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lundi 23 mars 2020

BD - Deux dragueurs catastrophe

Le premier, Clunch, n’est pas à proprement parler le héros de la série. Le second, Will est lui de tous les gags. Deux jeunes hommes, glandeurs, pas très débrouillards et qui donnent une étrange image du sexe fort dans ces BD humoristiques où le mâle Alpha en prend pour son grade.


Rob est un prototype de robot ménager. Il a débarqué dans l’appartement de Clunch en septembre 2013, date de la première publication de ces gags dans le journal de Spirou. Rob, mêle s’il ne doit en théorie que d’acquitter des tâches ménagères (cuisine, nettoyage, lessive, vaisselle) a un intelligence artificielle à peu près 100 million de fois supérieur à son propriétaire.
 L’opposition entre le robot stakhanoviste et le fainéant fans de jeux vidéos et de chips a longtemps été le ressort de la série. Elle a passé un cap, devenant plus adulte et désormais directement publiée sous forme de gros albums dans la collection Patakès de Delcourt. James (scénario) et Boris Mirroir (dessin) mettent d’abord Clunch au chômage. Puis il devient vendeur de cuisine, va au musée, rencontre une jeune fille cultivée, en tombe amoureux et conclu grâce à son petit robot malicieux. 
On dérive alors vers une sorte de série familiale avec Rob dans le rôle de l’enfant. On rit beaucoup, c’est sans cesse renouvelé et toujours aussi pertinent dans la critique de la société. A découvrir. 



Will aussi aimerait découvrir la femme de sa vie. Mais Will a un gros problème : Will est totalement obsédé par sa voisine, Maëva, caricature de la « blonde à forte poitrine » des sketches d’Elie Seimoun, mais en version rousse. Will tente quand même de lui faire la cour, mais son chien, Kleber, encore plus attiré par la fornication que son maître, gâche souvent ses effets. Will est le meilleur remède à tous les losers en amour. Oui, il y a pire. 
Comme pour Rob, Will a été publié dans une revue (Lanfeust), avant de renaître chez un autre éditeur, Bamboo, peu habitué d’ordinaire à publier des BD aussi explicites. Mais il faut savoir que Will est en quelques sorte le péché de jeunesse de Guillaume Bianco devenu depuis un auteur qui manie poésie et fantastique avec brio, notamment dans le formidable « Billy Brouillard ». 

« Rob » (tome 2), Delcourt, 13,95 € 
« Will » (tome 1), Bamboo, 10,95 €


dimanche 5 janvier 2003

BD - Bandes de jeunes

Groupe de super-héros, groupe de rock ou groupe d’écoliers, dès qu’ils sont ensemble, les jeunes sont plus forts. 


Les Krashmonsters sont trois : Wina, fille du capitaine des forces spéciales de police de Monayork, Théo et Stiky, rejetons de la présentatrice vedette de la chaîne de télévision locale. Ils bénéficient de l’aide de Bug, un robot transformiste très efficace en cas de danger impromptu. Théo, timide et très intelligent, n’est pas insensible au charme de Wina, spécialiste des arts martiaux. 

Stiky, le plus jeune de la bande ne jure que par jeux vidéo et rollers. Ils ont pourtant décidé ensemble de sauver la ville de l’attaque des mouches mutantes créées par l’ignoble Docteur Bactério. 

Une parodie à la française des super-héros américains due à la conjonction des talents de Tarquin (le dessinateur de Lanfeust), Dutto, Bianco et Floch. Un dessinateur qui n’a plus rien à prouver encadre ces trois jeunes prometteurs. (Soleil, 9,45 €)



Les bandes de jeunes font parfois des bêtises mais également de la musique. Rob Wed & Co ont décidé de consacrer tous leurs loisirs au rock’n roll. Le groupe se rode de répétitions en concerts privés. 

Une série de gags qui en est déjà à son troisième recueil avec Erroc et Jenfèvre aux textes et Janvier à la mise en partition dessinée. C’est dans le vent et plein de clins d’œil musicaux. (Bamboo, 8,99 €) 



Jojo, jeune héros plein de poésie créé par Geerts n’a pas de chance. Quand sa mamie doit aller se faire opérer il ne reste qu’une solution : le mettre au pensionnat. Le petit garçon, une fois les cours terminés, reste dans les murs de l’école sous la responsabilité du directeur. Il pensait s’amuser avec les autres internes mais il se retrouve être le seul pensionnaire de cette école de campagne. 

Un album qui sent bon les vieux cahiers d’écoliers. Nostalgie, quand tu nous tiens… (Dupuis, 8,20 €)