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samedi 8 février 2025

BD - Partage du pouvoir au sommet de l'Etat


En France, depuis la Ve République imaginée par les Gaullistes pour leur chef, l’essentiel des pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul homme, élu au suffrage universel. Ce président est le symbole du pouvoir. Un homme (pas de femme encore élue), qui comme aux USA, doit composer avec son épouse, la Première dame.

Tronchet, observateur sarcastique de la vie politique française, a imaginé une bascule du pouvoir vers dette épouse, souvent dans l’ombre, mais toujours omniprésente dans le quotidien du président. Un gros album de plus de 250 pages dessinées par Peyraud dans un style caricatural, mais pas trop.


Car si rien n’est vrai dans cette histoire, on devine cependant que quelques bribes de réalité ont été recyclées pour faire comprendre au lecteur que finalement, ce scénario assez abracadabrantesque pourrait tout à fait arriver. Ou aurait pu. Le président actuel, considéré par les progressistes comme un « vieux con de droite », se voit plutôt en « jeune con du centre ».

Ancien rugbyman, originaire du Sud-Ouest, il a profité d’un concours de circonstance (et de sa belle gueule) pour prendre l’Élysée. Mais à un an de l’élection présidentielle, ses conseillers sont inquiets. La réélection s’annonce mal, son ministre de l’Intérieur semble de plus en plus lorgner sur le poste. De plus, son ex-femme va sortir un livre sanglant sur leurs relations. Il faut tourner la page. Un communiquant imagine alors de lui trouver une nouvelle épouse, belle et célèbre. Un mannequin.

L’idylle est programmée pour débuter dans une soirée ou le président est apostrophé par une jeune actrice, militante de gauche pour les droits de l’Homme. Coup de foudre mutuel. Ce changement de première dame va bousculer la République. Une belle utopie, avec rendez-vous nocturnes secrets en scooter, faux scoops de la presse people et magouilles des adversaires.

De Hollande à Sarkozy en passant par l’actuel locataire de l’Élysée, tous peuvent se reconnaître dans cette synthèse des conséquences de l’amour sur le pouvoir. Et sur la force des femmes qui, si elles ne sont pas encore ouvertement au pouvoir, trouvent d’autres moyens beaucoup plus intelligents et efficaces pour le partager avec les hommes.
« Première dame », Glénat, 272 pages, 25 €

samedi 17 septembre 2022

Cinéma - « Le Tigre et le Président », un film sur Paul Deschanel, le président lunaire

Biopic historique sur l'affrontement entre un politique iconoclaste et le grand Clemenceau. 


Il y a les petites histoires et la grande Histoire. Le Tigre et le Président, premier film de Jean-Marc Peyrefitte fait parfaitement la synthèse de ces deux façons de raconter le passé. D’un côté Clemenceau, homme d’État dont on aime encore aujourd’hui se référer, de l’autre Paul Deschanel, éphémère président de la République dont on ne se souvient que d’une chose : il est tombé d’un train.


Pourtant, ce film porté par deux grands comédiens (Jacques Gamblin est Deschanel, André Dussollier est Clemenceau), montre une tout autre réalité. Clemenceau, revanchard, cynique et assoiffé de pouvoir veut devenir président de la République. mais il se fera battre au Congrès par Paul Deschanel, farfelu, poète, visionnaire.
Or, en 1920, Deschanel représentait le futur radieux d’une France qui voulait s’émanciper. Il voulait donner le droit de vote aux femmes, abolir la peine de mort, interdire le travail de nuit. Pourtant, en 2022, il ne reste rien de sa pensée, avant-gardiste pour l’époque. Comme si cet homme était trop en avance sur son temps.

Le film, un peu didactique par moments, nous permet de le redécouvrir. En réalité de le découvrir tout court pour la majorité des Français.

Film français de Jean-Marc Peyrefitte avec Jacques Gamblin, André Dussollier

jeudi 4 juin 2020

BD - Une uchronie coluchienne



Nés à Perpignan dans les années 70, les frères Erre occupent depuis une décennie une place importante dans le monde de l’humour et de la dérision. Le plus âgé, Jean-Marcel, a débuté comme romancier. Son cadet de deux ans, Fabrice, tout en enseignant dans divers établissements de la région, a profité de son bon coup de crayon pour multiplier les créations graphiques. Deux Erre (un prof de math tenterait certainement la mauvaise blague de l’Erre au carré), mais un seul album de BD Coluche président (paru hier) pour une première collaboration familiale. Car chacun avait mené son chemin créatif de son côté. 

