mardi 7 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Sécessionnistes de toutes nationalités


Et si l'année 2014 était marquée par une vague de sécessions ? Près de nous, en Catalogne sud, un hypothétique référendum pourrait diviser l'Espagne. Même possibilité pour la Grande-Bretagne peut-être dépouillée de l'Écosse. Ces peuples vont-ils contre le sens de l'Histoire ? L'exemple des Balkans montre que les frontières ne sont jamais figées.

Et ce mouvement sécessionniste pourrait aussi toucher la première puissance mondiale. Composé de 50 états, les USA connaissent en permanence des sautes d'humeur de comtés, villes ou vastes régions. Une carte virtuelle, dévoilée cette semaine par le Washington Post, montre les USA composés de 124 états. Un historien géographe, Andrew Shears, compile toutes les tentatives d'indépendance pour arriver à ce chiffre.
Une mosaïque de territoires aux noms étonnants, comme cette minuscule principauté MacDonald entre Arkansas et Missouri ou la "Petite Égypte" à proximité de l'Illinois. Comment appellerait-on les habitants de l'état de Yazoo issu d'une partie du Mississippi ?
La Californie est un cas à part. Depuis toujours le puissant état de la côte ouest, exactement comme la Catalogne, affiche des velléités d'indépendance pure et simple. Il existe aussi des projets de partition. L'un d'entre eux pourrait bien voir le jour prochainement. Le nord, avec l'ajout de quelques comtés de l'Oregon, pourrait être rebaptisé état de Jefferson. Cela a déjà été le cas durant l'année 1941. Un mouvement bref et original : la sécession n'était effective qu'un jour par semaine, le jeudi...

lundi 6 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - L'autoroute et les Elfes

La mise en chantier de certaines grosses infrastructures cause souvent des désagréments. On se souvient de la bataille des opposants à la ligne THT entre la France et l'Espagne. Une histoire de paysage.
En Islande, c'est une autoroute pour relier la péninsule d'Alftanes à la capitale Reykjavík qui pose problème. L'association Friends of Lava, mouvement proche des écologistes mène un combat sans précédent pour empêcher le début des travaux. La pollution n'est pas en cause. Ni l'argument économique. L'autoroute sera utile et certainement très fréquentée par les riverains. Non, le souci réside dans le tracé choisi. Il passe au cœur d'un territoire colonisé depuis des millénaires... par les Elfes.
Friends of Lava a pour but de préserver les habitats elfiques en Islande. Dans ce pays rude et sauvage, tout ce qui touche au peuple invisible est pris au sérieux. Conséquence, l'association a obtenu un sursis du gouvernement avant le début des travaux. Le projet d'autoroute n'est pas abandonné. Il est simplement mis en veille, le gouvernement acceptant de « laisser un peu de temps aux Elfes pour déménager ». Chez nous, certaines décisions politiques sont hallucinantes. Les Islandais font beaucoup mieux !
PS : pour se faire une idée de l'Islande sans se geler, lisez un roman d'Arnaldur Indridasson (aux éditions Métailié, n'importe lequel !) et vous serez conquis. Pour les paysages grandioses, allez voir « La vie rêvée de Walter Mitty » de Ben Stiller actuellement au cinéma.
PS bis : L'office de tourisme islandais peut me joindre à cette adresse mail : litout@gmail.com

dimanche 5 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Sourire de bonne année

