Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mercredi 6 mai 2020
BD - Coups de feu dans l’Ouest
L’Ouest, le vrai, n’est plus ce qu’il était. Les westerns, symboles absolus de la violence et de la liberté totale qui a forgé les États-Unis, sont drôlement critiqués dans cette série de Anne-Claire et Jérôme Jouvray. Pourtant « Six-coups » a tout du western classique, version comique. Une petite ville, un saloon, un shérif, des malfrats et quelques commerces. La différence est dans l’intervention de personnages qui d’ordinaire sont peu sollicités dans ces histoires viriles : les femmes ont décidé d’agir.
Notamment Clarisse, l’épouse du shérif. Elle se lance dans une croisade contre les armes à feu. Et elle a du pain sur la planche car dès la première page la ville est en effervescence, Bud et Bif, les deux frères ennemis, ont décidé de se défier dans un duel au pistolet. Clarisse va réussir à s’interposer au dernier moment, au grand désespoir de la belle Charlotte, apprenti photoreporter qui était sur le point de fixer sur la pellicule cette scène typique de l’Ouest sauvage. L’omniprésence de la parole pacifique et intelligente des femmes doit sans doute beaucoup à Anne-Claire Thibault-Jouvray. L’épouse du dessinateur s’est longtemps contentée de mettre en couleur ses histoires (notamment Lincoln, autre western). Mais désormais elle coécrit le scénario.
Résultat la suite des événements est une ode contre la peine de mort et la vente des armes. Alors qu’Albert, jeune bandit, attend son jugement (la mort par pendaison pour le braquage d’une banque), un certain Johnson débarque et ouvre une armurerie. Avec une politique commerciale très agressive, il entend doter tous les habitants de la ville d’un fusil ou d’un revolver. Voire les deux pour les plus peureux.
Clarisse sera la seule à voir le danger pour la population, et se lancera dans un lobbying intensif pour l’empêcher de nuire. Sous couvert d’humour, les deux auteurs abordent le sujet encore très d’actualité du port d’armes aux USA. Avec un final qui fait rêver.
« Six-coups » (tome 2), Dupuis, 10,95 €
mardi 5 mai 2020
VOD et DVD : les bonnes ondes des « Vétos »
Comédie sympathique et revigorante, « Les Vétos » de Julie Manoukian sera disponible dès ce mardi 5 mai à la location et à l’achat sur toutes les plateformes de VOD. Tout débute par une vocation ratée. Alexandra (Noémie Schmidt), fraîchement diplômée de l’école de vétérinaire, ambitionne de devenir chercheuse en épidiomologie. Lutter contre les virus issus des animaux et qui font des ravages chez les humains. Son but : sauver des millions de vies humaines. Les cinq premières minutes sonnent étrangement aux oreilles des confinés que nous sommes. Alexandra aurait pu devenir le Dr Raoult du futur. Mais un appel de son oncle, vétérinaire dans le Morvan, fait qu’elle va passer l’été à soigner les gentils toutous des mémères du coin et les bêtes à cornes des paysans du cru.
Joli succès du box-office de janvier dernier (plus de 500 000 entrées), Les Vétos est un film d’initiation et de souvenir. Alexandra va retrouver cette campagne où elle passait ses étés et lui découvrir un charme fou. Elle apprend aussi que derrière la rudesse des habitants du village, il y a des gens entiers et sincères, pour qui l’amour des animaux est primordial. Certains critiqueraient les bons sentiments véhiculés par l’ensemble. Soyons plus pragmatiques et profitons simplement des bonnes ondes du film.
Cinéma - Pinocchio rebondit sur Amazon
Si Don Quichotte symbolise l’Espagne, Pinocchio est le personnage de fiction italien le plus connu dans le monde entier. Grâce à Walt Disney, même si le conte publié par Carlo Collodi en 1881 a fait le tour du monde, le pantin de bois au nez qui s’agrandit quand il ment est connu de tous. Pourtant il intéresse toujours les artistes de son pays, les fascine plus exactement. Roberto Benigni en avait fait une adaptation en 2002, interprétant la marionnette. On retrouve ce même Benigni dans la version de Matteo Garrone, mais il a endossé cette fois les habits de Geppetto, le « papa » du pantin en bois.
