mardi 30 avril 2024

BD - Trésor et sa bande au cœur de l'île aux mille dangers

Album très copieux que ce second tome des aventures du jeune Trésor écrites par Jean-Baptiste Saurel et dessinées par Pauline de la Provôté.  Pas moins de 72 pages très mouvementées avec quelques excellentes trouvailles pour redonner de l'intérêt à cette chasse au trésor. Un rythme effréné dans la narration, des planches en couleurs, très belles et qui parfois lorgnent manifestement vers l'univers manga : les plus jeunes apprécieront. Les plus anciens, amateurs de la BD franco-belge, risquent de ne pas tout saisir dans le récit. Mais nous sommes en 2024, logique que les BD actuelles n'aient plus rien à voir avec la Patrouille des Castors ou Génial Olivier...

Trésor, vit seul avec son père. Quand il apprend que ce dernier veut vendre le voilier, seul souvenir de sa maman décédée, Trésor décide de voler le navire et de partir avec quelques amis vers une île qui devrait selon un vieux plan, cacher un formidable trésor. Problème, le bateau sombre et l'île est une invention de Trésor pour persuader ses amis de la suivre. Il avoue son mensonge mais ne comprend pas pourquoi cette île aux mille dangers qui ne devrait pas exister, a finalement fait surface. Ils n'ont pas beaucoup de temps pour se poser la question car ils tombent dans un gouffre et se retrouvent avalés par l'île. Avec en plus un robot et quelques méchants aux trousses.

 Cette nouvelle version de l'île au trésor mâtinée de l'histoire de Jonas est trépidante. Même si au final le lecteur se retrouve avec plus d'interrogations que de certitudes. Mais il gagne un nouveau personnage au fort potentiel humoristique avec la création d'un robot remodelé par le plus jeune de la bande, Noisette. 

"Trésor" (tome 2), Dupuis, 72 pages, 12,95 €

lundi 29 avril 2024

BD - Rani Lakshmî Bâî, la Reine qui osa défier les Anglais

 


Suite de la vie mouvementée, marquée par la rébellion et l'envie de liberté, de la reine indienne Rani Lakshmî Bâî. Toujours dessinée par un Gomez au sommet de son art, cette souveraine indienne a osé remettre en cause la domination des colonisateurs anglais. Pourtant rien ne la destinait à devenir une légende su sous-continent, symbole de cette révolte comme l'occupant, l'oppresseur. 

Alors que le roi, son époux, est à l'article de la mort, ils décident d'adopter un jeune enfant pour assurer leur descendance. Car une loi anglaise stipule que s'il n'y a pas d'héritier, c'est la Compagnie des Indes (et donc le Royaume Uni, qui récupère dans son giron l'état. Cette adoption, normalement, assure aux ressortissant de son petit pays, indépendance et liberté.

 Mais la perfide Albion, qui n'a jamais aussi bien mérité son surnom, prétend que cette adoption est illégale et Rani est chassée de son palais dès la mort du roi. Le tome 2 de la série, écrite par Delalande et Mogavino, raconte cette péripétie. Rani aurait pu accepter la sanction, mais contre tous les préjugés elle va décider de lever une armée et de se battre pour conserver cette autonomie. Ce sera le 3e et dernier tome qui devrait paraître en début d'année prochaine.

"Rani Lakshmî Bâî" (tome 2) dans la collection Les reines de sang, Delcourt, 64 pages, 15,95 € 

dimanche 28 avril 2024

Biographie - Jean Cau, l’Audois réfractaire

 Ce fils d’ouvrier agricole audois a conquis les intellectuels parisiens dans le sillage de Sartre. Puis il les a vomis avec une rare méchanceté. Tel était « Jean Cau, l’indocile », sorti de l’oubli dans une nouvelle biographie. 


Né à Bram, enterré à Carcassonne, Jean Cau est le seul Audois à avoir remporté le prix Goncourt. C’était en 1961 avec La Pitié de Dieu paru chez Gallimard. Cet écrivain, surtout connu par ses articles polémiques quand il était journaliste à Paris Match, est un pur produit de l’école de la République.

