mardi 7 octobre 2014

BD : Mutins des tranchées

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En 1917, cela fait déjà trois ans que les soldats français se font trouer la peau dans les tranchées. Le moral des troupes est au plus bas. Les gradés, bien au chaud à l'arrière, se moquent du désespoir grandissant des Poilus. La révolte gronde. Elle prend la forme d'une pétition. Un texte pour que le peuple connaisse la réalité du front. Cette histoire, en partie authentique, est écrite par Dorison et Herzet, deux des plus brillants jeunes scénaristes actuels. Le premier a Long John Silver ou WEST à son actif, le second s'est révélé dans La branche Lincoln. Pour dessiner cette histoire entre cavale dans la campagne bucolique et scènes d'horreur sous les obus, ils ont fait confiance à Cédric Babouche. C'est son premier album, mais c'est déjà un grand professionnel. Passé par l'école d'art Olivier de Serres à Paris, il est professeur de BD et d'animation à l'école Émile Cohl. Ses illustrations en couleurs directes, un peu impressionnistes, apportent beaucoup à l'ambiance du récit.

« Le chant du cygne » (tome 1), Le Lombard, 14,99 €

DE CHOSES ET D'AUTRES : Retraite dorée

 Les hommes politiques aussi jouent au loto. Comme dans la vraie vie, très peu acquièrent le statut de gagnant. Généralement ils sont désignés tous les trois ans au cours d'une loterie connue sous le nom d'élections sénatoriales. La semaine dernière, 178 gros lots se retrouvaient mis en jeu.
Certes je noircis sans doute le tableau, mais un mandat de sénateur ressemble un peu à des vacances tous frais payés tombées du ciel. Du Sénat, a toujours émané des relents de maison de retraite de luxe pour vieux messieurs incapables de décrocher de leur addiction au pouvoir. Longue période de sevrage de six ans au cours de laquelle l'élu croit légiférer alors qu'au final, tout ce qu'il vote est retoqué par l'Assemblée nationale. Il garde cependant les ors du Palais du Luxembourg, les huissiers en livrée et les avantages matériels multiples et variés.
Sans oublier la fameuse "immunité", elle tombe souvent à pic pour certains élus acculés de toutes parts. Tout cela sent le cliché à plein nez, me direz-vous. Que la gérontocratie du Sénat vaut n'importe quel conseil municipal. Que les jeunes aussi ont leur chance. Les jeunes, parlons-en. Lors de la dernière élection le record a été battu. Un sénateur de 26 ans seulement. Quelle bouffée d'air pur... s'il ne s'était agi de l'un des deux représentants du Front national.
Sans compter que David Rachline, le fameux jeune, a été nommé secrétaire de séance lors de l'élection du président. Chauve et joufflu, il était parfait pour le rôle. Il semble plus près de la cinquantaine que de la trentaine...

lundi 6 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Mots mutants

Certes, la langue française est l'une des plus figées qui soit, elle permet néanmoins quelques fantaisies au gré des modes. De branchitude à zlataner, vous trouverez plus de 200 néologismes dans la nouvelle édition remastérisée du "Dico des mots qui n'existent pas et qu'on utilise quand même" éditée dans la collection Humour de Bibliomnibus.
Nombre de ces nouveautés récentes proviennent en droite ligne de l'esprit tordu des geeks, jamais en reste question inventions. Il est ainsi possible de pédéhéfier un document, soit le convertir au format PDF. Le sexto, comme on s'en doute, est un texto à caractère sexuel.
Le verbe plussoyer, selon les deux auteurs Olivier Talon et Gilles Vervish, est la traduction du "+1" popularisé par les premiers utilisateurs d'internet pour exprimer leur accord (ancêtre du "j'aime").
On trouve aussi dans ce dico le mot dilemne, "situation dans laquelle on est tellement tiraillé entre deux options contradictoires qu'on en oublie comment le mot décrivant cette situation s'écrit réellement". En français, correct, seul dilemme existe...
Enfin saluons, page 118 de ce livre - 9 euros seulement- la microcochliarmaphilie, une invention apparue pour la première fois dans l'Indépendant en août 2012 à la rubrique locale de Coursan. Il y est question de collectionneurs de petites cuillères. Petite devient micro, cuillère en grec se dit cochlear et collection, philie (soit intérêt, amour de). Le seul problème réside dans le "ma" placé au milieu et dont les auteurs n'ont trouvé à ce jour, aucune explication étymologiquement possible...

