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dimanche 23 octobre 2022

BD - Michel Vaillant se souvient de la course d'Indianapolis en 1966


Jean Graton est mort début 2021 mais l’univers de son personnage fétiche, Michel Vaillant, est toujours aussi vivace. En plus du fond (70 albums entre 1959 et 2007) et de la reprise de la série titre, vient s’ajouter Michel Vaillant Légendes. 


Des histoires se déroulant dans le passé. Le premier tome propulse le lecteur à Indianapolis en 1966. 

Une course très mouvementée, analysée par Lapière et dessinée par Dubreuil. Se greffe aux exploits sportifs une intrigue policière simple mais efficace.

« Michel Vaillant Légendes » (tome 1), Dupuis - Graton, 16,50 €


mardi 18 mars 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Vrrraoooum...

La nouvelle saison de Formule 1 a débuté hier en Australie. Comme chaque année, la réglementation a énormément changé. En plus de l'adjonction de l'électrique, la puissance des moteurs à explosion est moindre. Une nouveauté qui fait jaser.
En leur imposant de passer de 8 à 6 cylindres, la Fédération internationale de l'automobile a chamboulé l'un des charmes de la F1 : le hurlement des moteurs. La mélodie précisent immédiatement les puristes. Tout au long de la course, les commentateurs ne cessent pas de regretter le vacarme du V8, trouvent des accents ridicules au V6. En fait, il produit deux fois moins de décibels. Si discret que l'on entend désormais les pneus crisser dans les virages, autre bruit qui fait se hérisser les poils des fondus de vitesse. Bizarre comme ces passionnés restent aussi les plus conservateurs.
Il est vrai qu'en matière de course automobile, le "plus gros, plus fort, plus vite" a longtemps été la seule ligne de conduite. Alors forcément, les nouvelles monoplaces avec leur murmure de tondeuses à gazon font un peu moins rêver les amateurs de "Vrrraoooum... », ces énormes onomatopées qui accompagnaient les images de la BD Michel Vaillant de Jean Graton. De toute manière, dans quelques années les moteurs seront tous électriques (comme c'est déjà le cas dans le dernier titre de la série reprise par Lapière et Bourgne).
Les amateurs de F1 devront se contenter des grincements de caoutchouc sur le bitume et d'un petit "BBzzzzzz" au niveau des roulements. Des grondements des V12 d'une époque révolue ne subsistent plus qu'un vague souvenir. Du temps où le pétrole dirigeait le sport automobile... et le monde.

Chronique "De choses et d'autres" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant. 

mercredi 18 décembre 2013

BD - Michel Vaillant fait des étincelles


Michel Vaillant au volant d'une voiture électrique ! Non, vous ne rêvez pas. Le héros de Jean Graton, aux voitures pétaradantes et vrombissantes, change de catégorie. Terminées les odeurs d'essence, place aux batteries aseptisées. Mais le champion automobile, repris par Denis Lapière (scénario) et Bourgne (dessin), ne va pas faire ses courses au Shopi en Autolib dans cet album intitulé « Voltage ». Il s'installe dans un prototype effilé et tente de battre le record de vitesse absolu. Objectif : plus de 700 km/h sur le lac salé, mieux qu'un moteur à explosion. Le volet technique de l'histoire (inspiré par l'écurie Venturi détentrice du vrai record) laisse cependant souvent la place aux déboires familiales du héros. 
Un père qui ne veut pas entendre parler de ces nouvelles technologies, un fils rebelle rejetant l'héritage, une femme inquiète et jalouse, des concurrents prêts à tout pour le faire échouer, une journaliste aussi jolie qu'intrigante... La vie de Michel Vaillant n'est pas toujours rose. Heureusement il parvient à oublier l'ensemble de ses soucis en prenant le volant. Nous, plus simplement, c'est en lisant ses aventures que cela va mieux.