C’est ce que rappelle dès les premières pages cette nouvelle biographie signée par Ludovic Marino et Louis Michaud. Issu d’un milieu excessivement modeste, son père a été ouvrier agricole dans le Lauragais puis homme à tout faire dans un hôtel de Carcassonne, sa mère simple femme de ménage, le jeune Cau a été repéré par son instituteur. Lycée, bac puis direction khâgne à Paris.

Mais il ne deviendra pas professeur. Trop attaché à la liberté. Il a aussi le désir de vivre de sa plume. Devenir écrivain pour multiplier les vies, les expériences. « Je me résignai définitivement, lorsque je compris que la littérature se suffisait à elle-même et que c’était elle, l’aventure, et pour un écrivain la vraie et profonde. » Une sacrée revanche pour le petit Audois moqué pour son accent rocailleux.

Un accent qu’il conservera, fier de ses origines. Les auteurs y voient les raisons de son intransigeance : « Cet orgueil, d’une terre si dense et d’une origine si marquée, Jean Cau s’y référa toute sa vie. Il lui attribue la source de sa pensée, et de son caractère. La longue lignée audoise et paysanne de sa famille, motive sa fierté et fonde sa morale. » Loin de sa famille, le jeune homme découvre l’indépendance dans ce Paris qui se réveille après les années d’occupation. Il doit absolument trouver un travail pour accomplir son but. Il se propose comme secrétaire à tous les écrivains de la place, de Montherlant à Mauriac en passant par Sartre. Et c’est ce dernier qui lui répond et l’engage.

Jean Cau, de 1946 à 1957, va être au plus près de l’intellectuel qui va révolutionner la pensée de gauche. Cau sera de toutes les soirées, de tous les débats, aura un bureau chez Gallimard dans les locaux réservés à la revue Les Temps modernes et va rapidement faire le nécessaire pour être publié. Il n’a que 23 ans quand sort Le fort intérieur, un recueil de poésies.

Quelques mois plus tard sort son premier roman, Maria-Nègre. Le premier d’une longue série dont le fameux prix Goncourt en 1961. Catalogué comme intellectuel de gauche durant plusieurs décennies, Jean Cau ne se reconnaît plus dans cette gauche d’intellectuels, toujours issue de milieux sociaux favorisés. Des bourgeois honteux qui veulent défendre ouvriers ou colonisés comme pour se déculpabiliser.

Lentement mais sûrement, Jean Cau change de camp, devient ouvertement gaulliste, fustige le gauchisme, rompt avec ses anciens amis et se rapproche de plus en plus de la droite nationaliste. Dans les années 70, il met sa plume au service de Paris Match, multipliant les reportages coup de poing. Il signe aussi des livres analysant cette décadence de l’Occident qu’il regrette mais estime inéluctable. C’est la dernière image qu’il laissera, celle d’un réactionnaire pur et dur.

Si Jean Cau était toujours de ce monde, il aurait certainement antenne ouverte sur CNews et une chronique dans le Journal du Dimanche, version Bolloré.


« Jean Cau, l’indocile » de Ludovic Marino et Louis Michaud, Gallimard, 21,50 €

samedi 27 avril 2024

BD - Plusieurs drames au départ de Barcelone


Le vol 9525 de la Germanwings est parti de Barcelone le 24 mars 2015. Mais il n’est jamais arrivé à Düsseldorf. Ce fait divers tragique est prétexte à raconter quelques tranches de vies barcelonaise, la veille du décollage. Ce sont deux auteurs italiens, Lorenzo Coltellacci (scénario) et Davide Aurilia (dessin), qui proposent cet album choral où la mort est omniprésente.

On suit les questionnements de plusieurs passagers, leurs doutes, espoirs, rêves. Juana, jeune femme, mère d’une petite fille, va en Allemagne pour régler les derniers détails de son divorce d’avec son mari violent. Mark, étudiant allemand qui vit depuis quelques mois à Barcelone dans le cadre du programme Erasmus, retourne brièvement chez lui pour l’anniversaire de son père. Même s’il le déteste et le rend responsable de la mort de sa mère.

