mercredi 12 novembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Fautes professionnelles

A chaque métier sa faute professionnelle impardonnable. Celle qui vous discrédite complètement et annihile toute seconde chance. Parfois, elle est différente de ce qui semble évident.
Prenez un footballeur, par exemple. Pas un amateur mais un pro, de ceux qui gagnent des millions à chaque match. Ne croyez pas qu'il sera viré s'il marque contre son camp. Par contre, si par malheur il se coiffe normalement ou pire avec un peu d'élégance, cette faute de goût le mettra au ban de la société footballistique. Si, en plus, il parvient à formuler une phrase sans erreur d'accord avec des vrais mots du dictionnaire, alors il est bon pour Pôle emploi. Car depuis des années, mauvais goût capillaire et syntaxe approximative sont obligatoires pour mériter ce titre de footballeur.
Un homme politique perd-il toute crédibilité s'il ment à ses électeurs ? Non, ce petit jeu est autorisé (et même recommandé dans bien des cas). Le politique devient fautif au moment où il se fait prendre. Et encore, faut-il ensuite qu'il soit condamné.
top, modèle, mannequin, mode, couture, sourireChez les top-models qui défilent en ce moment pour les grands couturiers, ne croyez pas que manger un cassoulet et dix choux à la crème puisse leur porter tort. Par contre, si un seul de ces squelettes sur pattes avait la mauvaise idée de sourire, il serait lynché sur le champ par le public, ses collègues, les couturiers et les photographes…
Quant à moi, la faute professionnelle qui me pendait au bout du nez et qui aurait pu me mettre au placard pour de longues années je l'ai évitée, au terme d'un douloureux combat intérieur : ne pas parler une troisième fois d'affilée d'une certaine N…

mardi 11 novembre 2014

BD : Jeunesse optimiste


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On trouve de tout chez les primo-délinquants. Du jeune de banlieue pour qui voler est aussi simple que de respirer mais aussi des adolescents qui extériorisent simplement un certain mal de vivre. Les juges doivent s'adapter en fonction de chaque cas. Et parfois faire preuve d'imagination pour offrir des solutions innovantes. Merci, une jeune gothique laissée en roue libre par une mère handicapée, a tagué une insulte sur le mur de son prof de maths et fait brûler une poubelle. Prise sur le fait, elle doit passer devant avec un juge pour enfants. Il demande des explications à la jeune fille renfrognée qui se plaint de l'absence d'activités pour les jeunes. Selon elle, les politiques s'occupent des très jeunes et des très vieux, mais rien pour les ados. Cela donne l'idée saugrenue au juge de l'obliger à faire un stage dans la municipalité de son village avec pour mission de développer un projet durable pour les adolescents. En moins de 20 pages, Zidrou, le scénariste pose le décor et le contexte de cette histoire originale. Un message d'espoir, qui veut prendre le contrepied de l'information négative. Pourquoi parler du train qui arrive en retard alors que tous les autres arrivent à l'heure ? Sans être trop manichéenne, cette histoire se termine bien et prouve qu'un peu de solidarité et d'ouverture d'esprit suffisent pour renverser des montagnes. Au dessin, Arno Monin (L'envolée sauvage) renforce l'aspect hautement sympathique de la petite Merci.

« Merci », Bamboo, 14,90 €

DE CHOSES ET D'AUTRES : Écartèlements

Chaque jour, au moment d'écrire cette chronique, j'hésite entre plusieurs sujets. Hier mon indécision était totale. D'un côté ma raison égrenait tous les thèmes autour desquels mon humeur pouvait vagabonder. De l'autre... Nabilla. Moi non plus je n'arrivais pas à me sortir cette histoire de la tête.
Joli match de l'équipe de France contre les Fidji. Une parabole entre le sursaut des sportifs et du pays ? Oui, mais Nabilla vient d'être présentée au juge d'instruction.
François Fillon a-t-il véritablement demandé à son ancien ministre Jean-Pierre Jouyet d'accélérer les poursuites judiciaires contre Sarkozy ? Je laisse le soin à nos éditorialistes de traiter l'info car, mazette, on vient d'apprendre que Nabilla avait déjà poignardé son compagnon en juillet.
Les cérémonies autour de la chute du Mur de Berlin battent leur plein. Deux millions de personnes vont célébrer ce symbole de la liberté. Certes, mais Nabilla, elle, vient de passer sa première nuit en prison.
Finalement j'avais opté pour une chronique décalée sur les bisbilles entre les deux candidats à la présidence de l'UDI. Il y a Jean-Christophe Lagarde, suspecté de clientélisme dans son département (40 % de ses voix du premier tour viennent du 93) et Hervé Morin, celui qui avait raconté son émotion d'enfant en voyant débarquer les Alliés en Normandie... alors qu'il est né en 1961. Non, franchement, tout le monde se moque de la menace d'implosion de l'UDI.
Et puis quand même, l'avocat de Nabilla a déclaré que sa cliente considérait son incarcération comme une « injustice ». Vous allez voir, dans trois jours, elle fait pleurer dans les chaumières !