La véritable élection

Il faut donc cette année 2020 pour qu’ils unissent leurs talents et nous fassent bien rire. Ils ont mis le temps car chacun a débuté en 2006, Démonax, première BD de Fabrice et Prenez soin du chien, premier roman de Jean-Marcel. Cette convergence humoristique est mise au service d’un rigolo de première : Coluche. Jean-Marcel a écrit le scénario et Fabrice dessiné ces histoires complètes autour de la présidence de Coluche. Pas la candidature, la présidence. 



Les deux frères, amateurs de science-fiction et plus particulièrement d’uchronie, affirment dans cet album que Coluche a été candidat jusqu’au bout et l’a emporté haut la main. Personne ne s’en souvient car le Service 444, branche des services secrets chargés de la « réécriture du réel » a mis au point un système « d’hypnose de masse par la télévision ». Alors en historiens de la vérité, ils racontent ce qu’il s’est véritablement passé entre le 10 mai 1981 et le 10 mai 1982. Le dimanche soir à la télévision, sous les yeux ébahis des commentateurs politiques, la photo du vainqueur se dévoile petit à petit. Surprise, il a une plume dans le cul ! Coluche a donc balayé Giscard et prend possession de l’Élysée. Bien décidé à s’attaquer aux problèmes de fond, il décrète en priorité l’instauration d’un « apéro général ».  Première décision et première difficulté car cette décision unilatérale ne plaît pas aux terroristes de l’extrême-centre n’hésitant pas à perturber la tournée générale en scandant ces slogans radicaux : « L’apéro, c’est vulgoss » ou « Tu t’es vu quand t’as bu ! ».

Avec une imagination débordante, mais finalement assez fidèle à ce qu’aurait pu faire Coluche s’il était allé au bout de son projet, on assiste à un conseil des ministres orgiaque où le ministre de l’Intérieur prend son titre au pied de la lettre avec la ministre de la Culture (ou de l’Agriculture, elle ne sait pas exactement). On apprécie aussi au passage la référence à l’An 01 de Gébé. Ce concept imaginé en 1968 dans une BD et un film est mis en pratique par un Coluche aux pleins pouvoirs. Donc, durant quelques jours en France, « On arrête tout et on réfléchit ». Si la première partie est facile à réaliser, la seconde cause beaucoup plus de problème pour quelques corps constitués comme l’armée ou les syndicats…

La satire est violente, les religions ne sont pas épargnées. Mais finalement Fabrice et Jean-Marcel Erre ne donnent pas cher de la présidence de Coluche. Un an pile après son accession à la présidence, il démissionne. La France redevient la nation que l’on connaît actuellement, râleuse en surface, soumise en profondeur. La séquence confinement en est la preuve ultime. Coluche, l’homme à la moto, aurait bien été utile pour nous remettre les yeux en face des trous.

« Coluche président », Fluide Glacial, 12,90 €


jeudi 28 mai 2020

De choses et d’autres - Le monde d’après ne fait pas envie

Cela fait un peu plus de deux semaines que l’on est sorti du confinement, et donc qu’on se rapproche du fameux « monde d’après », celui qui serait meilleur, empathique et plus solidaire. Mais finalement, le monde d’après ne sera pas du tout comme on l’aura rêvé entre les quatre murs de notre salon, entre la sortie pipi du chien du matin et les courses « vitales » du soir. 

Le bruit médiatique fait de sorties outrageuses ou outrageantes, de petits scandales et de polémiques stériles est de nouveau omniprésent. Alors qu’on ne sait pas de quoi sera fait l’été, que le second tour des municipales n’a pas encore eu lieu (de toute manière il n’y aura pas de campagne…), tous les commentaires des éditorialistes et experts éclairés portent sur la… présidentielle. 

