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dimanche 23 septembre 2018

A Saint-Michel-de-Llotes, les abeilles restent les stars le 30 septembre

Saint-Michel de Llotes accueille le dimanche 30 septembre la fête du miel et des abeilles. Une journée marquée par la présence d'Arnaud Montebourg, créateur de la marque "Bleu, Blanc, Ruche".



Le dimanche 30 septembre il y aura beaucoup d’animation à Saint-Michel-de-Llotes : des abeilles, du miel, des apiculteurs et producteurs locaux et… Arnaud Montebourg. Une personnalité nationale qui parrainera cette fête du miel et des abeilles inscrite dans le paysage des animations en Pays catalan depuis le début des années 2000.

« Ce n’est pas l’ancien homme politique que j’ai sollicité, explique Jean-Luc Obrecht, le maire, mais le chef d’entreprise ». L’ancien ministre socialiste s’est retiré de la vie politique et a créé la société « Bleu Blanc Ruche » qui a vocation de promouvoir le miel français et la plantation d’oliviers. Un coup de projecteur sur ce village de 373 âmes qui tente d’attirer des jeunes. Tout en voulant préserver la quiétude de ce petit bourg, coincé le long de la rivière le Gimenell, il faut amener des forces vives. Après l’installation d’un apiculteur, ce sont des chevrières qui devraient s’implanter et produire des fromages locaux.

Au plus près des abeilles avec l’apimobile  
En attendant ces nouveaux produits « made in Saint-Michel-de-Llotes », vous pourrez déguster nombre de spécialités du coin au cours de ce rendez-vous mettant à l’honneur les produits locaux. Préparez vos papilles pour le miel, les amandes, fruits et pâtisseries. Des artistes seront aussi de la fête et les apiculteurs pourront aussi trouver leur bonheur sur les stands de matériel professionnel. Après la traditionnelle messe, l’USAR (Union syndicale apicole du Roussillon), partie prenante de plusieurs animations, procédera à une démonstration d’extraction de miel.


L’USAR viendra également avec son « apimobile ». Il s’agit d’une remorque vitrée contenant une ruche. Un apiculteur peut pénétrer à l’intérieur et expliquer aux spectateurs installés tout autour et à l’abri, comment on travaille une ruche. Contrairement à la croyance populaire, les abeilles sont d’une grande fragilité. Non seulement elles sont sensibles aux produits chimiques (il sera certainement question lors de la fête de l’interdiction de certains produits phytosanitaires ré- clamée à cor et à cri par les professionnels de la filière), mais parfois la ruche a tout simplement des problèmes de surpopulation ou de famine. Prendre du miel c’est bien, leur en laisser suffisamment pour qu’elles se nourrissent, c’est mieux…

Et avant de placer les ruches en hivernage, il faut s’assurer qu’elles ont assez de nourriture jusqu’au printemps. Sinon l’apiculteur risque l’essaimage : la fuite de l’essaim vers une autre maison plus accueillante. Cette fête du miel et des abeilles est le rendez-vous idéal d’une sortie en famille pour une journée bucolique et instructive. S’il fait beau, les 3 000 visiteurs diraient être atteints. Comme les autres années, car les véritables stars restent et resteront les abeilles.
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Jérôme Groult, le roi des reines



Sa passion ? Les abeilles et le grand air. Jérôme Groult, longtemps artisan menuisier plaquiste en Normandie, fait partie de ces hommes et femmes qui n’ont pas eu peur de changer de vie. Pour se mettre en adéquation avec ses véritables envies. Concrètement, il aime « passer du temps avec les abeilles et profiter de la liberté d’être en montagne ».

Il a donc mis le cap au sud avec sa compagne et ses deux enfants pour s’installer au Mas Martine. Avec l’aide de la municipalité dont il ne louera jamais assez le bon accueil, il a trouvé des terrains pour y placer sa cinquantaine de ruches. Il propose son premier miel local mais l’essentiel de son activité consiste à élever des reines et former des essaims pour les vendre aux apiculteurs. Quand il se met à raconter comment on fait naître une reine, ses yeux s’illuminent. Il avoue aimer « farfouiller dans les ruches » et justement il faut doigté et précision pour obtenir un résultat satisfaisant.