lundi 10 novembre 2014

BD : Sombre plongée dans "Sunlight" de Bec et Khattou chez Glénat


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Nouvelle collection chez Glénat. « Flesh & Bones », comme son nom l'indique (de chair et d'os) est spécialisée dans l'horreur. Le premier titre donne la tonalité de l'ensemble : copieux (168 pages) et en noir et blanc pour plus d'efficacité dans la peur. Christophe Bec s'est associé avec son collègue dessinateur Tarnais Bernard Khattou pour une histoire se déroulant en grande partie sous terre. Trois jeunes, deux filles et un garçon, passionnés de plongée et de spéléo se retrouvent en boîte de nuit. Un « ami d'un ami » leur donne un tuyau de première main. Dans une mine abandonnée entre Salvetat et Saint-Dourdou (localités imaginaires mais qui semblent directement inspirées par les villages aveyronnais), des dizaines de galeries sont inondées. Un terrain de jeu idéal pour les trois amateurs de sensations fortes. Seule condition : ne rien dire à personne car tout accès à la mine est interdit. Ils partent donc un matin, en catimini, pour une journée de plongée qui va se transformer en cauchemar puis en horreur absolue. Une chute dans un puits non identifié, une blessure, des restes humains, la faim, la soif... Tout se ligue contre les trois naufragés du gouffre, aux prises avec leurs pires peurs au bout de quelques jours. Scénario digne d'un film d'horreur, dessin noir et ténébreux : ce premier titre a tout pour lancer sous de bons auspices cette prometteuse collection.

« Sunlight », Glénat, 15,50 €

dimanche 9 novembre 2014

Cinéma : Toutes les facettes de la féminité dans le film de François Ozon avec Romain Duris et Anaïs Demoustier


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François Ozon aborde un sujet sensible dans son film « Une nouvelle amie » ou comment un veuf fait revivre son épouse, pour leur bébé et sa meilleure amie.


François Ozon n'a pas la réputation d'être un réalisateur consensuel. Au contraire, il aime déranger, interpeller, faire réagir son public par des sujets complexes voire tabous. Il ne déroge pas à ses bonnes habitudes dans « Une nouvelle amie », histoire d'un triangle amoureux joué à deux. Claire (Anaïs Demoustier) et Laura (Isild Le Besco) se connaissent depuis l'école élémentaire. Amie de classe, de cour de récréation, de vacances... Deux fillettes, l'une blonde l'autre rousse, inséparables qui se jurent une amitié éternelle. Devenues adultes et étudiantes, c'est ensemble qu'elles font tourner la tête des hommes. Quand Laura se marie avec David (Romain Duris), Claire est témoin. Elle échangent leur rôle quand la rousse se marie avec Gilles (Raphaël Personnaz). Laura tombe enceinte, donne naissance à une petite fille. Mais la grossesse se passe mal, la jolie blonde, malade, ne survit pas à ces neuf mois de douleur. Le film débute par l'oraison funèbre de Laura par Claire. La voix tremblante, l'amie de toujours réitère la promesse faite à la mourante : elle serait toujours présente pour aider sa fille et son mari.

Qui manipule qui ?
Après ce rapide résumé en images d'une amitié forte, François Ozon prend plus de temps pour planter l'ambiance. Claire n'arrive pas à surmonter son chagrin. Elle pose des congés, reste à traîner dans sa grande maison. Surtout, elle n'ose pas reprendre contact avec Gilles. Trop peur de raviver des plaies. Ce sont ses jambes lors d'une footing qui la conduisent inconsciemment devant la maison de Gilles. Claire hésite. Et finalement décide d'entrer. Sans frapper. Presque en intrus. Ce qu'elle découvre la fige sur place. Une certaine Virginia donne le biberon au bébé. Claire la connaît parfaitement tout en la voyant pour la première fois. Cette nouvelle amie, si différente, rencontrée par l'entremise de Gilles, va servir de factotum pour remplacer Laura. Ce sera le secret du veuf et de la meilleure amie. Un lourd secret qui va considérablement compliquer leur vie mais aussi leur permettre, à tous les deux, à sortir de la dépression et, qui sait, permettre à l'enfant de vivre avec une présence féminine forte malgré la mort de sa mère.
Une nouvelle fois François Ozon fait un film autour de la manipulation. Si au début, on a l'impression que c'est Romain Duris qui tire les ficelles, plus l'intrigue progresse et devient complexe, plus on se doute que Claire n'est pas la simple oie blanche du début. Chaque personnalité dévoile sa complexité et toutes ses facettes de sa féminité. Un film au sujet par excellence casse-gueule, mais parfaitement maîtrisé en ces temps obscurs de chasse à la théorie du genre.