Présenté à la dernière Mostra de Venise, Pinocchio, version Garrone, a connu un beau succès en salles en Italie. Il devait sortir le 18 mars en France. Sortie repoussée deux fois avant que finalement la plateforme Amazon Prime n’en rachète les droits et le programme depuis hier pour tous ses abonnés. Grand film, à l’esthétique recherchée, aux effets spéciaux virtuose, à la réalisation soignée et à la distribution de qualité, Pinocchio ne sera donc pas diffusé en salles en France. Dommage tant les images se prêtent au grand écran.
Benigni, un poème
L’histoire reste fidèle au conte originel. La magie des effets spéciaux permet simplement de donner un peu plus apparence humaine à la marionnette de bois. C’est le jeune Federico Ielapi qui a décroché le droit d’interpréter ce personnage de légende. Trucages obligent, avant chaque prise de vue, il devait passer de longues heures à se faire maquiller. Cela n’a pas entamé son enthousiasme. Et Matteo Garrone d’expliquer que « c’est un petit garçon audacieux, il n’avait pas peur dans les scènes les plus périlleuses, c’étaient nous qui, parfois, devions freiner ses élans. Il y a mis tout son cœur. » Le résultat est époustouflant. On a vraiment l’impression qu’il est en bois, mais dégage une humanité et une malice phénoménales.
Dans le rôle du pauvre menuisier, désirant si fort avoir un enfant, Roberto Benigni apporte toute son humilité doublée d’une drôlerie à toute épreuve. Un grand rôle pour un grand acteur qui porte littéralement le film, lui donnant ce côté poétique et merveilleux recherché. Le seul bémol que l’on peut trouver (outre la diffusion sur des écrans forcément trop petits), c’est le côté trop fidèle de l’histoire. Cela manque un peu de folie et d’invention. Mais on comprend qu’en Italie, il n’est pas facile de modifier ce récit connu sur le bout des doigts par toute la population.
De choses et d’autres - Cheveux en liberté
Avez-vous remarqué comme la coiffure, les cheveux en général, devient le sujet principal de discussion autour de vous ?
Comment se teindre à la maison, comment raccourcir la frange sans massacrer le reste, y aura-t-il des places dans mon salon favori dès lundi ? Tout le monde est confiné, espérant échapper au redoutable virus mais quel est notre souhait le plus cher ?
Pas de découvrir un vaccin. Non, la priorité chez les dames c’est de se refaire une permanente ou de cacher ses racines et chez les hommes de dégager cette nuque recouverte par 10 cm de cheveux en liberté. Je vais tenter de vous rassurer, même si on est loin de toute rationalité quand il est question de coiffure chez certains d’entre vous. Premièrement, vous n’êtes pas seul ou seule à avoir dû vous priver « d’artiste capillaire ».
Les « dégâts » seront à peu près identiques partout. Vous ne serez pas plus horribles que vos collègues lundi à la machine à café.
Voyons plutôt le bon côté des choses. Chez certaines, la mise au repos forcé des cheveux ne peut qu’être bénéfique. Plus de produits chimiques ni de chaleur agressive, juste l’air dépollué et le soleil printanier.
Messieurs, adeptes de la coupe militaire, avec ces six semaines de confinement, vous avez presque la tignasse du professeur Raoult. Là aussi profitez-en : toutes les femmes vont craquer.
Reste les chauves. Pour eux, rien de nouveau sous la casquette, toujours le désert. À moins qu’un des médicaments testés pour tuer le covid-19 ait pour effet secondaire indésirable une accélération de la pousse des cheveux. Mais ça, comme pour le vaccin, c’est pas demain la veille.
lundi 4 mai 2020
BD - L’amour 2.0 selon Grossetête
Parfois, dans un couple, l’amant ou la maîtresse se dématérialise. Madame passe plus de temps sur Facebook à discuter avec des amis imaginaires qu’à remplir son rôle d’épouse aimante. Monsieur est happé par ces créatures virtuelles plus aguichantes et avenantes.