Une seule chose importe : savoir qui sera au sommet de l’État pour qu’on puisse, à la première crise venue, le crucifier au prétexte qu’il prend les mauvaises décisions. Notre système présidentiel a basculé dans une autre dimension. Avant il fallait choisir l’homme providentiel qui représenterait la grandeur du pays, le ferait rayonner par sa stature incontournable. Depuis Sarkozy, on a l’impression que le job a totalement changé. Le président n’est là que pour prendre des coups. 

Et Macron n’échappe pas à la règle. Son côté jeune premier le transforme de facto en tête à claques. Le pire reste encore à venir avec ce fameux monde d’après. Car dans les commentaires politiques, pour bousculer les deux favoris (le vainqueur et la battue de 2017), il ne resterait que, au choix, plusieurs profils de populistes divers et variés allant de Ruffin à Bigard en passant par Onfray et Raoult. Bref, la fonction présidentielle n’est pas près de redorer son blason.

Chronique parue le 28 mai en dernière page de l'Indépendant

vendredi 9 mars 2018

De choses et d'autres : la poule de l'Elysée

Je devine déjà les petites décharges d’adrénaline chez les quelques Français vouant une haine absolue à Brigitte Macron*. Qu’ils rabaissent leur caquet, il n’est nullement question de l’épouse du président dans ces quelques lignes, mais d’une certaine Agathe qui vient de pondre son premier œuf. Car la poule en question est de la race des gallinacées.
Donc Agathe a pondu. Pour la première fois depuis son arrivée à l’Elysée. À l’issue de sa visite marathon au salon de l’Agriculture, Emmanuel Macron n’est pas reparti les mains vides. En plus des mets et liquides ingurgités sur place, il a reçu en cadeau des mains du directeur général des Fermiers de Loué, Yves de la Fouchardière deux poules pondeuses. Agathe et Marianne vivent dans un petit enclos. Et rapidement elles se sont mises au travail. Agathe a été plus rapide que Marianne. Son œuf rejoindra les cuisines du palais pour y être incorporé aux préparations culinaires. Le circuit court par excellence. Jusqu’à présent, les œufs frais venaient du ministère de l’Intérieur où quatre pondeuses officient déjà depuis quelques années. Le service communication de l’Elysée a fait ses choux blancs de l’arrivée d’Agathe et de son premier œuf.
Futile ? Pas tant que cela. Car il y a quelques décennies, de très nombreuses familles avaient des poules à la maison. Et quelques municipalités tentent de faire revivre cette tradition. Pas pour les œufs, mais pour la propension des poules de manger les déchets verts. Des œufs en plus, des ordures en moins : qui peut s’opposer à ce genre de programme politique.
➤ Comme avant avec Carla Bruni ou Julie Gayet, certains opposants au président, au lieu de l’attaquer lui, préfèrent mettre tous les maux du pays sur le dos de son épouse ou compagne. Brigitte Macron n’échappe pas à leur vindicte injuste.

lundi 15 mai 2017

De choses et d'autres : quatre à quatre


J’ai pris un sacré coup de vieux hier matin. Comme souvent le dimanche, je me lève plein de bonnes résolutions. Notamment celle de marcher autour du lac à la fraîche. Et puis, une fois mon café avalé en lisant la presse, je passe mon tour. Fatigue.
Et coup de vieux car dans la foulée j’ai regardé la passation de pouvoirs entre François Hollande et Emmanuel Macron à la télévision. J’ai pris conscience que pour la première fois de ma vie, je suis plus âgé que le président. Né quasiment en même temps que la Ve Ré- publique, je n’ai jamais connu que l’élection au suffrage universel. Alors un président de 39 ans, cela déstabilise forcément le quinqua que je suis depuis quelques années déjà.
Surtout quand le jeunot, après avoir raccompagné son prédécesseur d’un pas de sénateur, retourne dans son bureau en montant les escaliers quatre à quatre. Pas d’ascenseur pour Macron. Un démarrage à la Usain Bolt et une grimpette façon Kilian Jornet. Du « En marche ! » le voilà aussitôt passé au « En courant ! ». Certains ralliés de la dernière heure éprouveront quelques difficultés à le suivre. Son équipe de campagne et ses premiers soutiens sont habitués au rythme Macron. Les autres risquent d’être distancés. On est prévenu, avec ce nouveau président, ça pulse.
A moins de découvrir une autre explication, beaucoup plus triviale, suggérée par Roselyne Bachelot, ancienne ministre. Dans un tweet elle a simplement relevé qu’au premier étage se trouvaient… les toilettes. 
(Chronique parue le 15 mai en dernières page de l'Indépendant)

samedi 19 novembre 2016

De choses et d'autres : Tous présidents !