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La promesse d'un César pour Romain Duris

ozon, duris, demoustier, isild le besco, nouvelle amie, travestiLa performance de Romain Duris dans ce film de François Ozon lui permettra certainement de décrocher un César lors de la prochaine cérémonie.
L'acteur fétiche de Cédric Klapish (lancé dans le Péril Jeune et personnage récurrent dans la trilogie de l'Auberge espagnole), intègre pour la première fois l'univers de François Ozon. Il abandonne donc sa peau de jeune minet, bourreau de coeurs et parfait pote, pour une composition beaucoup plus complexe. Un pari osé qu'il remporte haut la main en épousant parfaitement le corps et l'esprit de Gilles. Amoureux fou de sa femme, il sombre dans la dépression quand elle meurt après la naissance de leur premier enfant. Pourtant il faut bien s'occuper de ce bébé braillard. Et trouver des solutions pour le contenter, l'éduquer, lui offrir une vie normale. En homme torturé, écartelé entre raison et folie, image du père omniprésent et de la mère absente, Romain Duris marque les esprits. Nommé quatre fois aux Césars (deux fois en tant que meilleur espoir puis meilleur acteur dans « De battre mon coeur s'est arrêté » et « L'arnacoeur »), il n'a jamais remporté la moindre statuette symbole de l'excellence du cinéma français. Sa composition dans « Une nouvelle amie » pourrait enfin rendre justice à son immense talent. Reste à savoir dans quelle catégorie...

samedi 8 novembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Raccrochez

Splendeurs et misères de la téléréalité. Hier matin, alors que tout le monde glosait sur la prestation de François Hollande la veille sur TF1, une petite information de rien du tout a chamboulé les discussions à la machine à café, au bistrot, dans les cours de récréation... Dans un hôtel de Boulogne-Billancourt en région parisienne, au cœur de la nuit, un couple se dispute. Le ton monte, la femme se saisit d'un couteau et en porte plusieurs coups au niveau du thorax de l'homme. En pleurs, elle descend à la réception prévenir les secours.
Depuis hier matin elle est en garde à vue et risque une mise en examen pour "tentative d'homicide" - l'homme a été touché au niveau du cœur et des poumons.
Le fait divers n'a rien d'exceptionnel, la personnalité de la présumée coupable par contre sort de l'ordinaire. Il s'agit de Nabilla, la jeune vedette des "Anges", rendue célèbre après sa cultissime réplique "Allô, non mais allô quoi !"
Même si cet épisode sanglant n'implique pas forcément la fin de la carrière médiatique de Nabilla, il lui sera difficile de rebondir après. Déjà, D8 a préféré déprogrammer dans l'urgence les rediffusions de l'émission "Touche pas à mon poste" où elle officie en tant que chroniqueuse.
Il se peut fort qu'elle soit obligée de faire une étape par la case prison. Reste que le milieu de la téléréalité est souvent peu regardant sur la morale, il se trouvera donc certainement des producteurs peu scrupuleux pour lui proposer de filmer son incarcération et sa détention. The show must go on. Jusqu'à la nausée.

BD : Adorables voleurs


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Dans l'univers Disney, les méchants ne sont pas nombreux. Les frères Rapetou, voleurs maladroits, s'ils commettent de mauvaises actions, ne sont pas à proprement parler méchants. Dans la collection des grands Héros Disney, ce recueil de 150 pages propose une dizaine d'histoires courtes farfelues pour ces « irrécupérables Rapetou ». Attirés par les diamants, billets et autres babioles qui brillent, ils tentent en vain de cambrioler riches et nantis. Spécialistes des déguisements improbables, ils ratent systématiquement leurs coups et finissent régulièrement en prison. Mais ce n'est pas pour leur déplaire. Car en plus d'être voleurs, les Rapetou sont fainéants et passer quelques mois nourris logés blanchis n'est pas pour leur déplaire. Parfois, les histoires font penser à des aventures des Pieds Nickelés. Comme ce récit où ils découvrent les prix exorbitants de certaines œuvres d'art contemporain. Ils deviennent donc artistes et voient leur côte monter en flèche. Enfin riche ? Patatras, nouvelle désillusion... Simples et efficaces, ces histoires courtes traversent les décennies sans aucune difficulté.

