Le premier tome de cette série écrite par Corbeyran débute un peu comme un film d'horreur américain. Un groupe de six personnes, des scientifiques et une journaliste, se rendent au plus profond d'une forêt pour y étudier un phénomène étrange : du lichen se développant en forme de spirale et mortel pour les animaux. Une seule survivante : la blonde journaliste qui va devenir une bombe à retardement. Kidnappée dans l'hôpital par une rousse gothique, elle est remise à un vieux bonhomme, le véritable héros de « Septième sens ».
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 14 octobre 2012
BD - Sacrés saints !
Le premier tome de cette série écrite par Corbeyran débute un peu comme un film d'horreur américain. Un groupe de six personnes, des scientifiques et une journaliste, se rendent au plus profond d'une forêt pour y étudier un phénomène étrange : du lichen se développant en forme de spirale et mortel pour les animaux. Une seule survivante : la blonde journaliste qui va devenir une bombe à retardement. Kidnappée dans l'hôpital par une rousse gothique, elle est remise à un vieux bonhomme, le véritable héros de « Septième sens ».
BD - Trafics d'armes du futur dans "Seigneurs de guerre" chez Glénat
Dans un futur très proche, en 2020 exactement, les Balkans sont de nouveau en feu. Belgrade se relève difficilement d'une guerre civile entre Serbes et minorité hongroise de la région de Voïvodine. Après le massacre des troupes d'un dictateur, le chef de la rébellion s'est réfugié dans la ville de Novi Sad. Les soldats de l'ONU ont rétabli le calme, mais ont quitté le pays par manque de budget.
Chronique - Un peu de ciel bleu en direct de Roswell
Un ciel bleu, quelques nuages d'altitude. Mardi après-midi, durant de longues minutes, je scrute cet azur immobile. Pourtant je ne suis pas dehors. Au contraire, calé devant mon écran d'ordinateur, je suis censé travailler. La curiosité (et une bonne connexion internet) m'ont entraîné devant la retransmission, en direct sur Youtube, du saut en chute libre de Felix Baumgartner depuis la stratosphère. Ce casse-cou autrichien veut battre deux records : d'altitude (36.576 mètres) et de vitesse (atteindre le mur du son soit 1227,6 km/h).
Un exploit très médiatisé car sponsorisé par une boisson énergisante présumée vous donner des ailes. Alors voilà plus d'un quart d'heure que je contemple cette image fixe du ciel bleu de Roswell. Rien ne bouge. J'attends. Je rêvasse. Une soucoupe volante va-t-elle surgir ? Ou Baumgartner à la vitesse d'une balle de pistolet ? En fait je ne sais pas si l'expérience a débuté. Seule certitude : comme moi, plus de 800 000 personnes dans le monde sont connectées et scrutent cette immensité. Je passe en mode plein écran. Guère plus concluant.
Catastrophe, mon chef approche. Je ripe sur Echap, la touche magique qui permet de faire disparaître la vidéo. Le ciel bleu continue d'illuminer mon écran. Pris en flagrant délit de glandage. « Ah, toi aussi tu regardes le saut ? Je crois que ça va être annulé, trop de vent... » Sauvé, il a délaissé son édito pour un pan de ciel bleu. Et je me rattrape comme je peux... « Euhhh, je crois que je vais en faire mon sujet de chronique de demain... »
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
samedi 13 octobre 2012
Chronique - Les « plus » de Facebook, nouveau dada des sociologues
Après « Pourquoi les utilisateurs du réseau social sont-ils plus méchants que la moyenne des gens ? », une nouvelle étude démontre que « plus on est sur Facebook, plus on est en surpoids et à découvert. »
Dans le même temps, des chercheurs de l'université de Chicago affirment que « consulter Facebook et Twitter semble plus tentant que d'avoir des relations sexuelles ou de fumer une cigarette. »
Une constante dans ces études : plus on est sur Facebook, moins on a de qualités... Au final, si l'on additionne tous les résultats, le portrait type d'un utilisateur a tout du monstre : un être renfrogné, détestant les vrais gens, gros, pauvre, méchant et affabulateur. Le portrait craché du regretté "Gros Dégueulasse" de Reiser (illustration)... Pas étonnant dans ces conditions s'il se tourne vers des amis « virtuels ».