Leya, femme active qui a longtemps sacrifié sa vie privée sur l’autel du travail croit avoir trouvé l’âme sœur. Un bel Allemand croisé en vacances aux Baléares. Elle le rejoint, persuadée que cette fois c’est le bon. Anna est moins sûre de vouloir faire ce séjour touristique à Düsseldorf.

C’est à la demande de son fiancé, Roberto, qu’elle a dit oui. Il est persuadé que le retour à deux dans la ville où ils se sont aimé la première fois ravivera la flamme. Le récit choral, morcelé, fragmentaire, est entrecoupé de planches en noir et blanc montrant la préparation du copilote avant son dernier vol.

Un remarquable ouvrage pour ne jamais oublier que derrière les 144 passagers et 6 membres d’équipage il y a des hommes et des femmes comme vous ou moi, persuadés que demain sera un jour comme les autres. Pas le dernier.

« Le dernier vol », Steinkis, 144 pages, 22 €

BD - New York, l’inspiratrice


Ville touristique par excellence, New York grouille de visiteurs, le nez en l’air à admirer immeubles et publicités géantes. Si en ce printemps 2009 Zoe, Dani et Fiona se retrouvent dans la ville monde de la côte Est des États-Unis, ce n’est pas uniquement pour faire du tourisme.

C’est aussi l’occasion pour les deux premières, des cousines, de se retrouver après quelques mois éloignées. Elles n’ont pas choisi la même université au Canada. Fiona est la colocataire de Dani. Elle ne connaît pas Zoé mais accroche immédiatement avec elle.

 Ce séjour de cinq jours va dès lors être plus mouvementé qu’espéré. Ce gros album, écrit par Mariko Tamaki et dessiné par Jullian Tamaki, semble inspiré des souvenirs de ces deux cousines originaires de Corée, citoyennes canadiennes et devenues des valeurs sûres du milieu graphique indépendant US. Un dessin très simple, alternant gros plan sur les filles et vues d’ensemble de la ville titanesque, prend son temps pour expliquer les découvertes des unes et des autres.

Zoé est la plus enthousiaste. Elle veut tout voir, musées, lieux touristiques, boutiques à la mode et s’extasie même sur la saveur inégalée des pizzas.

Dani, plus réservée, est plus fascinée par Fiona que l’architecture ou les New-yorkais. Quand à cette dernière, elle tourne autour de Dani, la provoque, cherche à la faire réagir pour finalement la séduire et l’amener dans son lit. Une histoire à trois, avec seulement trois couleurs : noir, gris et beige.

Une parenthèse très formatrice dans la vie de ces étudiantes, futures artistes, encore pleines de doutes et d’envies. Problème, en refermant le livre on a deux envies irrépressibles : découvrir New York… et retrouver notre jeunesse.

« New York, New York », Rue de Sèvres, 448 pages, 25 €

vendredi 26 avril 2024

BD - Histoire de la pègre dans la capitale catalane avec "Barcelona, âme noire"


Deux scénaristes, belge et kosovar, mais qui connaissent parfaitement la Catalogne, Denis Lapière et Gani Jakupi, se sont associés à trois dessinateurs catalans, Ruben Pellejero, Eduard Torrents et Martin Pardo pour signer le grand roman graphique de la Barcelone sombre, celle des bas-fonds, de la pègre et de la contrebande.

Si la première scène de l’album se déroule en 1948 dans la gare de Barcelone, tout se noue en réalité au début de la guerre civile. Après un bombardement, les sauveteurs découvrent dans les décombres le cadavre de la mère de Carlitos. Mais ce ne sont pas les explosions qui ont provoqué sa mort. Elle a été victime d’un tueur sadique. Nue, une croix est gravée sur son ventre.