Première difficulté, l’œuf doit être prélevé quand il a trois jours. Pas deux ni quatre, trois. Ensuite il faut l’extraire très délicatement et le placer dans un cupularve. 13 jours après la reine va naître et il faut dès lors la placer dans une ruche pour qu’elle fasse son essaim.

Chaque reine est marquée d’un point de couleur. En fonction de son année de naissance. Cette année Jérôme Groult produit des reines rouges que vous pourrez acheter le 30 septembre sur son stand.

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Le miel de ciste  


Pour sa première année de production, l’apiculteur Jérôme Groult propose 6 types de miels. Le premier, celui de bruyère blanche, est très floral. Les suivants un peu plus simples. Par contre vous ne pourrez que vous délecter du miel de ciste. Une plante typique de la Méditerranée, à la floraison courte (ce qui rend le miel rare) donnant au produit un caractère affirmé et authentique.

➤ Miel de notre rucher, Mas Martine, 06 71 32 00 46
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Le Musée endormi

Inauguré en 1994, le musée de l’agriculture catalane est fermé depuis 2002. Cette initiative du maire Claude Fabresse est une épine dans le pied de la municipalité et de la Communauté de communes. Une idée louable et très concluante les premières années. Les écoles notamment ont beaucoup visité les 200 m2 d’expositions. On peut y découvrir une fresque remarquable sur une scène typique de la campagne catalane, admirer la reconstitution en maquette d’un mas emblématique et surtout voir des centaines d’outils classés par catégories.


De la vieille calibreuse de fruits en passant par les pressoirs ou fouloirs de vin sans oublier les charrues ou décavaillonneuses d’antan, c’est une photographie parfaite d’un mode de vie révolu du village et de toute la région. Car Saint-Michel-deLlotes, entre plaine fruitrière et montagne aride, proposait toutes les formes d’agriculture. Une salle est consacrée à la vigne et au vin. Une autre à la culture des céréales. La salle des charrues est impressionnante de diversité, quand ces engins étaient tractés par des bœufs ou des chevaux.

Extraction du miel dans le hall 
Un bien commun inestimable mais malheureusement endormi aujourd’hui. La faute à une fréquentation en baisse mais surtout à des problèmes de mises aux normes. Entre l’électricité à refaire, un ascenseur à implanter pour l’accès handicapé ou les toilettes à agrandir, la municipalité a préféré maintenir le musée fermé au public tout en le maintenant en état.

Car cet endormissement, s’il dure depuis de trop longues années, n’est pas définitif. L’équipe municipale veut que l’œuvre de Claude Fabresse renaisse et rayonne de nouveau sur le village. Pas question par exemple de se délester des trésors patrimoniaux pour transformer les différents bâtiments en appartements. La solution pourrait passer par la communauté des communes ou l’ouverture du musée à un panel culturel plus large. Pourquoi ne pas y organiser des expositions temporaires d’artistes locaux en complément ?

En attendant, les portes restent closes. Sauf ce dimanche 30 septembre car c’est dans le hall que sera pratiquée l’extraction du miel par l’USAR. L’occasion pour les curieux de découvrir gratuitement ce musée endormi.


(Reportage paru le 23 septembre dans l'Indépendant)

jeudi 8 décembre 2016

De choses et d'autres : Le lapsus sexiste de Montebourg

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Gros malaise hier dans le studio de France Info lors de l’interview en direct d’Arnaud Montebourg. Comme tous les matins, Fabienne Sintes reçoit durant 30 minutes un politique. Arnaud Montebourg, candidat à la primaire citoyenne, est mis sur le gril par la seule femme à la tête d’une matinale d’info, accompagnée par Jean-Michel Apathie, Gilles Bornstein et Guy Birenbaum.

