lundi 26 octobre 2015

Poche : Le détroit du loup


Près de la mer de Barents, où les nuits sont sans fin en hiver et les jours interminables en été, Olivier Truc lance ses deux enquêteurs atypiques sur la piste d'une nouvelle affaire. Klemet et Nina sont affectés à la police des rennes. Le roman débute au détroit du Loup. Il sépare la toundra de l'île de la Baleine. Une zone très prisée pour ses immenses prairies. Lors de la traversée, un jeune éleveur meurt noyé. Les traditions des Sami, les tribus autochtones, sont mises à mal par les autorités norvégiennes. Le partage des terres pose problème, celui des richesses de la mer aussi. Car ce polar, après cette mise en bouche naturaliste, se déroule ensuite en grande partie dans le milieu de l'exploitation pétrolière. Des enjeux financiers considérables qui attisent les appétits de certains. Les éleveurs de rennes sont parfois un obstacle au développement. (Points, 8,60 €)

Série télé : Avengers, une suite très Shield


La première saison des « Marvel, les agents du Shield » vient de sortir en intégrale.




Le film « Avengers », tiré des BD de Stan Lee, cumulant plusieurs centaines de millions de dollars de recettes, il est logique que des producteurs aient eu l'idée de prolonger la recette sur petit écran. Ainsi est née en 2012 la série « Marvel, les agents du Shield », diffusée sur ABC puis Série Club et W9 en France. Josh Whedon, réalisateur des longs-métrage, est également à la création et la production de la série.
L'histoire débute après la guerre de New York. Fury, directeur du Shield, service secret qui protège la planète, monte une équipe autonome. A sa tête Coulson (Clark Gregg), un agent qui a la particularité d'avoir été laissé pour mort, dans le premier film, sur le champ de bataille. Après un long séjour à Tahiti, il est rétabli et officie dans un énorme avion furtif. Il recrute un agent spécial expert en mission d'infiltration Ward, une pilote adepte des arts martiaux, May et deux jeunes savants à peine sortis de l'académie, Leo et Jemma. La dernière recrue est beaucoup moins classique. Skye (Chloe Bennet) est une hacker membre d'une organisation anarchiste nommée « Marée montante ». Elle cherche à pénétrer les secrets du Shield. Capturée par Coulson, il détecte en elle un potentiel qui pourrait lui être fort utile. Sa façon de penser, tout sauf politiquement correcte, permet à l'équipe de prendre de vitesse des ennemis peu habitués à de telles méthodes.
La jeune femme devient rapidement un des personnages principaux de la série. Composée de 22 épisodes, elle alterne histoires autonomes avec l'intervention de quelques personnages des films comme la guerrière Sif ou l'agent Maria Hill, et le fil rouge autour des secrets des uns et des autres. Les principales interrogations tournent autour de l'origine de Skye, de la résurrection de Coulson et de savoir qui se cache derrière le mystérieux personnage du Clairvoyant. On se demande également qui est le traitre dans l'équipe. Car un des héros récurrent bascule en cours de saison dans le côté obscur, au service de Hydra.
Côté bonus en plus de quelques reportages sur les scènes clés (la chute libre ou l'explosion sur le pont), ne manquez pas le bêtisier. Si Coulson et May (Ming-na Wen) dans la série sont toujours très sérieux, avant et après les prises, ce sont de sacrés plaisantins... Et si vous devenez accro à la série, ne manquez pas ce dimanche soir la diffusion des trois premiers épisodes d la saison 2 sur Série Club à partir de 20 h 50.
« Les agents du Shield », Marvel, intégrale de 6 DVD, 40 euros.