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S’ils sont sept à la primaire de la droite, sans doute encore plus nombreux pour la gauche, pourquoi n’envisageriez-vous pas aussi votre propre destin présidentiel ? Ou plutôt « le tien » car les auteurs de ce manuel sur « tout ce qu’il faut savoir pour remporter brillamment une élection » ont tendance à tutoyer le lecteur. Le titre du livre est éloquent : « Toi, président de la République ».
Joliment présenté avec du bleu, du blanc et du rouge en couverture, ce carnet qui ne se prend pas au sérieux bénéficie d’une fabrication soignée avec rabats et élastique tricolore. Même si, comme le programme de Montebourg, il a été imprimé à l’étranger. En Espagne cette fois.
Grâce aux tests, jeux et autres exercices pratiques, vous saurez si vous avez une chance de devenir « l’homme providentiel que tous les Français attendent. » Mais dans un premier temps vous apprendrez à choisir une cravate, un nom et un logo pour votre parti et même à éviter les questions pièges de Jean-Jacques Bourdin.
Après, si vous êtes élu, remerciez les auteurs, Arnaud Demanche et Stéphane Rose. Un conseil : ne vous faites quand même pas trop d’illusions sur ce coup-là.
➤ « Toi, président de la République », Jungle, 9,90 €

jeudi 10 novembre 2016

De choses et d'autres : Trump à la Maison Blanche, vers quatre ans de téléréalité

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J’avoue, jamais je n’aurais cru en arriver à écrire une chronique sur l’élection de Donald Trump au poste de président des USA. Et pourtant... Comme la grande majorité des sondages et des « analystes » politiques, je ne misais pas un centime sur ce milliardaire démagogue et populiste. Perdu !
Enfin ce n’est pas moi directement qui ai perdu quoi que ce soit. Par contre les hispaniques, les femmes, les noirs, les musulmans et d’une fa- çon plus générale tout ce qui n’est pas blanc, mâle et plutôt riche, risquent de vivre quatre années terribles. La présidence Trump a toutes les chances de s’apparenter à une longue, très longue, émission de téléréalité. Car le personnage, sorte de bateleur de l’ère 2.0, semble toujours avoir une idée pour repousser les interdits, aller plus loin dans le trash. Trump au pouvoir c’est Nabilla, sans téléphone mais avec le doigt sur le bouton qui déclenche le départ des ogives nucléaires dirigées sur celui qu’il veut « éliminer » du prochain épisode.
A moins qu’il n’ait fait tout cela que pour la gloriole. Un caprice de gosse de riche qui prend le pari qu’il deviendra président des USA. Son dernier challenge. Une fois ce Graal atteint, espérons que la raison lui reviendra, qu’il ne fera pas trop de de bêtises avec ses nouveaux joujoux.
Le dernier mot revient au cinéaste Michael Moore quand il tweete, quelques minutes après le résultat, « Quelle que soit l’issue, c’est ainsi que tout a commencé ».

mardi 8 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Coluche guatémaltèque

Un clown président ? Un acteur comique exactement. Dimanche soir, Jimmy Morales est arrivé en tête de la présidentielle au Guatemala. Un peu comme si Coluche, en 1980, était allé au bout de sa provoc' et avait viré en tête au premier tour. La comparaison s'arrête là car Jimmy Morales, également présentateur à la télévision, s'il n'a le soutien d'aucun parti, est plutôt marqué à droite. En France aujourd'hui, à la place de Coluche, nous aurions Arthur en tête des suffrages, voire Jean Roucas dans le pire des cas. Cette élection au Guatemala est symbolique à plus d'un titre. 
L'autre surprise du premier tour est intervenue deux jours avant. Le président sortant n'a pas pu aller voter, placé en garde à vue pour corruption. Sûr qu'une telle situation n'est pas près d'arriver en France. A la seconde place, un milliardaire a toutes les chances de l'emporter dans une semaine. Manuel Baldizon, de droite lui aussi, incarne un peu le Vincent Bolloré guatémaltèque. Il a cependant essuyé quelques plâtres à cause du tribunal électoral chargé de la supervision des élections. Le 7 août dernier, il avait déjà dépassé le montant maximal autorisé pour sa campagne. 
Depuis, il ne participe plus à aucun meeting. Finalement, il préfère car les dernières fois où il a parlé à ses militants, il arborait un gilet pare-balles tant il craignait pour sa vie. En troisième place, éliminée, Sandra Torres, 59 ans, ex-épouse du président Alvaro Colom. Une ancienne première dame, dure, inflexible, très impliquée dans le social... Attention, elle pourrait donner des idées à certaines !

