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samedi 30 octobre 2010

BD - Le dernier Jojo d'André Geerts


André Geerts est décédé l'été dernier. Il avait à peine 50 ans. Dans sa tête, et ses œuvres, il avait toujours l'âge de son héros Jojo, soit un peu moins de 10 ans. Geerts n'a pas réussi à terminer le 18e album de ce gamin craquant. Les deux dernières planches ont été finalisées par ses amis. 

La mamy de Jojo ne va pas bien. Triste, comme absente, elle ne semble plus avoir le même entrain que d'habitude. Jojo s'inquiète et la pousse à aller chez un médecin. Dans la salle d'attente, il découpe un bulletin de participation à un concours. A la surprise générale, il gagne le premier prix : une croisière en Méditerranée. Il s'embarque, en compagnie de Mamy, qui n'a toujours pas le moral, et son copain Gros Louis. L'air du large et les rencontres fortuites vont permettre au trio de retrouver un peu de joie de vivre. 

Cette ultime aventure sur la déprime de la vieillesse est scénarisée par Sergio Salma. On retrouve toute la poésie du monde de Jojo, imposé au fil des années par Geerts, un poète que risque de cruellement manquer au monde de la BD.

« Jojo » (tome 18), Dupuis, 9,95 € 

mercredi 22 novembre 2006

BD - Un Patatras pour Jojo


Exceptionnellement, Jojo, le petit garçon créé par André Geerts, quitte sa grand-mère pour passer trois jours chez Jasmine, la nouvelle fiancée de son papa. Jasmine est vétérinaire en ville. Un monde totalement nouveau pour le gamin qui se transforme en assistant zélé de la jeune femme. Il accueille les passants, nettoie et soigne les animaux convalescents. Trois jours enchanteurs à l'issue desquelles Jasmine lui décerne un diplôme (fictif bien entendu) "d'assistant vétérinaire". 

De retour à l'école, il exhibe fièrement ce bout de papier à sa copine Violaine. Cela tombe bine car cette dernière vient d'être adopté par un chien errant. Les enfants entreprennent de le cacher dans la salle des fêtes de l'école. Surnommé Patatras, selon Jojo c'est un vieux chien au ventre tombant. Cela se révélera au final une chienne, future maman de toute une portée. 

Découpé en deux parties distinctes (chez la vétérinaire et à l'école) cet album séduit petits et grands par son ton poétique et humain. Jasmine se révèle adorable quant à Patatras, elle trouve au final un maître inattendu... (Dupuis, 8,50 €)

dimanche 5 janvier 2003

BD - Bandes de jeunes

Groupe de super-héros, groupe de rock ou groupe d’écoliers, dès qu’ils sont ensemble, les jeunes sont plus forts. 


Les Krashmonsters sont trois : Wina, fille du capitaine des forces spéciales de police de Monayork, Théo et Stiky, rejetons de la présentatrice vedette de la chaîne de télévision locale. Ils bénéficient de l’aide de Bug, un robot transformiste très efficace en cas de danger impromptu. Théo, timide et très intelligent, n’est pas insensible au charme de Wina, spécialiste des arts martiaux. 

Stiky, le plus jeune de la bande ne jure que par jeux vidéo et rollers. Ils ont pourtant décidé ensemble de sauver la ville de l’attaque des mouches mutantes créées par l’ignoble Docteur Bactério. 

Une parodie à la française des super-héros américains due à la conjonction des talents de Tarquin (le dessinateur de Lanfeust), Dutto, Bianco et Floch. Un dessinateur qui n’a plus rien à prouver encadre ces trois jeunes prometteurs. (Soleil, 9,45 €)



Les bandes de jeunes font parfois des bêtises mais également de la musique. Rob Wed & Co ont décidé de consacrer tous leurs loisirs au rock’n roll. Le groupe se rode de répétitions en concerts privés. 

Une série de gags qui en est déjà à son troisième recueil avec Erroc et Jenfèvre aux textes et Janvier à la mise en partition dessinée. C’est dans le vent et plein de clins d’œil musicaux. (Bamboo, 8,99 €) 



Jojo, jeune héros plein de poésie créé par Geerts n’a pas de chance. Quand sa mamie doit aller se faire opérer il ne reste qu’une solution : le mettre au pensionnat. Le petit garçon, une fois les cours terminés, reste dans les murs de l’école sous la responsabilité du directeur. Il pensait s’amuser avec les autres internes mais il se retrouve être le seul pensionnaire de cette école de campagne. 

Un album qui sent bon les vieux cahiers d’écoliers. Nostalgie, quand tu nous tiens… (Dupuis, 8,20 €)