Carlitos va vivre avec son père Carlos, épicier et ami d’un riche imprimeur. En 1948, de Barcelone, Carlitos se rend en France pour approvisionner la boutique paternelle de produits interdits dans l’Espagne franquiste. Il s’arrête à Perpignan et met en place une filière de contrebande à travers les Pyrénées. Le début d’une ascension sociale sombre. Une superbe histoire de vengeance, d’amour, de filiation et de tromperie.

Barcelone, la ville, est omniprésente dans ce récit qui s’étire jusque dans les années 70, pile au moment où le dictateur meurt et que toute l’Espagne, Catalogne compris, va sortir de sa longue léthargie. Le dessin, réaliste, très proche de celui de Pellejero, apporte cette vérité graphique historique essentielle pour permettre au lecteur de plonger dans cette ville et ce passé fascinants.

« Barcelona, âme noire », Dupuis, 148 pages, 27,95 €

jeudi 25 avril 2024

Cinéma - Chantage, morts, arnaques et tromperies à “LaRoy”

Shane Atkinson, le réalisateur de LaRoy, a une formation de scénariste. Il a écrit et mis en scène son premier film, une comédie noire se déroulant de nos jours dans une petite ville du Texas, LaRoy. Ray (John Magano), simple quincaillier marié à Stacy-Lynn (Megan Stevenson) découvre qu’elle le trompe. C’est Skip (Steve Zahn), vieux copain de Ray se rêvant détective privé qui le lui apprend.

Désespéré, Ray décide de se faire sauter la cervelle. Mais juste avant de presser sur la gâchette, un homme monte dans sa voiture et lui remet une liasse de billets pour exécuter le contrat. Il le prend pour le tueur à gages qu’il a engagé. Ray, maladivement timide, lassé qu’on le traite de mauviette, accepte. Il va à l’adresse indiquée et quelques kilomètres de filature plus loin tue, par maladresse, cet avocat qui trempait dans une grosse magouille juteuse.

Le début du film a le don de plonger le spectateur dans cette ambiance trop rare au cinéma entre polar sombre et comédie désopilante. Toute la suite est du même acabit. Ray, suivi comme une sangsue par Skip, va rapidement être suspecté par la police (deux idiots congénitaux qui mériteraient à eux seuls d’avoir leur propre série comique), puis devoir s’expliquer avec le commanditaire du contrat.

Mais le pire est à venir pour le duo de bras cassés. Car le véritable tueur, Harry (Dylan Baker), n’a pas du tout apprécié d’être doublé car il avait 5 minutes de retard au rendez-vous. Tout est excellent dans LaRoy, de la froideur de l’assassin à la duplicité de la femme de Ray en passant par l’improbable complicité entre ce dernier et un Skip en mal de reconnaissance.

C’est d’ailleurs cette histoire d’amitié entre deux recalés de la vie qui prend le dessus et apporte une touche supplémentaire d’humanité à ce film triplement récompensé au dernier festival de Deauville.

 Un film américain de Shane Atkinson avec John Magaro, Steve Zahn, Dylan Baker, Megan Stevenson

mercredi 24 avril 2024

En vidéo : un singe en cavale

 

On ne va pas se voiler la face, Jeff Panacloc, à la poursuite de Jean-Marc n’est pas le chef-d’œuvre cinématographique de 2023. Ni la meilleure comédie. Il existe pourtant un public pour ce genre de réalisation surfant sur le succès du moment (un ventriloque et sa peluche mal élevée).

La sortie en DVD et blu-ray chez M6 Vidéo donne l’occasion de se faire une idée. Ceux qui prétendent que c’est la marionnette qui joue le mieux ont presque raison. Un road movie éclectique réalisé par Pierre-François Martin-Laval avec virée en Citroën GS Palace, train régional (le TGV ne dessert pas cette province profonde…), skate électrique et side-car datant de la seconde guerre mondiale.