Yannick Grossetête, dessinateur humoristique, a transformé ces nouvelles amours 2.0 en scènes comiques irrésistibles. Il y est beaucoup question d’amour donc. Enfin, de relation entre deux personnes entraînant mélange de sécrétions et interractions sur réseaux sociaux. Amour est souvent un grand mot (pour ne pas dire un gros mot) dans ce milieu qui ne jure que par Instagram et autres applis pas encore inventées mais qui ont toute en commun de mettre en avant le paraître. La critique est acerbe contre ces Millenials irresponsables, sans tabou ni limite. Mais en rire est sans doute la meilleure façon de s’en affranchir.
Ainsi cet oncle découvrant son jeune neveu jouant à la nouvelle version de FIFA, le jeu de foot. Il s’étonne car il n’y a pas d’équipe. Normal lui explique l’enfant, désormais on ne fait que vivre la vie d’un footballeur.
Et de lui expliquer que « Là par exemple, je dois baiser la pute. Faut pas se faire choper, y a des paparazzis partout ».
Sans la moindre limite, ces histoire courtes vues dans Fluide Glacial, placent la barre très haut dans la satire et l’humour noir. Salutaire en ces heures sinistres de confinement introspectif.
« Merci l’amour, merci la vie », Fluide Glacial, 9,90 €
DVD et VOD - « Monos », adolescents dans la fièvre de la jungle
Disponible en vidéo à la demande et en DVD, Monos d’Alejandro Landes fait partie de ces films uniques, au ton jamais entendu, surprenant du début à la fin. Une œuvre où comédiens professionnels doivent jouer avec des amateurs encore plus vrais que nature. Le tout dans une nature sauvage et pas toujours hospitalières, omniprésente, véritable vedette de cette histoire.
De nos jours en Colombie, un groupe d’adolescents enrôlés dans l’armée révolutionnaire clandestine, est chargé de surveiller une otage américaine. Cette femme, médecin, est une monnaie d’échange précieuse. Il faut la préserver. Les jeunes la détiennent presque au sommet d’une montagne. Il y fait froid et humide. Des conditions de vie extrêmes. Régulièrement , un messager vient prendre des nouvelles de l’otage. Cette fois, en plus, il amène une vache laitière qui permettra d’améliorer l’ordinaire de la troupe et de la prisonnière.
La première partie du film raconte la vie de ces jeunes, six garçons et deux filles, coupés du monde, s’amusant malgré tout, dans la boue et le froid. Tout bascule quand la vache est ruée par inadvertance. Ils sont tous armés de mitraillette et une rafale est vite tirée, juste pour briser le silence. La panique gagne le groupe, l’union se désagrège, la violence prend le dessus.
Tourné dans des conditions éprouvantes, ce long-métrage du Brésilien Alejandro Landes risque de vous marquer. Par les émotions fortes qu’il suscite mais aussi les paysages majestueux d’immensité et de liberté, denrées particulièrement rares depuis quelques semaines. Donc si vous avez envie d’un bol d’air frais, regardez en urgence Monos, vous ne serez pas déçu.
dimanche 3 mai 2020
Série Télé. « Good Omens », bien et mal s’unissent contre l’Armageddon
Les Anglais ont bien des défauts, mais il ne faut bien leur reconnaître un sens de l’humour incomparable où l’absurde et la dérision sont rois. Si vous avez le moindre doute, précipitez-vous sur la mini-série « Good Omens » au menu d’Amazon Prime. Six épisodes adaptés du roman « De bons présages » de Terry Pratchett et Neil Gaiman paru au début des années 200 en France au Diable Vauvert. L’histoire, entre fantastique et religieux, raconte comment un ange et un démon se retrouvent coincés sur Terre après avoir commis des erreurs. Le premier, Rampa (David Tennant), se transforme en serpent et pousse Eve à commettre le péché originel dans le Jardin d’Eden. Le second, Aziraphale (Michael Sheen), aide le couple à fuir. Dieu (qu’on ne voit jamais et qui a la voix de Frances McDormand dans la version originale), les chasse. Cela fait donc 6 000 ans qu’ils coexistent, l’un en faisant le mal, l’autre le bien. Quand l’Antéchrist arrive sur terre pour sonner la fin du monde, Rampa et Aziraphale s’unissent pour sauver ces pauvres humains, faibles mais si attachants.