dimanche 25 octobre 2015

BD : Astérix, retour parfait

Les Pictes étaient corrects, le Papyrus est génial. Plus de doute, le choix de Ferri et Conrad pour prolonger les aventures de l'irréductible Gaulois est excellent. Uderzo peut être rassuré, son personnage est entre de bonnes mains et Goscinny pleinement profiter de son séjour au paradis bien mérité après nous avoir tant fait rire. En réalité, on a l'étrange impression de retrouver ce petit monde exactement là où on l'avait laissé juste avant la mort du scénariste survenue en plein test d'effort pour vérifier qu'il était en bonne santé... Au niveau du dessin, Conrad s'est parfaitement coulé dans le style d'Uderzo. Bien difficile désormais de faire la différence entre l'original et le repreneur. Mais la très bonne surprise réside dans l'histoire. Toute l'intrigue n'est qu'un prétexte pour brocarder les mauvaises habitudes contemporaines, sport dans lequel Goscinny excellait. Dans la cible des auteurs, les circuits de l'information, notamment les rumeurs propagées par les réseaux sociaux. César vient de mettre un point final à son manuscrit « La Guerre des Gaules ». Mais dans un chapitre, il reconnaît sa défaite face au village dirigé par Abraracourcix. Une tâche sur son parcours qu'un conseiller en communication, Promoplus, lui suggère d'occulter. C'est cette partie du texte censurée qu'un activiste de la vérité dérobe et tente de rendre public. Intelligent, hilarant et bourré de clins d'œil, cet album sera le livre le plus vendu cette année. Mérité car c'est peut-être aussi le meilleur de toute la production de BD en 2015.   


samedi 24 octobre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES : Terreur absolue


La proximité d'Halloween génère toujours quelques phénomènes de société inquiétants. Comme l'envie d'avoir peur collectivement. En 2014, le film Annabelle décrochait la palme, cette année le cinquième opus de la série Paranormal Activity semble sur le point de l'emporter. Au point de provoquer de véritables émeutes dans certaines salles comme avant-hier à Perpignan.
Les amateurs de fin du monde, quant à eux, (souvenez-vous, Bugarach), sont persuadés que l'astéroïde géant qui frôlera la Terre le 31 octobre provoquera séismes et autres raz-de-marée. Alors qu'en réalité, le caillou de 470 mètres de diamètre passera à 500 000 km de notre planète bleue.
Par contre, un petit film en noir et blanc de 2 minutes sur YouTube est en passe de devenir un phénomène capable de peupler durablement vos nuits de cauchemars. Dans une maison en ruines, un homme vêtu de la tenue des médecins pendant les épidémies de peste, avec le fameux masque en forme de bec d'oiseau, fait des signes à la caméra. Les images sont saccadées et la bande son constituée d'une sorte de grincement incessant, genre Canal+ sans décodeur. En analysant ces bruits, certains y ont découvert le message « Vous êtes déjà mort », d'autres la phrase « Tuez le président » agrémentée des coordonnées GPS de la Maison Blanche. Bref, c'est particulièrement flippant.
Mais après réflexion, tout cela n'est que broutilles comparé aux deux heures de terreur absolue que nous avons failli subir jeudi soir sur France 2.

En bonus, la fameuse vidéo flippante :

vendredi 23 octobre 2015

BD : Chevalier aux visions


Guillermo G. Escalada ne va se faire des amis dans le milieu de la bande dessinée. Cet Espagnol a un talent tel, qu'il devrait automatiquement provoquer le suicide des deux-tiers de la profession. Comment oser tracer le moindre trait après avoir vu une seule des cases de l'album « Le chevalier à la licorne » ? Je caricature mais c'est pourtant l'impression qui domine après avoir refermé cette BD écrite par Stéphane Piatzszek. Que cela soit dans les scènes de bataille comme dans celles plus oniriques, la puissance du trait d'Escalada saute aux yeux. Certaines planches muettes méritent d'être exposées dans les plus grands musées. Bon arrêtons de nous esbaudir sur le graphisme et penchons nous sur l'histoire. Bingo, c'est aussi du très bon. Le chevalier Hospitalier Juan de la Heredia, lors de la bataille de Crécy, pour sauver le roi de France, lui donne son cheval. Il se retrouve seul, à pied, entouré de dizaines de soldats ennemis. Un carnage. Il en sortira pourtant vivant, tué puis ressuscité par une licorne blanche. Il sombre dans la folie et part à la recherche de cet animal légendaire. Attention, chef-d'oeuvre.