vendredi 17 mai 2013

BD - Président, enfin...

Si Sarkozy était un excellent communicant, source inépuisable d'inspiration pour les humoriste, François Hollande est aussi très bon en la matière. Cette BD de Faro (dessin) sur un scénario de la journaliste Marie-Ève Malouines raconte les petits secrets de sa première année à l'Élysée. Un président Hollande qui se souvient des grands esprits du PS. Il est en permanence en train de dialoguer avec les fantômes de Mitterrand, peu aimable pour ce « mou », et Pierre Bérégovoy qui se reconnaît plus dans ce « modeste ». 
Entre extrapolation et vérité vraie, ces 56 pages se terminent par une galerie de portraits des hommes et femmes qui comptent dans l'entourage du président, d'Aquilino Morelle,sa plume, à l'inévitable Valérie Trierweiler...
« Moi, président », Jungle, 11,95 euros 

lundi 6 mai 2013

Billet - Sarkozy, réserviste depuis un an

Si Sarkozy était président... Ce week-end, alors que normalement tout le monde devrait célébrer le premier anniversaire de l'arrivée de François Hollande à l'Élysée, Twitter est pris d'une frénésie uchronique. L'uchronie consiste à imaginer notre monde, mais avec un cours différent de l'Histoire. Que serait devenue l'Europe si Bonaparte avait gagné toutes ses batailles ou si les Allemands n'avaient pas perdu la guerre ?
Ce week-end donc, des nostalgiques de la présidence bling bling ont distillé leurs envies sur internet. Si Sarkozy était à l'Elysée, « il effectuerait un 2e et dernier mandat décomplexé avec une politique dynamique et cohérente » prétend un laudateur de la première heure

D'autres admettent que cela reviendrait au même.
Et puis les sarcastiques ne peuvent s'empêcher de relever qu'en cas de victoire de l'UMP en 2012, « Jérôme Cahuzac aurait toujours un compte en Suisse et Guéant continuerait à vendre des tableaux », « Sarkozy ferait baisser le chômage comme il l'a fait de 2007 à 2012... », « Hollande aurait 80% d'opinions favorables »,

« François Fillon et Jean-François Copé seraient toujours amis et Nadine Morano porte-parole du gouvernement. » Quand à Frigide Barjot elle serait toujours marrante. Ou ministre de la famille...
Enfin, si Sarkozy était président, en ce 6 mai, sur Twitter, le jeu préféré des internautes serait d'imaginer comment se porterait la France si Hollande était président.
Insatisfaction, quand tu nous tiens...  

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.

BD - François Hollande, un an, deux femmes....


Chaude, très chaude cette BD politique dessinée par Aurel sur un scénario-enquête de Renaud Dély, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur. Après avoir dévoilé les dessous du sarkozysme, les auteurs s'attaquent à un autre gros morceau de la politique française : François Hollande. L'actuel président de la République, a eu deux femmes dans sa vie. Ségolène Royal, la mère de ses quatre enfants, rencontrée à l'ENA. Et Valérie Trierweiler, journaliste politique, devenue la maîtresse du patron du PS en pleine disgrâce. L'une a voulu devenir présidente de la république, l'autre veut que ce soit François qui accède à ce poste. L'une s'est sentie trahie, l'autre est capable de tout pour éliminer la rivale. François Hollande a souvent l'impression d'être balloté entre ces deux fortes femmes. Il subit souvent. Mais joue aussi très finement. Amoureux fou de sa Valérie, François Hollande a fait de nombreux sacrifices pour préserver cette passion. Les histoires d'amour ne finissent pas toujours mal...
« Hollande et ses 2 femmes », Glénat, 15,50 €