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mardi 15 novembre 2016

BD : Sangre, une vengeance en sept parties

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Nouvelle héroïne dans l’univers de Troy issu de l’imagination foisonnante d’Arleston. Sangre est une fillette dans les premières pages de l’album dessiné par Adrien Floch (Les naufragés d’Ithaq). Elle accompagne ses parents en chemin pour vendre leur production agricole. Une bande d’écumeurs les attaque. Le père et le frère de Sangre sont assassinés sous ses yeux, sa mère enlevée par cette bande de sept sauvages chevauchant des dragons. Dès lors, Sangre n’a qu’une idée, se venger. On la retrouve adulte, dotée du pouvoir de figer le temps, sur la trace d’un prêtre qui a aidé les tueurs. Une série d’Arleston un peu plus sombre, moins comique, mais très prenante. Huit tomes sont prévus pour clore le premier cycle.
➤ « Sangre » (tome I), Soleil, 14,95 €

vendredi 12 octobre 2012

BD : Les clés d'Ythaq, enjeu du tome 10 de la série de Floch et Arleston


Arleston n'est pas le scénariste d'une seule et unique série. Il a connu le succès avec Lanfeust et les Trolls, mais a lancé une autre série au long cours dans le même genre. « Les naufragés d'Ythaq », en 9 tomes, a bouclé un premier cycle. Le tome 10 est le premier de cette nouvelle série d'aventures pour Callista, Granite et Narvarth. Le trio a quitté Ythaq et rend compte de l'existence de ce monde parallèle aux autorités de Nehorf, la planète primaire de l'univers. Narvarth a les clés pour ouvrir les portes de ce nouveau monde. Mais il n'a pas l'intention de les livrer aux exploiteurs de tous poils. Résultat il est enlevé, avec Granite sa petite amie. Conduits sur une lune privée, ils vont devoir affronter milice, robots mécaniques et grosses bébêtes carnivores dans ce milieu hostile. 
Toujours dessiné par Adrien Floch, la série devient un peu plus sombre, avec de nouveaux personnages négatifs assez inquiétants dont un certain Fludio, amateur de torture et de lames acérées. On retrouve la pâte Arleston avec l'apparition d'une troisième femme dans la vie de Narvarth, une militaire chargée de le protéger. D'un peu trop près selon la jalouse Granite.
« Les naufragés d'Ythaq » (tome 10), Soleil, 13,95 €


lundi 10 octobre 2011

BD - La fin (provisoire ?) d'Ythaq, série d'Arleston et Floch


Le succès d'une série dépend parfois de sa régularité. Un dessinateur trop lent dessert souvent ses héros car le lecteur, lassé d'attendre la suite, les oublie trop rapidement. En lançant « Les Naufragés d'Ythaq », Arleston a choisi le bon dessinateur. Adrien Floch, en plus d'être excellent (cela reste l'essentiel, ne l'oublions pas) est de plus rapide et efficace. Depuis juillet 2005, 9 albums sont parus et le 9e, « L'impossible vérité », semble mettre un point final à cette saga. 

Les trois naufragés, Narvath, le poète aux pouvoirs de plus en plus grands, Granite, la blonde mécanicienne amoureuse, impétueuse et... dévêtue et Callista, la grande bourgeoise toujours en train de râler, se retrouvent enfin. C'est la dernière bataille, celle au cours de laquelle Sarkun'hr, entité cosmique prisonnière au cœur de la planète d'Ythaq, va tenter de se libérer. 

La conclusion est éblouissante, donnant l'occasion à Floch de signer des doubles planches foisonnantes de détails. Floch qui, au passage, va jouer désormais les pompiers de service en « dépannant » Vatine légèrement en retard sur le tome 3 de Cixi. La régularité...

« Les naufragés d'Ythaq » (tome 9), Soleil, 13,95 € 

dimanche 5 décembre 2010

BD - Les naufragés et les militaires

Arleston n'a pas que le monde de Troy à son actif. Il a également développé une autre série, tout aussi passionnante, sur le naufrage de trois voyageurs spatiaux sur la planète d'Ythaq. Dessinée par Adrien Floch, cette saga en est déjà à son 8e titre, l'avant-dernier, la suite et la fin étant annoncée dans le 9e titre, « L'impossible vérité », à découvrir en 2012. 