« Le chevalier à la licorne », Soleil Quadrants

DE CHOSES ET D'AUTRES : Pâtes al dente


Le scandale est énorme, la mobilisation forte et spontanée. Pas question de laisser passer cette abomination. Non, je ne parle pas de la Jungle de Calais ni du blocage des routes par les gens du voyage. En fait ce qui agite quelques intellos actifs sur internet concerne plus prosaïquement la question de la cuisson des pâtes. La révolte semble partir d'un article d'une certaine Floriana sur le site Slate.fr. Un papier rageur dans lequel elle démontre que le "one-pot-pasta" n'est pas du tout une recette italienne.
Imaginée par des Américains, cette hérésie est d'une simplicité aberrante. On met des légumes et des pâtes dans de l'eau froide, on fait cuire trente à quarante-cinq minutes... L'eau froide ne passe pas du tout. Pour Floriana, les pâtes italiennes se dégustent exclusivement al dente. Et pour obtenir cette texture une seule solution : plonger les pâtes dans de l'eau bouillante. Cette aberration totale a le don de lui libérer la plume : "Vous cuisez trop les pâtes et ensuite vous vous étonnez d'être allergiques au gluten, à l'air, à la joie, à la vie. Si vous avez mal au bide en mangeant des pâtes, ce n'est pas à cause du gluten, c'est parce que vous bouffez vos pâtes trop cuites". La suite est encore plus violente.
Une indignation crescendo et pas une seule voix ne s'est élevée pour contredire la chroniqueuse de "cuisine rital" de Slate. Au contraire, la 'pâtosphère' (terme inventé à l'instant pour désigner les amateurs de pâtes connectés) surenchérit pour se moquer de ces ignares de bouffeurs de nouilles molles, dénués du moindre goût. Le débat est clos, les nouilles cuites !
En bonus, la vidéo de la recette maudite :

jeudi 22 octobre 2015

Cinéma : Précis de la solitude absolue avec "Seul sur Mars" de Ridley Scott


Naufragé sur une planète hostile. Impossible de faire plus solitaire pour l'astronaute qui se retrouve "Seul sur Mars", film de Ridley Scott.



Ridley Scott est un des plus grands cinéastes encore en activité. Selon sa fiche "AlloCiné", il cumule plus de 53 millions d'entrées sur ses différentes réalisations. Et à chaque fois ce sont des films marquants. Tout le monde se souvient de "Thelma et Louise", qui n'a pas frémi en découvrant la gueule gluante d'Alien ? Les nouvelles technologies ne lui font pas peur. Bien au contraire, il sait les exploiter à bon escient. Comme James Cameron dans "Avatar", il utilise au mieux la 3D. Premier essai concluant avec "Exodus" l'an dernier. C'est encore mieux pour "Seul sur Mars", à l'affiche cette semaine. Que cela soit sur la planète rouge ou dans l'espace, les scènes sont criantes de vérité. On se sent véritablement au cœur des événements. Rien que pour cette sensation, le film mérite d'être vu. Cerise sur le gâteau, le scénario tiré du roman d'Andy Weir (voir ci-contre) est excellent. Dans un proche futur, un équipage de six astronautes est sur Mars pour une mission de quelques jours. Collecter des échantillons, faire des analyses... Presque un travail routinier entre deux longs voyages à des millions de kilomètres de la terre.
Quand une violente tempête de sable arrive sur la base, l'ordre est donné d'évacuer immédiatement. Dans de violentes bourrasques, ils rejoignent le module de décollage. Frappé par une antenne parabolique, le botaniste Mark Watney (Matt Damon) est emporté à des dizaines de mètres. Le reste de l'équipage le croit mort. Ils décollent avec un siège vide. Sur Terre, les dirigeants de la Nasa font une conférence de presse pour annoncer la mort de Mark.