Pour la nouvelle année, parmi mes bonnes résolutions, j'ai décidé d'admettre mes erreurs. Surtout pour faire plaisir à ma femme, désespérée par ma mauvaise foi crasse. A moins que je ne fasse comme Frédéric Lefebvre, ancien ministre et député UMP.
Sur son compte Twitter, le 1er janvier, ce message fait sensation : "Je vous souhaite une excellente année 2014. Que le bonheur et la réussite vous sourisse en cette année d'élections". Sourisse... Fâché avec la littérature française (à la question quel est votre livre préféré il avait répondu "Zadig et Voltaire" comme la marque de vêtements), il l'est également avec la conjugaison du verbe sourire.
Quand on lui fait remarquer l'énorme faute dans ses vœux, plutôt que de reconnaître l'erreur, il tente une explication tirée par les cheveux : son compte a été piraté. Réplique immédiate de plusieurs sceptiques : mais quel est ce hacker bienveillant qui trouve la faille dans un compte Twitter et se contente d'envoyer des vœux aux abonnés ?
La vérité est ailleurs (© Mulder). On la devine dans la suite du communiqué publié par le député. Il y explique que ses équipes ont depuis changé les mots de passe et réduit le nombre de personnes ayant accès à son compte. Comme beaucoup, Frédéric Lefebvre a dû déléguer la corvée de vœux. Laquelle est tombée sur le stagiaire, certainement mal réveillé après une nuit de fiesta.
Donc la prochaine fois que ma femme me prend en défaut, ce sera la faute, au pire d'un pirate, au mieux du stagiaire... Frédéric Lefebvre, encore merci pour cette jurisprudence sourissante.
 

BD - Lady S, espionne et appât


Tout le monde en veut à Lady S. La belle héroïne imaginée par Van Hamme et dessinée par Aymond est en cavale. Heureusement elle a encore quelques alliés du côté des services secrets britanniques. Cachée dans une ferme auberge anglaise, elle doit se faire le plus discrète possible. 
C'est sans compter sur des malfrats qui tentent de braquer une banque en sa présence. Les réflexes prennent le dessus et Lady S met hors d'état de nuire les trois braqueurs. La presse s'empare de l'affaire, Lady S est démasquée. Immédiatement, mafia russe, services secrets français et le sinistre Colonel se précipitent pour l'éliminer. Anglais et Américains en profiteront pour l'utiliser comme appât et faire un peu de vide. 
Un album très bien rythmé, sorte de fausse sortie d'une héroïne qui, pour une fois, termine son aventure presque sereinement.

« Lady S » (tome 9), Dupuis, 12 €

samedi 4 janvier 2014

BD - Le passé de XIII dévoilé dans le tome 22


Pour donner une suite crédible à la série XIII de Van Hamme et Vance, Sente, le nouveau scénariste, n'a pas lésiné sur la profondeur de l'intrigue. C'est le troisième tome du second cycle mais on devine déjà que les rebondissements seront nombreux et haletants. Un peu coincé dans le format (48 pages), il distille ses révélations au compte-gouttes. 

Jones s'éclipse de cet épisode au profit de la rousse et plantureuse Betty. Jason MacLane revient enfin aux USA. Une organisation secrète aux méthodes expéditives veut absolument lui faire recouvrer la mémoire. XIII, avant d'être un espion, était dépositaire d'un secret qui peut ébranler la puissance des USA. 
Une partie historique passionnante, au cœur de la création des premières colonies américaines. Jigounov, le dessinateur, a fondu son trait réaliste dans celui de Vance. Parfois c'est bluffant. Mais attention, deux ou trois cases font plus penser à Bob Morane (époque Coria...) qu'à XIII.

« XIII » (tome 22), Dargaud, 11,99 €

CINEMA - Ben Stiller, rêveur éveillé

  
Il réalise et interprète le rôle principal, Ben Stiller porte sur ses épaules « La vie rêvée de Walter Mitty », jolie parabole sur le dépassement de soi à l'affiche cette semaine.

