Sympathique et très sexy personnage récurrent de la série XIII, Betty Barnowsky se retrouve sur le devant de la scène dans le 7e opus de XIII Mystery. Lancées en parallèle à la reprise de la saga d'espionnage imaginée par Vance et Van Hamme, ces histoires complètes se penchent sur les personnages secondaires, comme pour donner aux fans plus d'éléments pour mieux comprendre cet univers si riche en péripéties. Une simple opération marketing pour certains râleurs. Si le travail était bâclé, ce serait certainement vrai, mais chaque titre est d'une très grande qualité.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 13 juillet 2014
BD - Les sacrifices de Betty
Sympathique et très sexy personnage récurrent de la série XIII, Betty Barnowsky se retrouve sur le devant de la scène dans le 7e opus de XIII Mystery. Lancées en parallèle à la reprise de la saga d'espionnage imaginée par Vance et Van Hamme, ces histoires complètes se penchent sur les personnages secondaires, comme pour donner aux fans plus d'éléments pour mieux comprendre cet univers si riche en péripéties. Une simple opération marketing pour certains râleurs. Si le travail était bâclé, ce serait certainement vrai, mais chaque titre est d'une très grande qualité.
vendredi 30 novembre 2012
Roman - Betty, l'ensorcelante d'Islande
mercredi 2 novembre 2011
Roman - Betty l'ensorceleuse, polar à la Simenon d'Arnaldur Indridason
Dans la froideur de l'Islande, le machiavélisme d'une femme trop belle fait plusieurs victimes. Un polar « à la Simenon » par Arnaldur Indridason.
Depuis « La cité des jarres », son premier polar publié en France, Arnaldur Indridason s'est imposé comme un maître du polar nordique. Il ne vient pas de Suède mais d'Islande, un pays encore plus dur et froid. L'hiver arctique sans fin a des conséquences très néfastes sur le moral des habitants de cette vaste île volcanique perdue dans l'Atlantique Nord. Son héros récurrent, par exemple, le commissaire Erlendur Sveinsson, est l'exact opposé d'un joyeux boute-en-train. Dans « Betty », polar écrit en 2003 soit avant l'apparition d'Erlendur, Arnaldur Indridason semble vouloir rendre un hommage à Simenon, maître du roman policier sombre, aux ambiances lourdes de sous-entendus, de non-dits et de machiavélisme.Betty, une apparition
Le narrateur est en garde à vue. La police l'accuse de meurtre. Il reste muré dans son silence. Refuse de collaborer. Et se souvient. Le texte alterne courtes scènes d'interrogatoire et longs retours en arrière pour planter le cadre de ce drame. Tout débute quand Betty fait son apparition dans une salle de conférence. Il y était question de quotas de pêches européens, la spécialité du narrateur après ses études juridiques. Betty est la femme d'un riche armateur islandais. Betty est ensorcelante. « Elle avait une robe moulante avec de minces bretelles qui laissaient voir ses gracieuses omoplates, son abondante chevelure brune lui retombait sur les épaules et ses yeux étaient enfoncés, bruns avec une pointe de blanc qui étincelait. Et quand elle souriait... » Le coup de foudre est immédiat, la suite de plus en plus torride, « J'essayais de feindre l'indifférence, plus exactement j'essayais de ne pas la fixer. Ses seins étaient petits et on devinait les mamelons qui pointaient sous la robe. » Betty est là pour proposer un travail, se mettre au service de son mari, pêcheur ambitieux, malheureusement limité quand il s'agit de négocier des quotas avec les instances de la communauté européenne.
Femme fatale
La femme au service du mari se révèle être aussi une femme battue. Et au bout de quelques semaines elle va tomber dans les bras de ce narrateur qui aujourd'hui semble vouloir la défendre tout en la haïssant. Que s'est-il passé exactement entre ce trio classique ? Le lecteur le découvre par petites touches, avec une prouesse de l'auteur qui parvient à placer un coup de théâtre au milieu de son texte. Une petite révélation qui renverse toutes les suppositions que l'on commençait à envisager. Betty se révèle alors véritablement machiavélique.
Ce roman policier de jeunesse est beaucoup plus classique que les suivants signés par Arnaldur Indridason. On n'y retrouve pas la rudesse du pays qui fait tout le « charme » de la série des Erlendur. Mais cela reste une intrigue efficace, parfaitement menée, totalement dépendante du personnage de Betty. Une femme fatale qui risque d'être longtemps présente dans vos rêves, avant que ces derniers ne se transforment en cauchemars.
« Betty » de Arnaldur Indridason, Métailié Noir, 18 €