Ce moment où Arnaud Montebourg *oublie* qu'il... par LeLab_E1

L’invité veut développer son programme, ses idées et trouve les questions trop nombreuses. Il a alors cette répartie incroyable : « Vous êtes trois, je suis seul, laissez-moi une chance ! ». Jean-Michel Apathie le reprend immédiatement. « Nous sommes quatre ». Et le leader de la gauche de la gauche, ancien compagnon d’Audrey Pulvar, journaliste, de bredouiller : « Quatre, pardon, puisque madame euh… », « est là... » glisse avec un sourire en coin Fabienne Sintes.
Chassez le naturel, il revient au galop. Arnaud Montebourg a démontré en une seconde un problème récurrent de la société française. Il ne semble devoir rendre des comptes qu’aux journalistes hommes. Comme s’il était toujours dans la RTF des années 60 ou 70, quand la seule femme présente en studio était la speakerine chargée de donner l’heure. Montebourg a beau avoir l’air jeune, clamer partout qu’on est moderne et progressiste, il conserve un vieux fond de patriarcat très vieille France.
Il faut que ça change, mais visiblement ce n’est pas lui qui va faire bouger les lignes. 

dimanche 25 janvier 2015

BD - La politique en folie


Mieux qu'une rétro politique, cette BD écrite par Renaud Dély et dessinée par Aurel, vous permet de revivre de l'intérieur les récents soubresauts du pouvoir socialiste. Il voulait une « République exemplaire », il s'est rapidement retrouvé avec une « république des couacs ». Pauvre François Hollande, souvent dépassé par des ministres à l'égo sur-dimensionné. Après les calamiteuses affaires Léonarda et Florange, l'exécutif pense avoir atteint des sommets de cafouillage. Pourtant, en 2014, le gouvernement fera mieux. 
L'affrontement entre Christiane Taubira et Manuel Valls est l'exemple de cette schizophrénie du pouvoir. L'une veut vider les prisons, l'autre veut en construire de nouvelles pour y enfermer le plus de délinquants possibles. Les militants de gauche en perdent leur latin. Pendant ce temps, François Hollande, comme absent, se désintéresse un peu des affaires de l'Etat. Il est des rendez-vous qu'il ne faut pas manquer. Les discrets, en scooter... 
Le meilleur reste l'affrontement entre Ayrault et Manuel Valls, puis entre Valls (qui a terrassé l'élu nantais) et Montebourg. Avec en toile de fond l'émergence d'Emmanuel Macron... Cela nous promet une année 2015 des plus agitées.
« La République des couacs », Glénat, 15,50 €

vendredi 29 août 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Portraits au Vitriol

Le vendredi, je ne suis jamais de bonne humeur. Sans doute un vestige des menus poisson à la cantine, ou le syndrome des longs week-ends passés devant les émissions idiotes de Jacques Martin et Michel Drucker. Plutôt que de me lancer dans une psychanalyse, mieux vaut que je profite de mon caractère chagrin et débuter une série de portraits... au vitriol.
Pour inaugurer la série, j'ai l'embarras du choix. L'actualité récente semble ne fonctionner que sur la prolifération de têtes à claques. Avec en « maître » étalon le phénomène Emmanuel Macron. En deux jours, ce banquier passé par Rotschild est devenu l'homme que l'on aime le plus détester. Mais il s'avère quand même risqué de s'attaquer à cet énarque. Si à 36 ans il est nommé ministre des Finances de la 5e puissance économique mondiale, logiquement à 45 il devient Premier ministre, à 50 président de la République et à 60 maître du monde. Il terminera sa progression avec le titre de « Dieu unique » vers 70 ans. Je ne serai plus là pour le voir. Parfois, la mort a du bon.
Je pourrais aussi taper sur son pauvre prédécesseur. Arnaud Montebourg et ses postures pathétiques représente une victime de choix. Un peu trop justement. L'impertinent s'est suffisamment fait taper sur les doigts et même exclure par son prof principal pour que je l'épargne.
Le prof en question, bien que d'origine catalane (il ne faut jamais pas trop les titiller), mériterait aussi qu'on le recadre. Bien que dans son cas, il se charge tout seul de se couler. Quelle drôle d'idée pour un chef de gouvernement dit « de gauche » de clamer « J'aime l'entreprise ! » devant des patrons transformés en fans hystériques. Allons, allons...