La série, portée par les deux acteurs d’exception que sont David Tennant et Michael Sheen, joue sur tous les clichés démoniaques et angéliques. Rampa est un jouisseur, toujours à la mode quelle que soit l’époque. Aziraphale, naïf et gentil, ne cesse de s’extasier devant les inventions culinaires des humains. L’intrigue nous permet de croiser aussi une sorcière adorable, un inquisiteur empoté et les quatre cavaliers de l’apocalypse, mais version XXIe siècle.
Polar - Les maux de la police dans « Que tombe le silence »
Depuis toujours le roman policier, notamment en France, fait aussi dans la critique sociale. Plus étonnant, le polar d’un policier encore en activité, Christophe Guillaumot, aborde de façon frontale et sans détour le problème des suicides dans cette profession toujours sur la brèche.
Une exploration très renseignée et documentée sur un phénomène toujours aussi prégnant, qui n’empêche pas l’auteur de ficeler une intrigue captivante autour de ses personnages récurrents que sont le Kanak et Six. Sorti en janvier dernier, « Que tombe le silence » vient de se voir attribuer le tout nouveau Prix Midi, du nom de notre supplément loisir détente du dimanche. Vous pourrez lire dans l’édition de ce 3 mai, le portrait de Christophe Guillaumot, écrivain mais surtout flic toulousain, responsable de la brigade des courses et jeux de la capitale régionale.
Arme compromettante
Renato Donatelli, géant originaire de Nouvelle-Calédonie, est surnommé le Kanak. Un nom qui claque comme les baffes qu’il distribue quand on le contrarie. Comme son inventeur, il officie à la brigade des courses et jeux de Toulouse. Ce déraciné vit sa troisième aventure. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux précédentes (disponibles en poche chez Points) pour plonger dans cet univers de potes. Il y a la police, mais aussi les malfrats, les paumés, le tout dans une ville passée à la moulinette de la plume de Christophe Guillaumot : « Toulouse est une ville du Sud, il y règne la violence, l’ordre est l’exception. Une jungle dévorante qu’aucun maire n’a su contenir. » Un décor urbain et ses tensions.
Le roman débute avec un règlement de compte entre dealers. Un chef de quartier est abattu. Problème, c’est avec l’arme de Six, le collègue et ami du Kanak. Pistolet qu’un petit dealer lui a dérobé quand il était en pleine dépendance à la cocaïne. A ses supérieurs, sur le conseil du Kanak, il a déclaré l’avoir perdue dans le feu de l’action du précédent roman. La police scientifique fait rapidement le lien entre l’arme et son propriétaire. Six, qui venait de prendre la décision de quitter la police pour aller s’installer aux USA avec la femme de sa vie est interpellé au petit matin. Un vrai cauchemar pour ce flic efficace. Le Kanak va tout faire pour comprendre d’où vient ce coup tordu.
Un roman foisonnant, multipliant les centres d’intérêt autour de l’intrigue principale, des amours de Renato à la maladie de sa grand-mère, en passant par des révélations sur ses origines et les retrouvailles avec une cousine qui a mal tourné. Il y a aussi quelques personnages hauts en couleur, du flic corrompu à l’avocat marron en passant par le haut fonctionnaire qui préfère abandonner la partie : « Je dois appliquer des circulaires que je ne comprends plus. De nos jours, les politiques sont des girouettes qui tournent sur elles-mêmes au gré des polémiques médiatiques. »
Sans oublier la hiérarchie, totalement dénuée d’humanité, qui par ses calculs et sa gestion à l’économie des effectifs, pousse de bons flics à bout.
