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jeudi 21 novembre 2024

BD - XIII à Moscou


Toujours en délicatesse avec sa mémoire, Jason Mac Lane, alias XIII, navigue entre passé et présent. Désormais animé par Yves Sente (scénario) et Iouri Jigounov (dessin), le héros tatoué quitte Cuba pour la Russie. Dans un jet privé, il vole vers la capitale russe, à la recherche d’une microcassette qu’il aurait cachée, en 1984, dans l’ambassade américaine, la fameuse Spaso House.

En plus de quelques scènes du passé, la BD propose une longue et passionnante course-poursuite dans les rues de Moscou. Car XIII, toujours dans les coups compliqués, se retrouve au centre d’une guerre d’influence en deux services russes, le GRU et le FSB. Le premier, le renseignement militaire, veut prendre le dessus sur la sécurité intérieure.

Un terrain d’action idéal pour Jigounov, successeur de Vance, à l’aise pour dessiner la ville qui l’a vu naître il y a 50 ans. Un album charnière, sur le passé du héros mais qui permet aussi de préciser le prochain thème, très lié à l’actualité, des albums à venir.
« XIII » (tome 29), Dargaud, 48 pages, 13,50 €

lundi 20 août 2018

BD - Le cadavre ambulant de XIII Mystery


Dans la famille «Pas de veine », Alan Smith en impose. Ce personnage secondaire de la saga XIII de Van Hamme et Vance bénéficie à son tour d’un album propre dans la collection XIII Mystery. Le principe : pour chaque album (c’est le 12e), un duo différent de scénariste et de dessinateur raconte la vie avant (et parfois après) d’un personnage secondaire. Alan Smith est un jeune américain, parti combattre au Vietnam. Un jeune homme trop sensible, rapidement horrifié par les exactions de l’armée américaine dans les villages viets.


Une indignation qui ne durera pas très longtemps. Dès sa première mission, son groupe tombe dans une embuscade. Début des déboires. Laissé pour mort sur le champ de bataille, il n’est que finalement blessé. Il est récupéré par un hélicoptère abattu en vol. De nouveau indemne, il décide de mourir pour la patrie et met sa plaque d’identification autour du cou d’un cadavre calciné.

Capturé par les communistes, il est torturé, s’évade et se retrouve impliqué dans un trafic de drogue qui le mène de Hawaï au Costa Verde. Mais alors, qui est ce Alan Smith dans la saga de XIII ? Réponse dans les dernières pages. Écrit par Pecqueur, cette histoire est dessinée par Buchet, très à l’aise dans les scènes de combat.

➤ « XIII Mystery » (tome 12), Dargaud, 12 €

samedi 21 novembre 2015

BD : De Happy à Felicity dans le nouveau XIII Mystery



Pas de nouveauté de la série XIII cette année. Mais les fans de l'amnésique le plus célèbre de la BD pourront toujours se consoler avec le 9e tome de « XIII Mystery », série parallèle indépendante qui brosse les portraits de quelques seconds rôles. Chaque album, indépendant des autres, est réalisé par un scénariste et un dessinateur différent. Cette fois c'est Matz (scénariste du Tueur) et Rossi (dessinateur de WEST) qui osent affronter le monde de XIII. Osent car les duos sont souvent attendus au tournant par les milliers de fans. Ces derniers scrutent le dessin (plus ou moins fidèle à Vance) et le scénario. En choisissant Felicity Brown, les auteurs n'ont pas choisi la facilité. Elle fait partie des « méchantes », souvent en travers de la route du héros. Le récit s'intercale entre les tomes 5 et 9 de la saga originale. La belle vient de faire emprisonner XIII. Elle pense s'être tiré d'affaire en héritant de son riche mari. Mais le FBI la soupçonne d'avoir « anticipé » l'échéance. Il s'ensuit une course poursuite à travers les USA pour aboutir au Costa Verde, au service du colonel Peralta. Une histoire dense, où l'ancienne callgirl Happy se révèle plus humaine qu'il n'y paraît. Rossi, au dessin, s'est approprié la belle, mais est très fidèle aux personnages originaux comme de Préseau.

