nancy Pena au dessin, ont entrepris de relater la véritable histoire de Médée. La fille du roi de Colchide est souvent présentée comme une magicienne ou sorcière qui accumule les meurtres et les trahisons. Dans cette BD, elle est simplement une jeune femme avide de liberté. Certes elle connait les secrets de certains poisons ou autres potions, mais ce n'est pas pour avoir le pouvoir qu'elle les utilise. Dans le second tome de cette série à la narration brillante, Médée célèbre le retour de ses cousins partis en Grèce en bateau. Il ne reviennent pas seuls car accompagnés de Jason et des Argonautes. Ces derniers ont l'intention de dérober la Toison d'or au roi. Médée y voit une opportunité pour fuir le palais royal et cette vie étriquée. Elle aide Jason à s'emparer de la tunique de légende et s'enfuit avec lui. Il y a de nombreuses différences entre la BD et les récits « authentiques » de la vie de Médée. Dans l'album, elle est moins sombre, plus victime que bourreau. Pourtant, les morts sont quand même nombreux dans son sillage.

« Médée » (tome 2), Casterman, 15 euros

lundi 26 janvier 2015

De choses et d'autres - Leçon de résolutions

Si janvier est le mois des résolutions, février les transforme en compromissions et mars en abandons. Résultat, selon un récent sondage, 88% des bonnes résolutions prises en début d'année sont totalement oubliées au printemps...
Pas facile de changer sa vie, même à la marge. L'homme est un animal d'habitudes, le meilleur anxiolytique depuis la nuit des temps. Une vie réglée comme du papier à musique est hautement rassurante.
N'empêche, en janvier, il ressort d'une étude d'Odoxa qu'une majorité de Français prend des résolutions. Le trio de tête est horriblement banal : « faire du sport, faire un régime et avoir un meilleur caractère. » S'y ajoutent souvent arrêter de fumer, moins regarder la télévision et lire plus. Les plus extrêmes envisagent même de se coucher plus tôt, boire moins d'alcool, voire téléphoner régulièrement à ses parents... En fait, si l'on ne tient que rarement ses promesses, c'est en grande partie en raison de leur côté contraignant. Allez savoir pourquoi entre ces deux actions, « perdre quatre kilos avant la fin du mois » et « me faire un bon resto chaque semaine » c'est toujours la seconde qui l'emporte. Pourquoi je n'arrive pas à « faire des séries de courses en jogging » alors qu'il m'est si facile de « regarder des séries en jogging dans mon canapé ? »
Alors pour ne pas être déçu en mars face au triste constat (consommation de cigarettes trop élevée et garde-robe à renouveler pour cause de tour de taille exponentiel), la meilleure solution consiste simplement à prendre pour seule et unique résolution... de ne pas en prendre.

BD - Robinson aux pays des femmes


Wolinski a publié en septembre dernier « Le village des femmes » au Seuil. Une semaine après son assassinat, on peut se replonger dans ce roman graphique sur les déboires d'un vieil illustrateur séduit par une gironde blonde. On peut aussi lire « L'île aux femmes » de Zanzim, BD de 80 pages parue cette semaine dans la collection « Mille feuilles ». La thématique y est un peu identique, comme un hommage posthume. Un homme seul se retrouve piégé dans une société où les femmes ont pris le pouvoir. Céleste Bompard est un as de l'aviation. En 1913 il fait des acrobaties dans les airs et des ravages dans les cœurs des femmes. Arrive la guerre. Il est plus prosaïquement chargé de relier le front avec l'arrière. Dans la carlingue de son avion pas encore de bombes, simplement le courrier des Poilus destiné majoritairement à leurs femmes.
Touché par les canons ennemis, il s'écrase. A son réveil il est échoué sur la plage d'une île qu'il pense déserte, mais au bout de quelques semaines de solitude, il est capturé par une tribu d'amazones. Le séducteur devra, pour survivre, se transformer en parfait homme d'intérieur. 
Une très jolie fable, sur la prétention masculine, la douceur féminine et l'amour. L'amour des mots, des histoires. L'amour physique aussi. Un récit qu'aurait certainement apprécié Wolinski. Sur le fond, mais la forme aussi, Zanzim parvient à rendre très belles et désirables ces guerrières impitoyables.

