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mardi 11 novembre 2014

BD : Jeunesse optimiste


merci, Zidrou, Arno Monin, bamboo
On trouve de tout chez les primo-délinquants. Du jeune de banlieue pour qui voler est aussi simple que de respirer mais aussi des adolescents qui extériorisent simplement un certain mal de vivre. Les juges doivent s'adapter en fonction de chaque cas. Et parfois faire preuve d'imagination pour offrir des solutions innovantes. Merci, une jeune gothique laissée en roue libre par une mère handicapée, a tagué une insulte sur le mur de son prof de maths et fait brûler une poubelle. Prise sur le fait, elle doit passer devant avec un juge pour enfants. Il demande des explications à la jeune fille renfrognée qui se plaint de l'absence d'activités pour les jeunes. Selon elle, les politiques s'occupent des très jeunes et des très vieux, mais rien pour les ados. Cela donne l'idée saugrenue au juge de l'obliger à faire un stage dans la municipalité de son village avec pour mission de développer un projet durable pour les adolescents. En moins de 20 pages, Zidrou, le scénariste pose le décor et le contexte de cette histoire originale. Un message d'espoir, qui veut prendre le contrepied de l'information négative. Pourquoi parler du train qui arrive en retard alors que tous les autres arrivent à l'heure ? Sans être trop manichéenne, cette histoire se termine bien et prouve qu'un peu de solidarité et d'ouverture d'esprit suffisent pour renverser des montagnes. Au dessin, Arno Monin (L'envolée sauvage) renforce l'aspect hautement sympathique de la petite Merci.

« Merci », Bamboo, 14,90 €

mardi 14 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Les deux Valérie

 Les journaux people sont sans pitié. Dernier exemple en date avec Valérie Trierweiler. L'ancienne première dame de France, abandonnée par un François Hollande charmé par une jeune actrice, incarnait l'archétype d'une victime de la goujaterie.
Mais il faut se méfier de ces apitoiements de circonstance, ils ne durent jamais longtemps. D'autant que Valérie Trierweiler a eu la mauvaise idée de gagner beaucoup d'argent avec son livre-brûlot. Ce qui en France équivaut à une marque d'infamie. Vous êtes riche ? On vous déteste. La preuve avec cette histoire qui fait jaser dans toutes les chaumières de France et de Navarre. La semaine dernière, Jean-Luc Roméro, élu de Paris, célèbre son premier anniversaire de mariage dans un bar branché. La fête bat son plein, l'alcool coule à flot. Valérie Trierweiller, amie de longue date (ne pas oublier qu'elle est journaliste politique) fait partie des invités.
La suite alimente les gros titres de France-Dimanche : "et soudain, la soirée bascule dans l'impensable... » Valérie T. reconnaît Valérie S., son ancienne meilleure amie. L'autre Valérie, journaliste elle aussi, vient de se séparer d'un ministre de la République. Brouillées depuis la sortie du livre, elles ne se parlent plus. Selon France Dimanche, Valérie Trierweiler, très remontée et totalement "désinhibée", se serait jettée sur elle et l'aurait giflée tout en l'insultant. L'intervention de plusieurs personnes aurait été nécessaire pour les séparer.
Voilà comment, un simple éclat de voix rapporté par des témoins peu dignes de confiance transforme la pauvre femme victime en riche harpie vindicative...