« XIII Mystery » (tome 9), Dargaud, 11,99 €

mardi 11 août 2015

BD - Un dessinateur sachant parodier


Michel Rodrigue a de la suite dans les idées. Ce dessinateur, expert en style franco-belge, a débuté à la fin des années 80 en participant à un album collectif de parodie d'Astérix. Il a par la suite acquis ses lettres de noblesse en reprenant les aventures de Clifton puis celles de Cubitus. Ce milieu de la BD, il adore et maîtrise à la perfection. Il a donc délaissé, le temps de cet album hors collection, ses personnages préférés pour signer une « parodie » loufoque et bourrée de clins d'œil. 
Le gros de l'album est le mélange improbable de l'univers de Thorgal et de XIII. L'enfant des étoiles, Thoraxe, adopté par un clan viking, tente de séduire la belle Aarissa. Mais un inconnu débarque un matin, un amnésique, beau comme un dieu et tatoué sur l'épaule d'un énigmatique « XIII & 1/2 » Les deux héros vont s'écharper comme le montre la couverture, parodie elle aussi de l'album d'Astérix, « La zizanie ». 
Rodrigue n'étant pas avare de caricatures dans ce 46 pages, glisse quelques figures incontournables du 9e art qui en prennent pour leur grade. Alix et Enak, en couple homo aux relations assez troubles, le professeur Tournesol en mode Léonard, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles ou Michel Vaillant en preux chevalier. On a même droit à la participation de Dark Vador et du troll Hébus de l'univers de Troy
Un album à lire en deux temps. Premièrement profitez de l'histoire et des dialogues parfois surréalistes, puis reprenez chaque planche et cherchez les « petites bêtes » comme Blacksad, Cubitus ou l'hommage à la série Croisade de Jean Dufaux qui signe la préface de cette désopilante « Parodie ».
« La parodie » de Michel Rodrigue, Lombard, 12 €

lundi 6 juillet 2015

BD - Avec Jean Van Hamme, beaucoup, un peu et pas du tout

Scénariste prolifique et abonné aux gros succès éditoriaux, Jean Van Hamme est triplement d'actualité. Omniprésent dans son autobiographie, il n'est que co-scénariste de Rani et simple superviseur de la série XIII Mystery, issue de sa saga imaginée avec Vance.

Comment un ingénieur commercial, promis aux plus hautes fonctions dans la multinationale Philips, se retrouve simple scénariste de BD dans les années 70 ? Ce mystère est en partie résolu dans « Mémoires d'écriture », autobiographie de Jean Van Hamme richement illustrée de quelques dessins inédits ou rares. En fait, quand on lui propose début 1976 le poste de directeur général adjoint de Philips Mexique, il craque : « Je venais d'avoir 37 ans, était-ce là l'avenir dont rêvait l'adolescent que j'avais été ? Allais-je passer à côté de la vie pour laquelle je me sentais fait ? » Il abandonne le confort de son somptueux bureau avec « fauteuil basculant plein cuir » pour l'écriture. Il ambitionne d'écrire des best-sellers. De devenir riche et célèbre... Cela ne se passera pas exactement comme cela, mais au final il vivra bien de sa plume. Et très confortablement. Dans l'ordre, il imaginé Thorgal avec Rosisnski, XIII pour William Vance, Largo Winch avec Philippe Francq. Trois des séries les plus vendues de ces trente dernières années. Il reprend Blake et Mortimer et lance d'autres héros, moins connus mais tout aussi passionnants pour les amateurs de BD de détente comme Lady S ou Wayne Shelton. Le récit de cette vie d'écriture manque parfois un peu de modestie. Les millions d'albums vendus font parfois des dommages collatéraux. Mais Van Hamme n'enjolive pas son histoire. Au contraire, il n'est pas tendre pour quelques confrères qui l'ont pris de haut à ses débuts.