Un problème : une solution
Seulement blessé, Mark parvient à rejoindre la base, l'habitat en jargon martien. Abandonné, seul, un peu désemparé, il ne va pas sombrer dans la folie. Au contraire, en réglant les problèmes les uns après les autres, il va mettre en place un plan de survie.
Priorité l'alimentation. Il va réussir à faire pousser des pommes de terre, devenant le premier cultivateur de Mars. Puis il va devoir trouver une solution pour l'eau. Puis les communications avec la Terre. Une fois sa survie assurée, il ne lui reste plus qu'à trouver une solution pour rejoindre la terre. Un sacré enjeu. Ce rôle en or permet à
Matt Damon de s'affirmer comme un excellent acteur. Il n'en fait pas trop dans le genre "rien ne me résiste, j'ai solution à tout". Parfois il a des doutes. Des envies de tout abandonner. Mais à chaque fois il trouve l'étincelle qui lui permet de repartir, de tenter autre chose, de trouver une solution différente. Mark fonctionne aussi sur l'originalité. En plus d'être le premier agriculteur sur Mars, il va également être celui qui a le plus exploré la planète, y est resté le plus longtemps et pourrait devenir, si tout se passe bien, l'homme qui est allé le plus vite dans l'espace.
Du grand spectacle, une des sorties de cette fin d'année à ne pas manquer.

____________________

Tiré d'un roman d'Andy Weir


Le film est adapté du roman éponyme d'Andy Weir. Cet auteur californien est programmateur en informatique. Du moins c'est en encodant des pages et des pages pour des jeux vidéo qu'il gagne sa vie. A côté, il se passionne pour la science-fiction. Quelques nouvelles et un premier roman qu'il propose à plusieurs éditeurs. Refus poli. Il met alors le texte en vente sur la plateforme d'Amazon. « Seul sur Mars » devient rapidement un best-seller... numérique. Un éditeur classique décide d'acheter le roman et l'imprime. Nouveau bingo ! En France, Bragelonne a publié le roman l'an dernier et vient de sortir une édition poche à petit prix. Une fois les droits ciné achetés, Andy Weir peut enfin se consacrer à plein temps à l'écriture. Il est en train de mettre le point final à un nouveau livre, plus classique dans ce genre assez spécial. En clair il y aura moins d'explications scientifiques et plus d'imagination comme des aliens ou des déplacements à la vitesse de la lumière...

« Seul sur Mars » d'Andy Weir, grand format chez Bragelonne, 20 euros, poche chez Milady, 7,90 euros

DE CHOSES ET D'AUTRES : Sens unique

Petite révolution au cœur de mon village : le dernier tronçon de la rue principale vient de passer en sens unique. Incroyable comme un infime changement peut perturber la vie d'une communauté. Cette "avenue" n'en a que le nom, pas la largeur. Dès qu'un autobus, un camion ou l'un de ces nouveaux monstres motorisés connus sous le nom de SUV s'y engageait, impossible de se croiser. Les voitures garées sur les trottoirs obligeaient les piétons à descendre sur la chaussée. Bref, pas satisfaisant du tout au niveau sécurité. La mairie a donc pris les mesures qui s'imposaient, décidé cette mise en sens unique et on ne peut que s'en féliciter. 
Par contre ce nouveau plan de circulation urbain mettra sans doute quelque temps à pénétrer les esprits. Quatre jours après sa mise en place, nombre d'automobilistes s'engagent encore dans le sens interdit. Les habitudes ont la peau dure. Pourtant, des plots en plastique amovibles ont été provisoirement installés pour empêcher les plus grosses bévues et les policiers municipaux veillaient au grain, le premier jour, aux endroits stratégiques.
 Il est vrai aussi (le moindre changement implique toujours son lot de mécontents) que désormais une partie des habitants du village doit effectuer un détour d'un bon kilomètre pour rejoindre la route nationale. Et d'hésiter entre le meilleur chemin : celui du "haut" qui passe dans des lotissements ou celui du "bas" qui oblige de prendre un passage à gué ? 
Un moindre mal par rapport aux avantages, pour les piétons... et les rétroviseurs !

mercredi 21 octobre 2015

DVD : "Jurassic World", plus gros, plus méchant...