« Michel Vaillant » (tome 2), Graton, 15,50 €

dimanche 6 janvier 2013

BD : Michel Vaillant, de père en fils



Il a fait rêver les petits garçons dès qu'ils ont pu s'imaginer au volant d'un bolide. A grand renfort de bruitage à base de « VROOOAAAR ! » étalé sur toute la largeur de la page, Michel Vaillant représente l'idéal sportif dans toute sa splendeur. Premiers tours de roues en 1959 avec Jean Graton aux manettes. Pilote de Formule 1 pour la marque Vaillante, Michel côtoiera le milieu de la course automobile au fil des décennies. Il donnera l'envie de courir à un gamin nommé Alain Prost... Chaque épisode met en scène de véritables pilotes et des voitures réelles. Une bible pour tout passionné de sport auto. Si Michel Vaillant doit en être à sa 50e saison en Formule 1, il n'a presque pas vieilli. Miracle de cette BD qui ralentit le temps. Mais il n'est plus le jeune pilote impétueux des premières années. Michel Vaillant c'est aussi une saga familiale. Un aspect moins vrombissant mais essentiel de la série. Jean Graton a longtemps confié le dessin de la série à un studio de dessinateurs anonymes. Signe des temps, son fils, Philippe, gardien du temple et de la marque, a décidé de modifier les règles pour lancer en novembre dernier le premier tome d'une nouvelle saison. « Au nom du père » est une histoire écrite avec la collaboration de Denis Lapière, un pro du scénario (Alter Ego, Tif et Tondu) avec des dessins de Bourgne et Benéteau. Michel Vaillant s'est marié et a un fils. Ce dernier, pensionnaire dans une école suisse cause bien des problèmes à son père. Le premier de la lignée à se rebeller et rejeter l'entreprise familiale. Un album plus humain que les précédents. Tout en gardant le côté compétition automobile au plus près de la réalité. La reprise réussie par excellence. 

samedi 5 janvier 2013

BD - Les héros font de la résistance

Blake et Mortimer, Alix, Michel Vaillant, Lucky Luke... Cela fait plus d'un demi-siècle que ces personnages de BD vivent des aventures trépidantes. Ils n'ont pas pris une ride. Leurs créateurs par contre ont tous passé la main à des auteurs plus jeunes. Ces derniers ont modernisé les séries tout en restant fidèles à l'univers d'origine.  


Que sont devenus les héros des bandes dessinées de notre jeunesse ? Ils n'ont pas pris une ride, toujours prêts à partir à l'aventure pour mettre hors de nuire les « méchants ». Le temps n'a pas de prise sur les personnages de papier. De Blake et Mortimer à Alix en passant par Astérix ou Spirou, ils ont normalement l'âge de partir à la retraite mais n'ont toujours pas raccroché. Leurs « papas » d'origine ont souvent raccroché leur plume depuis des lustres, mais succès oblige les maisons d'éditions ont trouvé des accords avec les ayants-droit pour prolonger les sagas, à l'exception notable de Tintin, Hergé a refusé que son personnage lui survive. 

En cette fin d'année 2012, une salve de titres de « grands anciens » envahit les rayons des librairies. Premier à tirer (toujours plus vite que son ombre), Lucky Luke dès octobre. Le cowboy solitaire animé par Morris durant près de 70 aventures, a changé de dessinateur. Achdé se charge de faire vivre l'éternel duel entre le héros et l'irrésistible quatuor des Dalton. Le succès d'une reprise doit beaucoup à la qualité du scénario. Lucky Luke à ce niveau bénéficie de ce qui se fait de mieux avec le duo Pennac Benacquista. Deux écrivains de renom au service d'une série où l'ombre de Goscinny plane toujours. 
Les deux autres grosses sorties de la fin d'année (le tirage de base est largement supérieur à celui du prix Goncourt) est à mettre à l'actif de Yves Sente, repreneur attitré des plus gros best-sellers du 9e art. En moins d'un mois il aligne un Blake et Mortimer (« Le serment des cinq lords ») et un XIII (« L’appât »). Les deux héros de Jacobs, nés en 1946 dans les pages de l'hebdomadaire Tintin, symboles du style british, sont figés dans les années 50. Juillard dessine cet épisode après Ted Benoit ou René Sterne. 
Plus jeune, XIII a pulvérisé des records de vente durant les années 80. L'espion imaginé par Van Hamme et Vance, a repris du service toujours grâce à Yves Sente et Jigounov au dessin.
Si la BD est un secteur économique florissant, elle le doit beaucoup à ces héros indémodables. Pour preuve la résurrection de Michel Vaillant ou  Iznogoud cette année. Et le meilleur est à venir en 2013. Spirou fête ses 75 ans dans un feu d'artifices de parutions alors qu'Astérix, pour la première fois ne sera plus dessiné par Uderzo. Ferri (scénario) et Conrad (dessin) auront la lourde tâche de relancer le Gaulois le plus célèbre de la planète.   
Dossier paru dans Bol d'Air, supplément culturel de l'Indépendant.