On retrouve Jean Van Hamme à la base du scénario de Rani dont le quatrième tome vient de paraître. C'est pourtant Alcante qui est crédité en couverture. Normal, Rani est un feuilleton télé. Ecrit par Jean Van Hamme et donc adapté par son jeune protégé. Marc Vallès au dessin rend Rani encore plus belle que l'originale (l'actrice Mylène Jampanoï). La jeune Française, après avoir été condamnée à mort, a changé d'identité, s'est retrouvée fille de joie en Inde et dans ce quatrième volet tape dans l'oeil du maharaja de Sandrapur. De l'épopée historique, bourrée de rebondissements et de retrouvailles émouvantes.


Par contre Jean Van Hamme n'est pour rien dans le 8e volet de la série dérivée « XIII Mystery ». Il se contente de choisir les duo qui vont donner un prolongement aux existences des personnages secondaires de l'univers du célèbre amnésique. Martha Shoebridge, l'ancien médecin alcoolique qui a soigné XIII dans le premier album, avait déjà croisé la route du président Sheridan. Frank Giroud signe le scénario, Colin Wilson le dessin. Martha, jeune médecin, a le malheur de tomber amoureuse de ce jeune loup d ela politique. Il va honteusement profiter d'elle pour régler un petit problème. Ça la détruira.

« Mémoires d'écriture », Bamboo, 15,90 euros

« Rani » (tome 4), Le Lombard, 14,45 euros

« XIII Mystery » (tome 8), Dargaud, 11,99 euros 
 

dimanche 13 juillet 2014

BD - Les sacrifices de Betty


Sympathique et très sexy personnage récurrent de la série XIII, Betty Barnowsky se retrouve sur le devant de la scène dans le 7e opus de XIII Mystery. Lancées en parallèle à la reprise de la saga d'espionnage imaginée par Vance et Van Hamme, ces histoires complètes se penchent sur les personnages secondaires, comme pour donner aux fans plus d'éléments pour mieux comprendre cet univers si riche en péripéties. Une simple opération marketing pour certains râleurs. Si le travail était bâclé, ce serait certainement vrai, mais chaque titre est d'une très grande qualité. 
Cette fois ce sont Callède et Vallée qui « récupèrent » Betty à la fin de l'album « Rouge Total ». La belle militaire, encore toute émotionnée de ses aventures au San Miguel en pleine rébellion des SPADS et de ses rencontres avec XIII et le Marquis de Préseau, vient d'être décorée par le président des USA en personne. Mais ce n'est pas encore l'heure du repos pour la bouillante rousse. Elle va rempiler pour finir le travail en compagnie du général Carrington. Une mission risquée qui va rapidement tourner à la débâcle. On en apprend un peu sur le passé de Betty, sa propension à craquer pour les beaux mecs et aussi comment elle a définitivement tourné la page avec le distingué Marquis. Sylvain Vallée, au dessin, excelle dans ce style réaliste parfaite symbiose entre les styles de Vance et Giraud.

« XIII Mystery » (tome 7), Dargaud, 11,99 €

samedi 4 janvier 2014

BD - Le passé de XIII dévoilé dans le tome 22


Pour donner une suite crédible à la série XIII de Van Hamme et Vance, Sente, le nouveau scénariste, n'a pas lésiné sur la profondeur de l'intrigue. C'est le troisième tome du second cycle mais on devine déjà que les rebondissements seront nombreux et haletants. Un peu coincé dans le format (48 pages), il distille ses révélations au compte-gouttes. 

Jones s'éclipse de cet épisode au profit de la rousse et plantureuse Betty. Jason MacLane revient enfin aux USA. Une organisation secrète aux méthodes expéditives veut absolument lui faire recouvrer la mémoire. XIII, avant d'être un espion, était dépositaire d'un secret qui peut ébranler la puissance des USA. 
Une partie historique passionnante, au cœur de la création des premières colonies américaines. Jigounov, le dessinateur, a fondu son trait réaliste dans celui de Vance. Parfois c'est bluffant. Mais attention, deux ou trois cases font plus penser à Bob Morane (époque Coria...) qu'à XIII.

