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samedi 19 novembre 2016

De choses et d'autres : Tous présidents !


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S’ils sont sept à la primaire de la droite, sans doute encore plus nombreux pour la gauche, pourquoi n’envisageriez-vous pas aussi votre propre destin présidentiel ? Ou plutôt « le tien » car les auteurs de ce manuel sur « tout ce qu’il faut savoir pour remporter brillamment une élection » ont tendance à tutoyer le lecteur. Le titre du livre est éloquent : « Toi, président de la République ».
Joliment présenté avec du bleu, du blanc et du rouge en couverture, ce carnet qui ne se prend pas au sérieux bénéficie d’une fabrication soignée avec rabats et élastique tricolore. Même si, comme le programme de Montebourg, il a été imprimé à l’étranger. En Espagne cette fois.
Grâce aux tests, jeux et autres exercices pratiques, vous saurez si vous avez une chance de devenir « l’homme providentiel que tous les Français attendent. » Mais dans un premier temps vous apprendrez à choisir une cravate, un nom et un logo pour votre parti et même à éviter les questions pièges de Jean-Jacques Bourdin.
Après, si vous êtes élu, remerciez les auteurs, Arnaud Demanche et Stéphane Rose. Un conseil : ne vous faites quand même pas trop d’illusions sur ce coup-là.
➤ « Toi, président de la République », Jungle, 9,90 €

dimanche 10 avril 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Debout ou couché ?

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Je ne comprends plus rien aux activistes de l'ultra-gauche. Faut-il manifester debout ou couché ? En fait, tout dépend du lieu et de la cause.
À Paris, on se doit de passer la "Nuit debout" pour montrer son opposition au gouvernement, au capitalisme, à la finance, à la loi Travail, aux pollueurs, aux intégristes... La liste des maux de notre planète semble infinie. Presque plus longue que les participants à ces nuits qui veulent se donner des airs de Podemos à la française. Le concept, donc, passer la nuit debout, place de la République à Paris, pour débattre du futur de notre société. Noble idée mais pas pratique pour ceux qui bossent toute la journée, voire la nuit et le week-end s'ils ont la chance, comme moi, d'œuvrer dans la presse quotidienne qui paraît sept jours sur sept.
Je ne rejette pas l'idée en bloc. J'attendrai simplement juillet pour me faire une idée. Avec un peu de chance je serai en vacances, il ne fera pas trop froid et surtout les nuits sont courtes.
Debout la nuit à Paris, couché la journée à Pau. Durant trois jours, la ville accueille le Congrès international du pétrole. Des activistes, pour dénoncer le massacre de la nature, s'allongent sur la chaussée devant le Palais Beaumont. 400 cadavres virtuels hurlent "Stoppons les fossoyeurs du climat !". D'autres, pour retarder l'arrivée des congressistes, s'étendent devant les roues des minibus chargés des navettes.
"Debout !" "Couché !". Il ne manque plus que les révoltés décident d'un "sit-in" et la contestation de gauche deviendra experte en dressage de chien.

jeudi 8 octobre 2015

De choses et d'autres : Odeurs

pau, béarn, république, lacq, chocolatExcellente initiative du journal  La République des Pyrénées  de Pau. Sur son site internet, il publie une carte interactive des endroits où se concentrent « ces mauvaises odeurs qui dérangent en Béarn.» En langage moins politiquement correct, « les coins qui puent.» J'ai vécu quelque temps à Pau dans les années 80, je me souviens de l'abominable odeur d'œuf pourri qui arrivait parfois en provenance du bassin gazier de Lacq. Aujourd'hui, l'exploitation du gisement est terminée, mais il reste quantité d'industries chimiques. Selon les témoignages recueillis par les reporters, elles occasionnent « odeurs de plastique brûlés, fumées irritantes, saignements de nez, démangeaisons. »
Les autres nuisances olfactives proviennent essentiellement des exploitations agricoles comme les élevages de porcs ou de canards et l'épandage du lisier dans les champs de maïs. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché (ou le nez complètement bouché) pour traverser certaines zones de ce Béarn pourtant si beau. On retrouve ensuite les classiques, comme dans toutes les zones urbaines : au centre-ville des odeurs d'urine, à la périphérie celles des déchetteries.
Notre région compte également quelques pépites qui méritent le détour (au sens littéral du terme) telles les distilleries ou ces containers enterrés dont on se demande combien de charognes ils contiennent.
Bizarrerie enfin sur la carte du Béarn puant : Oloron-Sainte-Marie. « L'odeur de chocolat qui flotte régulièrement sur la ville, venue de l'usine Lindt, en écœure certains. » Franchement, je connais pire désagrément !