La vie, la vraie, n'a souvent rien à voir avec un film d'Hollywood. Pas de héros intrépide, encore moins de jolie femme en détresse à sauver. L'existence de Walter Mitty est insipide : travail triste dans les archives photos d'un magazine, célibataire, timide et renfermé. Mais finalement Walter est heureux comme ça. Son secret ? La possibilité de déconnecter de cette morne réalité pour rêver une vie plus exaltante. Mais au lieu de le faire couché en plein sommeil, il a tendance à rêver sa vie dans des endroits publics comme le quai d'une gare ou un ascenseur. Au risque de rater son train ou son étage... Walter pourrait se contenter de ces escapades palliatives si la belle Cheryl ne déboulait pas dans son train-train. Elle vient d'être embauchée dans le service comptabilité du magazine. Walter la croise dans les couloirs, à la machine à café... Elle devient l'héroïne des rêves éveillés de Walter. Mais pour une fois, cela ne lui suffit plus. Walter, fou amoureux à la timidité maladive, n'ose pas déclarer sa flamme. Comme dans un de ses rêves incongrus, il décide de s'inscrire sur le même site de rencontre que Cheryl pour la séduire sans qu'elle sache qu'il est un collègue de travail. Encore faut-il qu'elle le remarque. Son profil manque de relief : voyages : néant, passions : néant...

Volcan et skate-board
Le film de Ben Stiller, son cinquième derrière la caméra, est ouvertement romantique. Le comique américain met un peu ses outrances en sourdine pour camper cet homme, anodin en surface, extraordinaire à l'intérieur. Une belle performance d'acteur, Walter se transformant par la force des choses en véritable aventurier. Le binoclard empoté des premières minutes devient, par amour du travail bien fait (et de la belle Cheryl interprétée par Kristen Wiig), un intrépide routard dévalant les volcans en skate-board ou plongeant dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord depuis un hélicoptère.
Les véritables ennuis de Walter arrivent sous la forme de jeunes technocrates à la barbe parfaitement taillée. Le journal vient d'être racheté. Terminé la parution papier, il faut transformer la vieille institution en site internet. Pour le dernier numéro, la couverture sera signée de Sean O'Connell, archétype du reporter photographe. Mais le négatif choisi est introuvable. Ce sera le fil rouge du film : Walter, responsable de cette perte, va devoir le retrouver, quitte à mouiller sa chemise, voire à la déchirer par moments.
Le tournant du film est marqué par le morceau emblématique du groupe pop canadien Arcade Fire, « Wake Up ». Finis les rêves, Walter doit se réveiller et faire place à l'action. Une transition si spectaculaire que le spectateur est longuement persuadé qu'il s'agit d'une nouvelle séquence onirique qui n'en finit plus. Ben Stiller paye de sa personne, sillonnant le globe, du Groenland à l'Himalaya en passant par l'Islande aux paysages toujours aussi époustouflants. Les effets spéciaux du début (course poursuite dans les rues de New York à la Spiderman mâtinée de Surfer d'argent) ne sont plus nécessaires : la nouvelle vie de Walter Mitty lui donne l'opportunité de connaître enfin les poussées d'adrénaline des grands reporters. Autant d'expériences qui lui permettent d'étoffer sa page de profil sur le site de rencontres du début de film. Mais ça, c'était avant...

vendredi 3 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - De l'importance du sens du coq tricolore...

Superstitieux, les footeux ? Pas plus que le commun des mortels. En revanche, les observateurs du monde du ballon rond (et des comptes en banque bien remplis) le sont, eux. A la limite du pathétique, en découvrant le dernier billet du blog "Panthéon Foot" hébergé par l'Express. "Le coq tricolore est-il une girouette ?", s'interroge le rédacteur.