« XIII » (tome 22), Dargaud, 11,99 €

lundi 4 novembre 2013

BD - Autour de XIII, le mystère continue


Énorme succès de librairie de ces dernières années, la saga de XIII n'en finit plus de faire des petits. On croyait la série imaginée par
Van Hamme et Vance terminée, mais Yves Sente et Jigounov ont relancé le personnage dans un second cycle. Et pour les fans de la première heure, Van Hamme a proposé à différents auteurs d'imaginer les parcours de quelques personnages secondaires de la série initiale. « XIII Mystery », après des récits complets consacrés à la Mangouste, le colonel Amos ou la sculpturale Jones, se penche sur la brève et triste existence de Billy Stockton. Le blond jeune homme aide Rowland à s'évader à la fin du 3e épisode. XIII abandonne son cadavre dans le désert, Laurent-Frédéric Bollée et Steve Cuzor nous racontent son histoire. Orphelin à 4 ans, le petit Billy est confié à de lointains parents, bouseux de l'Amérique profonde. Il y sera persécuté, développant un caractère revanchard et très perturbé. Une BD beaucoup plus noire que les précédentes, servie par le dessin réaliste de Steve Cuzor, très près proche de celui de Vance.

« XIII Mystery » (tome 6), Dargaud, 11,99 €


samedi 5 janvier 2013

BD - Les héros font de la résistance

Blake et Mortimer, Alix, Michel Vaillant, Lucky Luke... Cela fait plus d'un demi-siècle que ces personnages de BD vivent des aventures trépidantes. Ils n'ont pas pris une ride. Leurs créateurs par contre ont tous passé la main à des auteurs plus jeunes. Ces derniers ont modernisé les séries tout en restant fidèles à l'univers d'origine.  


Que sont devenus les héros des bandes dessinées de notre jeunesse ? Ils n'ont pas pris une ride, toujours prêts à partir à l'aventure pour mettre hors de nuire les « méchants ». Le temps n'a pas de prise sur les personnages de papier. De Blake et Mortimer à Alix en passant par Astérix ou Spirou, ils ont normalement l'âge de partir à la retraite mais n'ont toujours pas raccroché. Leurs « papas » d'origine ont souvent raccroché leur plume depuis des lustres, mais succès oblige les maisons d'éditions ont trouvé des accords avec les ayants-droit pour prolonger les sagas, à l'exception notable de Tintin, Hergé a refusé que son personnage lui survive. 

En cette fin d'année 2012, une salve de titres de « grands anciens » envahit les rayons des librairies. Premier à tirer (toujours plus vite que son ombre), Lucky Luke dès octobre. Le cowboy solitaire animé par Morris durant près de 70 aventures, a changé de dessinateur. Achdé se charge de faire vivre l'éternel duel entre le héros et l'irrésistible quatuor des Dalton. Le succès d'une reprise doit beaucoup à la qualité du scénario. Lucky Luke à ce niveau bénéficie de ce qui se fait de mieux avec le duo Pennac Benacquista. Deux écrivains de renom au service d'une série où l'ombre de Goscinny plane toujours. 
Les deux autres grosses sorties de la fin d'année (le tirage de base est largement supérieur à celui du prix Goncourt) est à mettre à l'actif de Yves Sente, repreneur attitré des plus gros best-sellers du 9e art. En moins d'un mois il aligne un Blake et Mortimer (« Le serment des cinq lords ») et un XIII (« L’appât »). Les deux héros de Jacobs, nés en 1946 dans les pages de l'hebdomadaire Tintin, symboles du style british, sont figés dans les années 50. Juillard dessine cet épisode après Ted Benoit ou René Sterne. 
Plus jeune, XIII a pulvérisé des records de vente durant les années 80. L'espion imaginé par Van Hamme et Vance, a repris du service toujours grâce à Yves Sente et Jigounov au dessin.
Si la BD est un secteur économique florissant, elle le doit beaucoup à ces héros indémodables. Pour preuve la résurrection de Michel Vaillant ou  Iznogoud cette année. Et le meilleur est à venir en 2013. Spirou fête ses 75 ans dans un feu d'artifices de parutions alors qu'Astérix, pour la première fois ne sera plus dessiné par Uderzo. Ferri (scénario) et Conrad (dessin) auront la lourde tâche de relancer le Gaulois le plus célèbre de la planète.   
Dossier paru dans Bol d'Air, supplément culturel de l'Indépendant.