Livre : L'étrange trio du cinéma français

Jean-Pierre Rassam, producteur, Claude Berri, acteur, réalisateur et producteur, Maurice Pialat, réalisateur. Trois hommes autour d'une table de poker, trois génies du 7e art.

rassam, berri, pialat, donner, grassetLe cinéma est friand de grandes et belles histoires. Avec si possible des personnages forts pour les porter. La littérature aussi. Christophe Donner, écrivain passionné de cinéma, a tout mélangé pour signer un roman détonnant dans cette rentrée littéraire parfois trop spirituelle. Sous le titre improbable de « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive », citation attribuée à Orson Welles au festival de Cannes en mai 68, il raconte la trajectoire fulgurante de Jean-Pierre Rassam, fils de millionnaire devenu producteur de cinéma par défi et ennui. Il croise la première fois les routes de Claude Berri et de Maurice Pialat autour d'une table de jeu. L'argent n'est pas un problème pour le descendant d'un de ces nababs des pétrodollars. Au cours de cette partie mémorable, Claude Berri perd. Comme il n'a pas d'argent, il met en jeu son oscar obtenu quelques mois plus tôt pour son court-métrage « Le Poulet ». Rassam l'emporte. Mais Berri ressort heureux. Il vient de rencontrer Anne-Marie, la sœur de Rassam. Ils tombent fou amoureux l'un de l'autre. Cela compense l'attitude narquoise de Pialat qui vient de lui annoncer qu'il couche avec Arlette, la sœur de Berri.
Ces trois hommes sont donc liés par le cinéma, mais aussi la famille, devenant tous plus ou moins beaux-frères les uns des autres. Christophe Donner, une fois planté le cadre des relations de ce trio qui a bousculé le cinéma français, peut parsemer son récit d'anecdotes sur la création de quelques chefs-d'œuvres entrés au panthéon du cinéma.

Des films de légende
Claude Berri est le premier à remporter un succès populaire d'ampleur avec « Le vieil homme et l'enfant ». Il raconte sa jeunesse, quand, petit juif, en pleine occupation allemande, il est recueilli et caché par un vieux Français (Michel Simon) profondément antisémite. Pialat ne cache pas sa jalousie. Plus âgé, persuadé d'être beaucoup plus talentueux, il n'a pas encore fait de film important. Rassam, plus pour embêter Berri que pour gagner de l'argent, produit « Nous ne vieilliront pas ensemble ». Le drame avec Jean Yanne et Marlène Jobert dépasse le million d'entrées. Pialat est lancé. Rassam, en trois ans a déjà produit quantité de succès au box-office. Notamment le film scandale de Marco Ferreri, « La grande Bouffe » sur lequel il est régulièrement intervenu.
La fin du roman se consacre essentiellement au parcours de Jean-Pierre Rassam. Sa rencontre avec Jean Yanne et sa décision de le financer. Quelques années magiques où tout ce qu'il lance réussi. C'est beaucoup plus laborieux pour Claude Berri qui s'obstine à raconter sa vie, se donnant toujours le premier rôle malgré un jeu limité.
Truffé de moments de bravoure comme le sauvetage des enfants de Milos Forman dans Prague assiégée par les chars russes ou les repérages de Godard dans les camps d'entraînements palestiniens, le roman prend des airs de reportage. Mais comme au cinéma, il ne faut pas toujours croire que tout est vrai. Les trucages et effets spéciaux ne sont pas une invention du IIIe millénaire. Mentir, ou du moins enjoliver la réalité, reste avant tout un acte de pure création.

« Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive » de Christophe Donner, Grasset, 19,50 €

dimanche 5 octobre 2014

Livre : Les secrets de Sophia Loren


sophia Loren, flammarion
Immense actrice à la beauté rayonnante et éternelle, Sophia Loren a traversé un demi siècle de cinéma mondial. La belle Italienne, dans cette autobiographie pudique et optimiste, ouvre son « coffre aux secrets ». Une boîte renfermant une multitude de photos et de documents, un résumé de sa vie et de sa carrière. Elle parle donc de sa famille, sa grand-mère et sa mère, ses débuts dans les romans-photos et son entrée dans le monde du 7e art. Rapidement sa grâce et sa présence font qu'elle devient un symbole de la beauté féminine. Mais c'est surtout sur sa vie privée, son mariage avec Carlo et la naissance de ses enfants, puis de ses petits-enfants, qu'elle livre les plus belles pages. Une centaines de photos inédites illustrent ce texte parfois émouvant, notamment quand elle parle de ses petits enfants. La preuve qu'une star mondiale, habituée au paillettes, aux honneurs et aux soirées mondaines peut avoir une vie de mère et de grand-mère comme tout un chacun.

« Sophia Loren, hier, aujourd'hui et demain », Flammarion, 21,90 €

samedi 4 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Spectacle de rue

rue, café, terrasse, look
Il m'arrive quelquefois de m'asseoir en terrasse, dans un quartier animé, simplement pour le plaisir de regarder les passants. Ces hommes et femmes qui défilent, je leur imagine à chacun un parcours en fonction, du chapeau qu'il porte, de son air perpétuellement outragé.
Ces talons aiguilles vertigineux et ce maquillage outrancier cachent certainement une piètre estime de soi. Monsieur tète consciencieusement sur sa pipe, muscles de la mâchoire crispés. Éteinte ou allumée ? Pas eu le temps de voir si de la fumée s'en échappait. Par contre, lui laisse dans son sillage comme un brouillard de vapeur. Il vapote pire qu'une locomotive au XIXe siècle. S'il faisait "tchou tchou" personne ne serait étonné.
Je ne suis pas le seul à admirer la splendide créature habillée court et moulant, balançant des hanches l'air lascif et désinvolte à la fois. Même ceux qui ont le nez dans leur journal lèvent la tête. Comme un sixième sens ancestral qui avertit le "mâle primitif" de l'approche d'une "femelle". Cela n'ira pas plus loin qu'un regard appuyé, on n'est plus des sauvages (enfin pour la plupart...).
Ce vieux monsieur courbé avance à petits pas. Je m'imagine dans 20 ans, guère plus vaillant. Des jeunes arrivent sur leur skate, ils sont turbulents et pressés. J'ai dû leur ressembler. Il y a longtemps.
Une revue d'effectifs pour finalement me rendre compte que la plupart des passants ont tourné la tête vers moi. Qu'ont-ils bien pu imaginer ? "Encore un solitaire entre deux âges un peu voyeur sur les bords qui n'a rien d'autre à faire que de dévisager les gens". Oh, je n'abandonnerai pas pour autant ces moments délectables.