A moins que ces adeptes de Facebook fassent eux aussi partie du domaine de l'imaginaire. Quel outrecuidant irait vérifier la pertinence d'études de prétendus chercheurs qui passent leur temps à diaboliser le grand méchant Facebook et si ça se trouve, sont encore plus asociaux que les cobayes débusqués sur le net ? Reste à analyser l'étude ultime, celle encore à réaliser qui démontrera, à coup sûr, que « plus on est sur Facebook, plus on se prend pour des chercheurs en sociologie qui ont réponse à tout. »
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Justiciers galactiques dans Orbital de Pellé et Runberg
La bande dessinée de science-fiction a toujours été très présente dans les présentoirs des librairies. Mais les vrais amateurs n'ont pas eu grand chose d'intéressant à se mettre sous les yeux depuis la fin de Valérian. Heureusement est arrivé Orbital de Runberg (scénario) et Pellé (dessin).
Dans la première partie de ce nouveau diptyque, Mezoke se retrouve face aux juges, accusée d'avoir provoqué une catastrophe sur terre. Caleb, dans le coma, est mal en point. Sa collègue, voyant que les dés sont pipés, prend la fuite et fait un détour par l'hôpital pour récupérer Caleb. Complot, jeux de pouvoir, affrontement humains contre aliens : les centres d'intérêt sont multiples. Sans oublier les meurtres de mystérieux hommes masqués réclamant « Justice ».
vendredi 12 octobre 2012
BD : Les clés d'Ythaq, enjeu du tome 10 de la série de Floch et Arleston
mercredi 10 octobre 2012
Roman - "Chaos brûlant" dans la tête de DSK
mardi 9 octobre 2012
BD - Épée payante avec "Duelliste" au Lombard
Dans la droite ligne des feuilletonistes du 19e siècle, Emmanuel Herzet signe une nouvelle série de cape et d'épée rondement dessinée par Alessio Coppola, virtuose italien passé par l'école Disney, au trait classique éclatant de réalisme.
Billet - Fantômes urbains : du virtuel au réel sur Google Street View
Du virtuel au réel, des écrans à la rue. La démarche artistique de Paolo Cirio, artiste hacker, si elle ne révolutionne pas l'art contemporain, a le mérite de faire réfléchir sur notre société connectée et ses dérives.
Tout le monde est déjà allé sur Google Street View. Cette fonction bonus de Google Maps permet de se balader virtuellement dans les rues et sur les routes des pays photographiés sous toutes les coutures par le géant américain du net.
Après quelques scandales et procès pour atteinte à la vie privée, tous les visages des passants sont floutés. Ils en deviennent méconnaissables, comme des ectoplasmes figés dans un décor très réel. Paolo Cirio, pour s'insurger contre l'utilisation abusive de ces images, reproduit ces « fantômes » de Google Street et les peint sur les murs, à l'adresse exacte où ils se trouvaient au moment de la photo originale. De silhouettes immobiles mais virtuelles (et quasi immortelles, les images de Google Street ne sont pas mises à jour), elles reviennent dans la vie réelle après le passage de Paolo Cirio. L'illusion est étonnante quand on compare la photo sur le site et celle réalisée par l'artiste italien.
Ces fantômes urbains font leur apparition depuis quelques semaines dans trois villes (New York, Londres et Berlin), mais la performance n'est pas terminée et de nouveaux spectres numériques sont en passe d'apparaître dans d'autres villes.
Ces anonymes de la toile deviennent acteurs involontaires d'une double démarche artistique : capturés par Google, relâchés par Paolo Cirio.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
lundi 8 octobre 2012
Billet - Pain au chocolat vs chocolatine
Après le « racisme anti blanc », cette nouvelle déclaration sous forme d'anecdote du candidat à la présidence de l'UMP provoque une levée de boucliers. Nombreux sont ceux qui s'indignent de le voir marcher sur les plate-bandes du Front National. Un tweet résume cet état d'esprit : « Copé, c'est Le Pen au chocolat ! »
Ce débat de société on ne peut plus grave en provoque un second, beaucoup moins essentiel, mais qui suscite lui aussi quantité de réactions. En parlant de pain au chocolat, Jean-François Copé se met à dos les millions de zélateurs de la chocolatine.
Jean François Copé dépasse les bornes . Ces propos sont honteux. On ne dit pas "pain au chocolat" . On dit "chocolatine"
— Mathieu Madénian (@mathieumadenian) Octobre 7, 2012
Un certain Stan réplique « Ayons une pensée de compassion pour les attardés qui disent chocolatine. »
“@remilf: C'est le week-end. Ayons une pensée de compassion pour les attardés qui disent "chocolatine"” #Caexisteencore
— Stan (@Donebystan) Octobre 6, 2012
Comment trancher ? Facile, un site spécialement dédié a vu le jour samedi. Vous pouvez voter et faire triompher le bien face au mal. Et le premier Belge qui ose parler de couque au chocolat sera passé par les armes !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.