mardi 11 décembre 2012

BD - Les héros font de la résistance

Blake et Mortimer, Alix, Michel Vaillant, Lucky Luke... Cela fait plus d'un demi-siècle que ces personnages de BD vivent des aventures trépidantes. Ils n'ont pas pris une ride. Leurs créateurs par contre ont tous passé la main à des auteurs plus jeunes. Ces derniers ont modernisé les séries tout en restant fidèles à l'univers d'origine.  


Que sont devenus les héros des bandes dessinées de notre jeunesse ? Ils n'ont pas pris une ride, toujours prêts à partir à l'aventure pour mettre hors de nuire les « méchants ». Le temps n'a pas de prise sur les personnages de papier. De Blake et Mortimer à Alix en passant par Astérix ou Spirou, ils ont normalement l'âge de partir à la retraite mais n'ont toujours pas raccroché. Leurs « papas » d'origine ont souvent raccroché leur plume depuis des lustres, mais succès oblige les maisons d'éditions ont trouvé des accords avec les ayants-droit pour prolonger les sagas, à l'exception notable de Tintin, Hergé a refusé que son personnage lui survive. 

En cette fin d'année 2012, une salve de titres de « grands anciens » envahit les rayons des librairies. Premier à tirer (toujours plus vite que son ombre), Lucky Luke dès octobre. Le cowboy solitaire animé par Morris durant près de 70 aventures, a changé de dessinateur. Achdé se charge de faire vivre l'éternel duel entre le héros et l'irrésistible quatuor des Dalton. Le succès d'une reprise doit beaucoup à la qualité du scénario. Lucky Luke à ce niveau bénéficie de ce qui se fait de mieux avec le duo Pennac Benacquista. Deux écrivains de renom au service d'une série où l'ombre de Goscinny plane toujours. 

Les deux autres grosses sorties de la fin d'année (le tirage de base est largement supérieur à celui du prix Goncourt) est à mettre à l'actif de Yves Sente, repreneur attitré des plus gros best-sellers du 9e art. En moins d'un mois il aligne un Blake et Mortimer (« Le serment des cinq lords ») et un XIII (« L’appât »). Les deux héros de Jacobs, nés en 1946 dans les pages de l'hebdomadaire Tintin, symboles du style british, sont figés dans les années 50. Juillard dessine cet épisode après Ted Benoit ou René Sterne. 

Plus jeune, XIII a pulvérisé des records de vente durant les années 80. L'espion imaginé par Van Hamme et Vance, a repris du service toujours grâce à Yves Sente et Jigounov au dessin.

Si la BD est un secteur économique florissant, elle le doit beaucoup à ces héros indémodables. Pour preuve la résurrection de Michel Vaillant ou  Iznogoud cette année. Et le meilleur est à venir en 2013. Spirou fête ses 75 ans dans un feu d'artifices de parutions alors qu'Astérix, pour la première fois ne sera plus dessiné par Uderzo. Ferri (scénario) et Conrad (dessin) auront la lourde tâche de relancer le Gaulois le plus célèbre de la planète.   

Dossier paru dans Bol d'Air, supplément culturel de l'Indépendant. 

- Yves Sente, le serial-repreneur 

- 2013, l'année Groom