Reste un enchaînement de répliques trash, de situations improbables et de personnages secondaires savoureux car tous bas du front, notamment les militaires.
 

mardi 23 avril 2024

Cinéma - “Le mal n’existe pas” au cœur des forêts du Japon

Film écologique, naturaliste et familial, « Le mal n’existe pas » de Ryusuke Hamaguchi donne à voir un autre Japon, partagé entre nature préservée et ambitions touristiques luxueuses. 

Le film débute par un long travelling sur les cimes d’arbres. Mais à l’opposé de nombre de génériques de série, ce n’est pas vu du ciel et à partir d’un drone que c’est filmé. La caméra avance et capte l’image des branches qui cachent en partie le ciel. La beauté de la forêt, mais admirée à hauteur d’homme, tête renversée. Ou d’enfant. Car ils sont deux à sillonner sans relâche cette zone protégée du Japon : Takumi (Hitoshi Omika) et sa fille Hana (Ryo Nishikawa).

Le premier est homme à tout faire dans cette petite ville loin de la frénésie de la capitale. Il élève seul sa fille de 8 ans qui passe plus de temps à courir la nature qu’à faire ses devoirs. Ce début de film pourrait sembler trop lent, sans la moindre action (par exemple cinq minutes durant lesquelles Takumi scie du bois puis fend des bûches…). Sauf si on lâche prise et qu’on écoute la musique de Eiko Ishibashi.

Le film est un dérivé d’une collaboration entre cette compositrice et le réalisateur. Il a filmé cette splendide forêt pour illustrer des concerts en live. Des images qu’il a reprises en partie dans le film, y greffant une intrigue qui prend toute son ampleur dans la seconde partie.

Des promoteurs ont acheté une partie de la forêt et veulent y implanter un « glamping ». Le concept fait fureur : un mélange de camping et de glamour. Cela apportera emplois et dynamisme économique. Mais lors d’une réunion de présentation du projet par deux jeunes investisseurs, les quelques habitants présents s’inquiètent surtout pour l’eau de la source qui alimente le village.

La fosse septique du « glamping » pourrait la polluer. Ils exigent que la fosse soit déplacée. Incompréhension des deux urbains. Le film se transforme en critique sociale et écologique. Car au Japon comme chez nous, les intérêts capitalistiques se moquent de la préservation de l’environnement. Et dans la suite de Le mal n’existe pas, Ryusuke retrouve la profondeur cinématographique de Drive my car. Les investisseurs sont parfaitement conscients que le projet est mal ficelé.

Mais une seule chose importe : le boucler le plus rapidement possible pour récupérer des subventions d’après crise sanitaire. La dernière partie du film voit les deux jeunes investisseurs revenir en forêt et tenter de persuader Takumi du bien-fondé de leur projet de glamping.

La confrontation de ces deux mondes et une fin totalement inattendue, toujours avec l’appui d’une bande-son virtuose, propulse ce film japonais vers le statut de chef-d’œuvre inattendu. Le Lion d’argent au dernier festival de Venise est dès lors tout à fait justifié.

Film de Ryusuke Hamaguchi avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryûji Kosaka

 

lundi 22 avril 2024

En vidéo, les huit épisodes de “Mercredi” dans un coffret

 


Huit épisodes et un succès planétaire inégalé. la série Mercredi, qui vient de sortir en vidéo chez Warner, doit beaucoup à Jenna Ortega, interprète principale. Mais c’est avant tout la vision de Tim Burton qui a permis à cette histoire issue de la célèbre Famille Adams de marquer les esprits lors de sa sortie en 2022 sur Netflix.

Dans le boîtier de deux blu-ray ou trois DVD on retrouve tous les épisodes, évidemment, mais malheureusement pas le moindre bonus. Pourtant? il y aurait sans doute beaucoup à montrer sur la genèse de la série, le tournage (en Europe, exactement en Roumanie au cœur des Carpates) ou le casting. On se contentera donc de la bouille craquante de Jenna Ortega et de ses aventures fantastiques et assez sombres.
Quant à la saison 2, elle a été confirmée, mais toujours pas sa date de diffusion.