« Irrécupérables Rapetou », Glénat, 14,95 €

DE CHOSES ET D'AUTRES : Les ragondins de la honte

ragondins, fnsea, agriculteurs, bardot, cruauté, animaux, requins marteauxQuelques ragondins maltraités lors d'une manifestation de la FNSEA ont suffi à réveiller les zélés activistes de la cause animale. Balancés sans ménagement par dessus les grilles d'une préfecture, repoussés à coups de pieds puis recouverts de peinture rouge, les pauvres bêtes n'ont pas compris ce qui leur arrivait.
D'accord, le ragondin n'a jamais été un animal très sympathique. Cet énorme rat colonise de plus en plus les points d'eau de France et de Navarre mais ne s'approche jamais des humains. Pas folle la bête...
Les sévices infligés à ces placides rongeurs ont totalement éclipsé les motifs de désespoir de la France agricole. La faute à quelques « intégristes verts » (selon la terminologie officielle du premier syndicat agricole) qui ont surfé sur ces images de cruauté envers d'innocentes créatures. L'image du paysan qui prend soin de ses bêtes en sort écornée...
Ces mêmes protecteurs des animaux ont taillé en pièces le livre de Vivien Le Jeune Durhin aux éditions des Requins Marteaux. Ce « Manuel de cruauté envers les animaux » donne force détails pour couper la tête à un poulet, arracher les ailes d'une mouche ou donner un coup de pied à un hippopotame. Il s'agit là bien évidemment d'un ouvrage satirique. L'auteur entend dénoncer certaines pratiques existantes, en précisant, dès la page 4, l'illégalité des tortures animales. Mais le second degré a parfois du mal à passer chez des militants trop investis. Résultat, une campagne de boycott du livre est lancée sur les réseaux sociaux.
Autant l'émoi suscité par les ragondins est compréhensible, autant cette seconde action est d'un ridicule achevé... 

vendredi 7 novembre 2014

BD : le Fantastique caché d'ANGE de Robillard


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Romans fantastiques destinés à la jeunesse, « A.N.G.E. » d'Anne Robillard est enfin adaptée en bande dessinée. La romancière québécoise signe les scénarios en personne et confie les destins graphiques de ses personnages à Cristi Pacurariu. L'Agence nationale de gestion de l'étrange, l'Ange, existe depuis le 19e siècle. Fondée par deux francs-maçons, elle a pour but de percer les mystères de certaines croyances. De nos jours, à Montréal, Océane Chevalier, jeune membre d'Ange, est chargée de former Cindy Bloom, nouvellement engagée. Elles travaillent au service des faux prophètes. Leur mission : démasquer les charlatans cupides qui profitent de la naïveté des gens. Leur premier client est Eros, « unique représentant du kyriotétès en Amérique ». Rapidement neutralisé, il est emprisonné par la police canadienne. Mais au cours de son incarcération il est abattu par un démon au service de l'antéchrist. C'est le début d'un violent combat entre les agents d'Ange et ces sous-diables malfaisants. On retrouve dans la BD toute l'ambiance fantastique des romans. Le dessinateur assombrit son trait pour amplifier l'impression de ténèbres. Une BD efficace, parfaite pour ceux qui veulent retrouver l'atmosphère des romans d'Anne Robillard.

« A.N.G.E. » (tome 1), Jungle Thriller, 11,95 €

DE CHOSES ET D'AUTRES : Cent livres ivres

cent titres, mélois, foenkinos, grasset,renaudot« Parlotte » de David Fouette-Nikos a remporté le prix Renaudot. Oups, pardon, j'ai mal lu. Le véritable lauréat est David Foenkinos pour « Charlotte ». En fait j'ai détourné par anticipation la couverture à la manière de Clémentine Mélois. Cette jeune écrivain-artiste vient de publier chez Grasset le livre le plus réjouissant de la rentrée littéraire.
« Cent titres » présente cent couvertures de livres réels ou imaginaires. Le principe est simple : prenez un chef-d'œuvre de la littérature, passez-le à la moulinette des jeux de mots abscons et vous obtenez un fou rire garanti. Avez-vous déjà lu « Du côté de Sichuan » de Proust ou « Wifigénie » de Racine ? Moins dramatique que l'original, « Légume des jours » de Boris Viande vous apportera votre ration quotidienne de vitamines.
Claude Levi-Strauss est doublement à l'honneur : « Cinq cent un » (comme les jean's) et « Tristes sunlights des tropiques » où un indigène arbore de superbes lunettes de soleil. Ces « Méditations poétiques » de Lamartine semblent normales si ce n'est, en couverture, la représentation du visage poupon de Martine, l'héroïne pour enfants.
Une page blanche remplie de ratures illustre « Maudit Bic » de Melville. On rit d'avance à ce titre inédit de Sade, « Justine Bieber ou les malheurs de la vertu ». Clémentine Mélois précise pour les incultes que « Justin Bieber est un chanteur-compositeur canadien à mèche. »
La plus compliquée à comprendre reste « Coyotte » de Jacques Lacan... Un indice, il y est question d'une chanson d'Hubert Félix-Thiéfaine à propos d'une spécialité de Franche-Comté...
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