« Que tombe le silence » de Christophe Guillaumot, Éditions Liana Levi, 19 €
samedi 2 mai 2020
BD - Maïana égrène les jours
La scénariste Carbone a retrouvé ses repères d’auteur jeunesse pour imaginer cet album de Maïana intitulé « Le calendrier de l’Avant ». La petite fille découvre dans sa chambre un calendrier de l’avent bourré de papillotes.
Chaque friandise dévoile un message. Comme si quelqu’un essayait de lui faire passer un message. Toutes les maximes débutent par « L’amour c’est comme… » Elle se demande si ce n’est pas son meilleur ami, Antonin, qui utilise ce calendrier pour lui déclarer sa flamme ? Dessinée par Pauline Berdal dans un style très coloré et « girly », l’histoire passionnera toutes les petites filles. On apprécie particulièrement la description très détaillée et réaliste de la vie familiale de la fillette, entre sa maman et son beau-père.
« Maïana, le calendrier de l’Avant », Miss Jungle, 11,95 €
De choses et d’autres - Les gouvernés choisissent leurs gouvernants
A une semaine de la fin du confinement strict, les vieilles habitudes françaises vont reprendre de plus belle. Privé de défilé du 1er-Mai pour crier son rejet de la politique sociale du gouvernement (une phrase qui fonctionne depuis plus de 50 ans, quel que soit le bord du fameux gouvernement), le Français moyen commence à réfléchir sur la composition du futur gouvernement d’Union nationale (ou de Concorde), que le président Macron concocte dans son coin.
Car comme pour le foot, derrière chaque ressortissant de notre pays se cache un sélectionneur. La meilleure équipe de France ? C’est celle qu’il a élaborée dans sa tête en fonction de critères personnels et pas forcément sportifs. De la même façon, il existe 60 millions de gouvernements différents sur lesquels on a pu réfléchir longuement vu l’inaction forcée durant ce long confinement.
Voilà sans doute pourquoi certains, qui semblaient totalement relégués au fin fond de l’actualité, se font de nouveau entendre.
Passons sur le cas Manuel Valls qui de sa villa aux Baléares se disait disponible. Question concorde nationale, sa seule présence hypothéquerait totalement la popularité du gouvernement.
Par contre en voilà un autre qui lui n’a jamais baissé dans les sondages. Et si pour relancer la Culture mise à mal depuis deux mois, Macron pour une fois choisissait l’ancien monde et remettait Jack Lang, l’iconique ami des artistes sur les rails ? Pas vraiment révolutionnaire, mais au moins, question fêtes, face au peu souriant Franck Riester, on y gagnerait au change.
Et faire la fête, franchement, c’est ce qui nous manque le plus en ce moment !
Car comme pour le foot, derrière chaque ressortissant de notre pays se cache un sélectionneur. La meilleure équipe de France ? C’est celle qu’il a élaborée dans sa tête en fonction de critères personnels et pas forcément sportifs. De la même façon, il existe 60 millions de gouvernements différents sur lesquels on a pu réfléchir longuement vu l’inaction forcée durant ce long confinement.
Voilà sans doute pourquoi certains, qui semblaient totalement relégués au fin fond de l’actualité, se font de nouveau entendre.
Passons sur le cas Manuel Valls qui de sa villa aux Baléares se disait disponible. Question concorde nationale, sa seule présence hypothéquerait totalement la popularité du gouvernement.
Par contre en voilà un autre qui lui n’a jamais baissé dans les sondages. Et si pour relancer la Culture mise à mal depuis deux mois, Macron pour une fois choisissait l’ancien monde et remettait Jack Lang, l’iconique ami des artistes sur les rails ? Pas vraiment révolutionnaire, mais au moins, question fêtes, face au peu souriant Franck Riester, on y gagnerait au change.
Et faire la fête, franchement, c’est ce qui nous manque le plus en ce moment !
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