vendredi 3 octobre 2014

Cinéma : Muscles à gogo

Roschdy Zem filme les difficiles relations entre un père et son fils dans l'univers « Bodybuilder ».
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Beaucoup d'efforts, de transpiration et de douleur dans le troisième long-métrage de Roschy Zem. L'acteur est passé de l'autre côté de la caméra tout en continuant sa carrière de comédien. Pour preuve il s'est donné un second rôle dans « Bodybuilder ». Il y interprète le coach de Vincent Morel (Yolin François Gauvin), le gérant d'une salle de musculation. Il a 58 ans et un corps de rêve. Du moins pour ceux qui trouvent joli une masse musculaire maximale. C'est le cas de sa compagne, Léa (Marina Foïs), même si parfois il pousse le bouchon un peu loin. Vincent prépare les championnats de France. Cela implique un régime draconien et une hygiène de vie irréprochable. Il ne pense qu'à cela au point qu'en plein coït, il ne peut s'empêcher de regarder les veines saillantes sur ses biceps, comme si cette image l'excitait plus que le visage de Léa... Un culturiste est forcément narcissique. Un peu masochiste aussi. Mais parfois la vraie vie vous rattrape. Pour Vincent c'est l'arrivée dans sa salle de sport de son fils, Antoine (Vincent Rottiers). Cela fait des années qu'il ne l'a plus vu.



S'il réapparaît tout à coup c'est pour une bonne et simple raison : il a une bande de malfrats aux fesses. Antoine a essayé de faire des « affaires » avec eux. Les bénéfices ne sont pas au rendez-vous et la mise de départ dilapidée. Il préfère donc se mettre « au vert », loin de Lyon, dans ce petit village dans la banlieue de Saint-Etienne. Deux mondes radicalement différents vont devoir cohabiter dans un petit deux pièces. Si le père tente de rattraper ses erreurs du passé, le fils pense essentiellement à se dépêtrer de ses déboires financières.
Malgré des acteurs pleins de bonne volonté (notamment Yolin François Gauvin, véritable culturiste champion du monde et qui fait là ses débuts à l'écran), le film est un peu trop cousu de fil blanc. Comme si chaque personnage tentait d'agir comme un archétype absolu. Le jeune ne peut pas s'empêcher de voler dans les vestiaires du club, le père pardonne tout, même le pire. Et puis il y a tous ces hommes suants en mini slips, en train de déplacer des tonnes de fonte juste pour gagner un centimètre de tour de biceps... Il est très difficile d'avoir un gramme d'empathie pour ces hommes et femmes qui passent quatre heures par jour à se sculpter un corps. Ou plus exactement à le faire souffrir face à une immense glace. Moins glamour, c'est impossible...


jeudi 2 octobre 2014

DVD : Grand-père explosif

Réjouissante adaptation du best-seller « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ».

100 ans ! Allan a 100 ans. Cela se fête. Tous les employés de la maison de retraite où il coule des jours trop tranquilles s'apprêtent à lui offrir un énorme gâteau d'anniversaire. Mais quand ils entrent dans sa chambre, Allan (Robert Gustafsson) a pris la poudre d'escampette. Une fugue de plus pour cet homme à la vie bien remplie. Le film de Felix Herngren est adapté du livre du Suédois Jonas Jonasson, traduit partout dans le monde. Un best-seller loufoque et iconoclaste construit en flash-back. Allan, avec ses quelques piécettes en poche, achète un billet de bus pour une petite bourgade. Avant cela, un jeune très énervé, pressé d'aller satisfaire un besoin pressant, lui confie sa valise. Allan, un peu à l'ouest (il a quand même 100 ans et n'a jamais été un foudre de guerre côté intelligence et concentration), part avec la valise. Début des véritables ennuis car cette dernière contient 50 millions... Mais il en faut plus pour déstabiliser cet homme qui a côtoyé les plus grands du siècle dernier. De Franco à Staline en passant par Truman ou Gorbatchev, sa vie a suivi des chemins tortueux. En raison de sa passion pour les explosifs. Allan, dès son plus jeune âge, a aimé faire exploser des bâtons de dynamite. Voilà comment il se retrouve au coeur de la guerre d'Espagne puis impliqué dans le projet Manhattan.
Vieux.jpgDonc ce ne sont pas quelques voyous lancés à ses trousses qui vont le déstabiliser. D'autant qu'il bénéficie dans sa fuite de l'aide de quelques amis tout aussi timbrés que lui, du multi-diplômé maladivement timide en passant par la propriétaire d'un éléphant (peu banal en Suède) sans oublier un autre retraité, Jonsson (Iwar Wiklander), bien décidé de se payer une belle retraite au soleil avec cet argent tombé du ciel.
Le film est un enchaînement de quiproquos et coup du sort, parfois énormes mais toujours efficaces. On voyage beaucoup, de la Catalogne au goulag russe en passant par Bali, cadre du dénouement d'un long-métrage hilarant.


« Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », Studiocanal, 19,99 euros 

DE CHOSES ET D'AUTRES : Marchandise trompeuse

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Parfois, des entreprises arborent avec fierté un certificat ISO, garantie d'une certaine qualité. Loin d'être superflues, ces fréquentes analyses des produits commercialisés ont fait défaut dans deux cas précis.
La première histoire se déroule dans le Nord la semaine dernière. Le film vedette de l'année, Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu (plus de 11 millions d'entrées au cinéma) sort en DVD. Des milliers de galettes sont mises en vente un peu partout. Même une enseigne de hard discount propose le film en tête de gondole. Certains l'achètent les yeux fermés, persuadés de passer un bon moment en famille. Mais quand ce couple met le disque dans l'appareil pour ses enfants puis sort dans le jardin, il ne se doute pas que durant quelques minutes leur progéniture, au lieu de rire aux malheurs de Christian Clavier et Chantal Lauby, ont pu visionner le début d'un film sur la sexualité des couples de plus de 40 ans... Une regrettable erreur, mise sur le compte du "fournisseur"... les magasins retirent tous les exemplaires défectueux.
Dans une autre grande chaîne de supermarchés, il s'agit cette fois d'un "défaut de vigilance" d'après les termes officiels. En prévision des fêtes de fin d'année, le responsable des ventes commande en Chine, des mitraillettes pour enfants. De ces jouets en plastique, semblables à des kalachnikov et qui font un bruit infernal. Quelques acheteurs indignés ont ramené leur exemplaire au vu des inscriptions sur la crosse. Pas moins qu'un croissant, le fameux symbole de l'Islam brandi par les terroristes de l'État islamique. Une arme pour jouer au jihad, pas du meilleur goût surtout en ce moment.

mercredi 1 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Explosion de caca

explosion, caca, dès, rock
Normalement, vous auriez dû lire en lieu et place de cette chronique un peu insipide, un texte hilarant de vécu et de pittoresque (en rapport avec le dépistage de certains cancers). Mais à mon grand regret, une nouvelle fois, j'ai été censuré. Pas par ma direction (qui me laisse une totale liberté), ni des élus trop susceptibles. Non, la seule qui ait un droit de veto sur mes écrits, c'est ma femme.
Donc en lieu et place des 1 600 signes particulièrement comiques la mettant en scène, vous aurez droit à cette petite information légèrement réchauffée sur les déboires d'un père et son fils. A la base, mon attention est attirée par un article sur Henri Dès. Le célèbre chanteur pour enfants déclare son soutien indéfectible à son fils menacé de prison pour défaut de paiement d'une amende de 30 000 francs suisses.
Que lui reproche-t-on ? Tout simplement d'avoir hébergé dans sa cave un salon de massage. On imagine immédiatement une histoire de prostitution. Pas du tout affirme Henri Dès : "Il s'agit en réalité d'un centre de massage tentrique, une méthode hindoue qui aide le corps et l'esprit à se mettre en harmonie avec sa sexualité ou celle de son couple". Et de dénoncer une cabale, surtout alimentée par le fait que son fils "appartient au groupe Explosion de caca". J'avoue mon incrédulité (et mon hilarité, voir ci-dessus) en lisant ces dernières lignes.
Je découvre, merci Google, les tubes populaires à la mode heavy métal en même temps que l'existence de ce duo déjanté. En résumé : le fils d'un chanteur pour enfants, reconverti dans le rock scatologique, est suspecté de proxénétisme…
En bonus internet, le dernier clip d'Explosion de caca.