Un nouveau dinosaure, particulièrement vorace et intelligent, en tête d'affiche.



Énorme succès de cet été en salles, "Jurassic World" de Colin Trevorrow sort en blu-ray et DVD cette semaine. Un film monumental, par l'ampleur de son budget et l'ambition de ses effets spéciaux. Pour ce qui est du scénario, pas beaucoup de nouveauté par rapport aux autres titres de la série. On retrouve un gros dinosaure bien méchant, une jolie héroïne en talons aiguille (pas très approprié quand il faut courir dans la jungle), un aventurier cool et humaniste sans oublier les enfants en danger, marque de fabrique de tous les Jurassic...

Par contre, il faut reconnaître que sur ces bases peu révolutionnaires, le réalisateur a concocté un film rythmé, sans temps morts, agrémenté de quelques trouvailles originales pour faire passer une histoire un peu courue d'avance. On aime par exemple les multiples références au premier opus, notamment les vieilles jeep sorties de leur léthargie. Très bon aussi le patron un peu mégalomane qui tient absolument à piloter lui-même son hélicoptère, au risque de tuer tous les passagers...
Grosse production oblige, en plus des têtes d'affiches que sont Chris Pratt (muscles saillants et gentillesse dans le regard) et Bryce Dallas Howard (déjà vue dans Spider-man ou Terminator), on retrouve des stars venues d'horizons différents. Dans le rôle d'un dresseur de raptor, Omar Sy s'en tire avec les honneurs, Irrfan Khan, acteur indien, prête ses traits au nouveau patron du parc d'attraction et dans le rôle du super méchant, Vincent d'Onofrio est excellent.
Sur le DVD quelques bonus, notamment des passages coupés. Ne ratez pas la scène "merdique" entre Chris Pratt et Bryce Dallas Howard. Dans le genre "tue-l'amour", impossible de faire mieux.

"Jurassic World", 20 euros le DVD, 23 euros le blu-ray et 30 euros le blu-ray en 3D.

DE CHOSES ET D'AUTRES : Date futuriste

Tout le monde rêve de connaître sa destinée. Un souhait impossible à exaucer, sauf aujourd'hui. Nous sommes le 20 octobre 2015. Or tous les amateurs de cinéma américain savent exactement en quoi consistera le quotidien du 21 octobre 2015.
Dans le second volet de Retour vers le futur de Robert Zemeckis, sorti en 1989, le héros Marty McFly, interprété par Michael J. Fox, se propulse dans l'avenir et se retrouve exactement le 21 octobre 2015. Quelques décennies plus tard, tout le monde s'amuse à comparer les inventions présentées dans le film et notre présent. En gros, les scénaristes ont vu assez juste. Même si nous ne disposons toujours pas de voitures volantes, de skateboards gravitationnels ni de four agrandisseur de pizza, on note quand même la présence de lunettes à réalité augmentée, d'un drone promeneur de chien et de robots serveurs à l'effigie de stars.
Par contre, aucun smartphone à l'horizon, pas plus que la généralisation des écrans et du net. Au contraire, le papier règne encore en maître, toutes les informations arrivent à jet continu sur des fax prodigues. Fax qui, au passage, ont aujourd'hui quasiment disparu de la circulation...
Mais la plus grosse bourde concerne la royauté britannique. Dans le film, la reine est une certaine Diana. La pauvre Lady Di n'a pas eu l'occasion de monter sur le trône. Pire, Elisabeth vient même de battre le record de longévité de règne.
Enfin il manque le plus important, le seul truc qui pourrait véritablement nous être utile : les numéros du tirage du loto de demain soir.


Chronique parue le... 20 octobre 2015 à la dernière page de l'Indépendant.