Et de remarquer, sur le maillot des Bleus, l'orientation changeante du coq. Parfois, il regarde vers l'extérieur. D'autres vers l'intérieur. Une recherche dans les archives photos et tous les spécialistes respirent : le nouveau maillot de l'équipe de France - celui du prochain Mondial au Brésil n arbore un "coq intérieur". C'était le cas en 1998 et en 2000, années victorieuses. Raymond Kopa en 1958 portait lui aussi un coq tourné vers l'intérieur.
Le cas inverse augure une grosse catastrophe. Genre Afrique du Sud et sortie d'Anelka contre l'entraîneur Domenech. Ou fiasco complet en 2008 et élimination dès le 1er tour.
Certains footballeurs ne jouent pas sans leur gri-gri fétiche, comme ces vieilles paires de chaussettes repérables à 10 mètres pour cause d'odeur soutenue, mais le coup du sens du coq, c'est vraiment faire une croix sur le beau jeu et le travail en amont. Si l'affaire s'annonçait aussi simple, les Bleus afficheraient une dizaine d'étoiles à côté de leur coq, tourné dans le bon sens.
A moins que toute cette démonstration ne serve au rédacteur qu'à placer cette savoureuse sortie (de jeu) : "Souhaitons qu'au Brésil, avec un coq bien orienté, nous puissions au moins sortir des poules."

jeudi 2 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Savourez le moment, ça va pas durer...

L'avantage des fêtes de fin d'année, comme de la gueule de bois, c'est que cela dure toujours un peu plus longtemps qu'espéré. Une fois Noël passé, youpi, on remet ça pour le Nouvel an. Et arrivé au premier jour de la nouvelle année, on est comme aspiré dans un trou spatio-temporel qui ralentit le temps.

Déjà, impossible de se lever tôt. Un peu en raison des excès de la veille. Beaucoup car dehors le calme règne, pas de voiture, aucune agitation. Un silence inhabituel, mais typique du jour férié le mieux suivi dans le monde. Pour les repas, inutile de se casser la tête : les restes feront largement l'affaire. Les enfants, toujours en vacances, s'échinent à franchir un niveau supérieur du nouveau jeu vidéo.

A la télé, en sourdine, de vieilles rediffusions sont proposées. On zappe sans conviction de Cléopâtre à un vieux James Bond. Sans oublier le fameux Bêtisier rediffusé pour la 10e fois en deux semaines. Les deux ou trois coups de fil à des parents proches pour les traditionnels vœux constitueront l'effort le plus violent de la journée, du moins celui exigeant le plus de volonté.

Le 1er janvier par son immobilisme chronique semble bien mal choisi pour se lancer dans des résolutions révolutionnaires. Il est si bon de laisser couler les heures sans se soucier du lendemain.

J'espère de tout mon cœur que vous avez savouré ce moment hors du temps où l'on se contente de si peu. Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais j'ai comme l'impression que le retour à la réalité lundi prochain sera particulièrement rude.

Billet paru en dernière page de l'Indépendant le 2 janvier 2014 

Roman - Secrets d'alchimistes à la sauce Loevenbruck

Mais qui se cache sous le pseudonyme de Fulcanelli ? La question lancinante est en filigrane de ce polar d'Henri Loevenbruck.

Alchimie, spiritisme, ésotérisme... Autant de pratiques aujourd'hui désuètes mais qui étaient très à la mode il y a un siècle. Dans ce polar mené tambour battant, Henri Loevenbruck emmène ses lecteurs sur les traces du mystérieux Fulcanelli. Si pour le commun des mortels Fulcanelli ne dit absolument rien, par contre les spécialistes et passionnés de transmutation de plomb en or s'étripent encore (par publications interposées) pour savoir qui se cachait derrière ce pseudonyme. Il a publié deux livres, régulièrement réédités. La légende veut qu'il a également laissé un carnet manuscrit avec le début de sa dernière grande œuvre, contenant des révélations si tonitruantes qu'il a préféré les cacher aux profanes.
Un siècle plus tard, ce mystérieux carnet refait surface dans une enquête policière. Radenac, flic de base, est contacté par la fille d'un riche collectionneur. Elle a retrouvé son père mort dans son fauteuil. A priori une crise cardiaque (il allait sur ses 92 ans). Mais l'héritière remarque qu'un titre manque dans sa collection de livres anciens. Le fameux carnet signé Fulcanelli.
Radenac, cartésien mais surtout séduit par la belle orpheline, demande l'aide de son copain Ari Mackenzie, le héros récurrent des romans de Henri Loevenbruck. Ari, ancien des services secrets français, est une pointure du sujet. Mais il a une théorie : Fulcanelli n'existe pas, c'est l'invention du préfacier et de l'illustrateur des deux livres parus dans les années 20. Donc cet hypothétique carnet, s'il existe, est lui aussi un faux.
Il faudra une succession de meurtres pour que Ari revienne sur ses certitudes. Un homme retrouvé poignardé devant une toile symbolique de l'œuvre de Fulcanelli, dans une vieille église de Séville. Et un autre membre d'une société secrète d'alchimistes, découvert mort dans sa maison de campagne au centre d'une savante et macabre mise en scène. En creusant un peu, Ari parvient même à prouver que le nonagénaire n'a pas cassé sa pipe tout seul. Une accumulation de cadavres pour une enquête entre chasse au trésor et course poursuite pétaradante.