« L'île aux femmes », Glénat, 19,50 euros


dimanche 25 janvier 2015

BD - La politique en folie


Mieux qu'une rétro politique, cette BD écrite par Renaud Dély et dessinée par Aurel, vous permet de revivre de l'intérieur les récents soubresauts du pouvoir socialiste. Il voulait une « République exemplaire », il s'est rapidement retrouvé avec une « république des couacs ». Pauvre François Hollande, souvent dépassé par des ministres à l'égo sur-dimensionné. Après les calamiteuses affaires Léonarda et Florange, l'exécutif pense avoir atteint des sommets de cafouillage. Pourtant, en 2014, le gouvernement fera mieux. 
L'affrontement entre Christiane Taubira et Manuel Valls est l'exemple de cette schizophrénie du pouvoir. L'une veut vider les prisons, l'autre veut en construire de nouvelles pour y enfermer le plus de délinquants possibles. Les militants de gauche en perdent leur latin. Pendant ce temps, François Hollande, comme absent, se désintéresse un peu des affaires de l'Etat. Il est des rendez-vous qu'il ne faut pas manquer. Les discrets, en scooter... 
Le meilleur reste l'affrontement entre Ayrault et Manuel Valls, puis entre Valls (qui a terrassé l'élu nantais) et Montebourg. Avec en toile de fond l'émergence d'Emmanuel Macron... Cela nous promet une année 2015 des plus agitées.
« La République des couacs », Glénat, 15,50 €

samedi 24 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le mur des sons

On est en plein dans la semaine du son. Pardon ? Je répète : ON EST EN PLEIN DANS LA SEMAINE DU SON ! Oui, de nos jours, il faut hurler pour se faire entendre. La faute aux casques, écouteurs et autres haut-parleurs poussés à leur volume maximum. Pendant longtemps, comme des générations de jeunes boutonneux naïfs, j'ai cru que seule la masturbation rendait sourd. En fait rien n'a été prouvé scientifiquement, les études sont rares et les cobayes encore plus difficiles à trouver... 
Un récent sondage sur un échantillon représentatif de jeunes adultes nous apprend que 80 % des personnes interrogées souffrent de troubles auditifs. Principaux accusés : les casques. Non seulement les sondés les mettent trop fort, mais ils les gardent même quand ce n'est pas nécessaire. Logique, pour écouter à fond la musique qu'on aime sans que les parents ne s'en aperçoivent, rien ne vaut ces ustensiles. A condition de ne pas soi-même chanter à tue-tête... Cette épidémie de surdité ne touche pas uniquement les jeunes. 
Mon épouse ne cesse de me seriner que je suis sourd comme un pot. Oui, je l'avoue, jeune j'ai beaucoup écouté de ces musiques qui ne s'apprécient que fort, très fort : The Clash (photo ci-dessus), les Béruriers Noirs et autres Garçons Bouchers ont sans doute dézingué mes jeunes tympans (Francis Lalanne aussi, durant ma période fleur bleue). Mais s'il est quelque chose que l'on n'entend pas étant jeune c'est bien la voix de la raison...

vendredi 23 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Des Gérard aux Cyril

D'ici peu, il faudra rebaptiser les Gérards de la télévision. Par exemple en Cyrils tant Cyril Hanouna semble bien représenter ce qui se fait de pire sur le petit écran. Je ne suis pas loin de partager cette opinion, mais c'est surtout une évidence au vu du palmarès de la 19e édition, dévoilé lundi soir en direct sur Paris Première. En plus de remporter haut la main le Gérard de l'animateur, le trublion de D8 s'est également imposé dans les catégories « Gérard de l’animateur qui a tellement réussi à squatter les programmes de sa chaîne qu’il va devenir encore plus difficile à déloger que l’État Islamique en Syrie » et « Gérard de l’animateur qui a visiblement dû réussir pour coucher ». 
Le roi de la soirée, absent on s'en serait douté, a pu se consoler en constatant que sa complice, Enora Malagré, en a également pris pour son grade. Sacrée pire animatrice du PAF, elle s'impose aussi dans une catégorie qui la définit à la perfection : « Gérard de l’animatrice qui avait toutes les qualités pour vendre du poisson à la criée, mais qui a préféré vendre de la soupe à la télé ». 
Émission méchante, les Gérards de la télévision permettent, une fois par an, de rire de bon cœur de présentateurs qui ordinairement nous énervent ou nous insupportent. Mais ce n'est que de l'humour. Pour preuve, ce lundi, deux animatrices ont joué le jeu. Alessandra Sublet, Gérard du paradoxe, en a profité pour régler ses comptes avec Thierry Ardisson. Quant à Valérie Damidot, malgré son échec au Gérard de l'accident industriel, elle est monté sur scène et a même fait de la figuration dans un sketch. Chapeau mesdames ! 

Chronique "De choses et d'autres" parue le 20 janvier en dernière page de l'Indépendant.