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vendredi 20 janvier 2017

De choses et d'autres : le malaise de la gifle

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Certains se sont réjouis de la gifle donnée à Manuel Valls par un jeune Breton. Notamment un auditeur de France Inter interpellant l’ancien Premier ministre à l’antenne : « La claque, on est 66 millions à vouloir te la mettre ».
Désolé, une gifle c’est de la violence et je ne pense pas que tous les Français veuillent recourir à ce moyen ultime pour se faire entendre. Sans compter ceux qui soutiennent le candidat en pleine campagne de la primaire citoyenne. Il a déjà eu droit à un jet de farine. Puis la baffe. Attention, l’émulation dans la bêtise risque de donner des idées à plus ambitieux. L’agresseur n’a probablement pas ré- fléchi aux conséquences de son geste : trois mois de prison avec sursis. Pourtant toute forme de brutalité ne peut que mettre mal à l’aise un être humain un tant soi peu civilisé.
La vidéo, montrée complaisamment par nombre de sites internet, pourrait être récupérée par ces nombreuses chaînes de Youtube qui exploitent le filon. Un débat houleux dans un parlement se transforme en pugilat désordonné comme récemment en Turquie ou en Ukraine.

Sur les terrains de sport aussi les plus bas instincts se déchaînent lors de bagarres « générales », rares au plus haut niveau mais quasi hebdomadaires en Fédérale. Sans compter les combats de rues à mains nues ou les crêpages de chignon entre filles régulièrement repris sur ces sites. Une violence qui ne se cache plus. Mais qu’il ne faut jamais cesser de dénoncer. 

mardi 14 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Les deux Valérie

 Les journaux people sont sans pitié. Dernier exemple en date avec Valérie Trierweiler. L'ancienne première dame de France, abandonnée par un François Hollande charmé par une jeune actrice, incarnait l'archétype d'une victime de la goujaterie.
Mais il faut se méfier de ces apitoiements de circonstance, ils ne durent jamais longtemps. D'autant que Valérie Trierweiler a eu la mauvaise idée de gagner beaucoup d'argent avec son livre-brûlot. Ce qui en France équivaut à une marque d'infamie. Vous êtes riche ? On vous déteste. La preuve avec cette histoire qui fait jaser dans toutes les chaumières de France et de Navarre. La semaine dernière, Jean-Luc Roméro, élu de Paris, célèbre son premier anniversaire de mariage dans un bar branché. La fête bat son plein, l'alcool coule à flot. Valérie Trierweiller, amie de longue date (ne pas oublier qu'elle est journaliste politique) fait partie des invités.
La suite alimente les gros titres de France-Dimanche : "et soudain, la soirée bascule dans l'impensable... » Valérie T. reconnaît Valérie S., son ancienne meilleure amie. L'autre Valérie, journaliste elle aussi, vient de se séparer d'un ministre de la République. Brouillées depuis la sortie du livre, elles ne se parlent plus. Selon France Dimanche, Valérie Trierweiler, très remontée et totalement "désinhibée", se serait jettée sur elle et l'aurait giflée tout en l'insultant. L'intervention de plusieurs personnes aurait été nécessaire pour les séparer.
Voilà comment, un simple éclat de voix rapporté par des témoins peu dignes de confiance transforme la pauvre femme victime en riche harpie vindicative...