Carnet de moleskine
Tout l'attrait de ce roman est dans l'enquête minutieuse menée par l'auteur sur les multiples hypothèses autour de la véritable identité de Fulcanelli. Et plutôt que de voir l'ensemble avec le regard expert de Mackenzie, il fait intervenir Radenac, totalement néophyte et donc ouvert à toutes les suppositions. Une bonne partie de ces 400 pages est constituée des notes de Radenac sur son carnet de moleskine. Il y passe en revue les différents « fulcanisables », de Eugène Canseliet, le préfacier à Pierre Dujols, libraire en passant par Julien Champagne, l'illustrateur ou Camille Flammarion, célèbre astrologue, ami des précédents et intime avec la famille de Lesseps, les « protecteurs » de Fulcanelli.
Et pour couronner le tout, Henri Loevenbruck n'oublie pas de faire progresser l'histoire d'amour entre le héros et une jolie libraire, Lola, fil rouge des aventures de Mackenzie. Ces deux-là s'aiment trop pour être heureux. A moins que l'adversité ne les rapproche et leur ouvre enfin les yeux...
Michel LITOUT
« Le mystère Fulcanelli », Henri Loevenbruck, Flammarion, 21 €

mercredi 1 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - 2014, année paire



Les superstitieux ne regretteront pas l'année 2013. Certains, notamment les responsables marketing des jeux de hasard, tentent à tout bout de champ de nous faire croire que 13 est le numéro de la chance.
Désolé, c'est l'inverse. Ce n'est pas pour rien s'il n'y a pas de 13e étage dans les buildings américains, ni de place 13 dans les avions ou que quelques magazines n'ont pas de page 13 entre la 12 et la 14 mais une 12bis.
Cette année 2014, je sens qu'elle va être très bénéfique. Mais pour bien la commencer et contrairement à 88% de mes compatriotes, je n'ai pas l'intention de boire une seule goutte d'alcool. Je prévois même de me rendre dans le Var. Avec le secret espoir de me faire contrôler par les gendarmes. Et le maximum de fois. Vous feriez comme moi si vous saviez que pour combattre les fléaux de l'alcool au volant, le préfet du Var a décidé de récompenser tous les automobilistes sobres. Un bon pour 20 euros de carburant d'un côté, une prune et quelques points en moins de l'autre. Le choix est vite fait. D'autant que conduire ivre est réellement dangereux.

A moins de faire comme ce trentenaire charentais intercepté par la maréchaussée au petit matin. Totalement saoul, pour ne pas devoir rentrer chez lui à pied, il décide de voler un véhicule. Notre poivrot prend ce qui lui tombe sous la main : un rouleau-compresseur. A très faible allure (8km/h en vitesse de pointe), il parcours 10 kilomètres avant d'être intercepté. Un périple zigzaguant mais en toute sécurité car même un gros 4x4 ne fait pas le poids face aux cylindres de béton...

Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi 1er janvier 2014 en dernière page de l'Indépendant.