Un immense vaisseau spatial de l'armée vient de se poser sur Ythaq. Les militaires (ridiculisés à longueur de page par un Arleston sarcastique à souhait) doivent tenter de retrouver les 13 vaisseaux disparus aux alentours de cette planète même pas censée exister. Granite, la blonde, est toujours aussi vaillante et responsable, Callista, la belle brume ténébreuse, tente de retrouver un minimum de confort dans ce monde arriéré alors que Narvarth, le poète mécanicien, semble être aux prises avec des forces manipulant son esprit. 

C'est un peu bavard au début (il le faut bien pour placer les jeux de mots irrésistibles), et très mouvementé à la fin. Un subtil équilibre parfaitement maitrisé par Arleston.

« Les naufragés d'Ythaq » (tome 8), Soleil, 13,50 € 

dimanche 3 février 2008

BD - Jeu spatial pour les Naufragés d'Ythaq


Arleston, en dehors du monde de Troy, a lancé nombre de séries ces dernières années. Plus ou moins réussies tant du côté du texte que du choix des dessinateurs. Mais s'il en est une une qui ressort du lot, c'est bien « Les naufragés d'Ythaq ». 

Un récit de science-fiction qui paraissait basique au vu des premiers albums mais qui se révèle beaucoup plus fin et recherché quand on referme ce cinquième tome. Un vaisseau spatial s'est écrasé sur la planète Ythaq. Parmi les rescapés, Granite, astro-navigatrice passionnée et allergique à la hiérarchie, Callista, jeune aristocrate sexy et Narvarth, technicien touche-à-tout, sorte de McGyver jamais à court d'idées. 

Trois personnages principaux que l'on retrouve dans le vaisseau échoué, pris d'assaut par les hordes de soldats de Khengis. La bataille est dantesque, donnant l'occasion à Adrien Floch, le dessinateur, de faire admirer son art du mouvement et des compositions de masse. La mort frappe à tour de bras et pourtant certains protagonistes semblent peu concernés, comme happés par un jeu à l'échelle de l'espace et de l'univers.

« Les naufragés d'Ythaq », Soleil, 12,90 € 

dimanche 5 janvier 2003

BD - Bandes de jeunes

Groupe de super-héros, groupe de rock ou groupe d’écoliers, dès qu’ils sont ensemble, les jeunes sont plus forts. 


Les Krashmonsters sont trois : Wina, fille du capitaine des forces spéciales de police de Monayork, Théo et Stiky, rejetons de la présentatrice vedette de la chaîne de télévision locale. Ils bénéficient de l’aide de Bug, un robot transformiste très efficace en cas de danger impromptu. Théo, timide et très intelligent, n’est pas insensible au charme de Wina, spécialiste des arts martiaux. 

Stiky, le plus jeune de la bande ne jure que par jeux vidéo et rollers. Ils ont pourtant décidé ensemble de sauver la ville de l’attaque des mouches mutantes créées par l’ignoble Docteur Bactério. 

Une parodie à la française des super-héros américains due à la conjonction des talents de Tarquin (le dessinateur de Lanfeust), Dutto, Bianco et Floch. Un dessinateur qui n’a plus rien à prouver encadre ces trois jeunes prometteurs. (Soleil, 9,45 €)



Les bandes de jeunes font parfois des bêtises mais également de la musique. Rob Wed & Co ont décidé de consacrer tous leurs loisirs au rock’n roll. Le groupe se rode de répétitions en concerts privés. 

Une série de gags qui en est déjà à son troisième recueil avec Erroc et Jenfèvre aux textes et Janvier à la mise en partition dessinée. C’est dans le vent et plein de clins d’œil musicaux. (Bamboo, 8,99 €) 



Jojo, jeune héros plein de poésie créé par Geerts n’a pas de chance. Quand sa mamie doit aller se faire opérer il ne reste qu’une solution : le mettre au pensionnat. Le petit garçon, une fois les cours terminés, reste dans les murs de l’école sous la responsabilité du directeur. Il pensait s’amuser avec les autres internes mais il se retrouve être le seul pensionnaire de cette école de campagne. 

Un album qui sent bon les vieux cahiers d’écoliers. Nostalgie, quand tu nous tiens… (Dupuis, 8,20 €)