vendredi 14 décembre 2012

BD - Michel Vaillant, de père en fils

Il a fait rêver les petits garçons dès qu'ils ont pu s'imaginer au volant d'un bolide. A grand renfort de bruitage à base de « VROOOAAAR ! » étalé sur toute la largeur de la page, Michel Vaillant représente l'idéal sportif dans toute sa splendeur. Premiers tours de roues en 1959 avec Jean Graton aux manettes. Pilote de Formule 1 pour la marque Vaillante, Michel côtoiera le milieu de la course automobile au fil des décennies. Il donnera l'envie de courir à un gamin nommé Alain Prost... Chaque épisode met en scène de véritables pilotes et des voitures réelles. 

Une bible pour tout passionné de sport auto. Si Michel Vaillant doit en être à sa 50e saison en Formule 1, il n'a presque pas vieilli. Miracle de cette BD qui ralentit le temps. Mais il n'est plus le jeune pilote impétueux des premières années. Michel Vaillant c'est aussi une saga familiale. Un aspect moins vrombissant mais essentiel de la série. Jean Graton a longtemps confié le dessin de la série à un studio de dessinateurs anonymes. 

Signe des temps, son fils, Philippe, gardien du temple et de la marque, a décidé de modifier les règles pour lancer en novembre dernier le premier tome d'une nouvelle saison. « Au nom du père » est une histoire écrite avec la collaboration de Denis Lapière, un pro du scénario (Alter Ego, Tif et Tondu) avec des dessins de Bourgne et Benéteau. Michel Vaillant s'est marié et a un fils. Ce dernier, pensionnaire dans une école suisse cause bien des problèmes à son père. Le premier de la lignée à se rebeller et rejeter l'entreprise familiale. 

Un album plus humain que les précédents. Tout en gardant le côté compétition automobile au plus près de la réalité. La reprise réussie par excellence.  

lundi 6 octobre 2008

BD - Vraoummmm !!!! Tiens, Michel Vaillant vient de passer...


Prévue en 20 volumes, l'intégrale des aventures de Michel Vaillant permettra à bien des « quinquas » de replonger dans ces enquêtes menées sur les chapeaux des roues. Une réédition chronologique, avec pour chaque grande aventures des commentaires de Jean Graton en personne. 

Il explique par exemple qu'il s'est inspiré du cascadeur Gil Delamare pour le premier titre, « Les casse-cou » datant de 1962. De longs récits de 62 pages chacun, mêlant courses automobiles et enquêtes policières. La dernière, « Le retour de Steve Warson », se passant en partie à Amsterdam, est une classique du genre. Une série souvent décriée mais qui mérite une redécouverte. Notamment pour ses premiers titres où le dessin de Graton n'avait pas encore trop perdu de sa souplesse.

« Michel Vaillant » (intégrale, tome 3), Lombard, 224 pages, 24,50 € 

mardi 8 août 2006

BD - Michel Vaillant contre le grand capital


Michel Vaillant est toujours dans la course. Jean Graton, le dessinateur créateur de ce héros de BD ayant fait rêvé plusieurs générations de lecteurs de 7 à 77 ans (la série passait dans le journal de Tintin) a passé la main. Son fils, Philippe, assure le scénario alors que le dessin est réalisé par un studio fidèle au style originel. Délaissant les circuits de Formule 1, Michel en compagnie de Steve Warson est engagé sur le rallye d’Orient en Turquie. Avec son buggy au moteur révolutionnaire il est sur le point de gagner une nouvelle spéciale quand il est obligé de quitter la route pour éviter un enfant errant au milieu de la piste. Le pilote au grand coeur, va prendre l’enfant sous son aile, tenter de découvrir d’où il vient et l’aider à retrouver sa famille. Une histoire très réaliste puisque en plus de l’intervention de personnages réels comme René Metge, le scénario va lever le voile sur le travail des enfants dans les pays émergents. Une thématique courageuse dénonçant les pratiques de certains constructeurs automobiles... (Graton Editeur, 10 €)