Super production américano-chinoise, "Dragon Blade" ne lésine pas sur les moyens pour en mettre plein la vue aux spectateurs. Des milliers de figurants, des décors gigantesques, une distribution avec des têtes d'affiche internationales : ce film historique prouve une nouvelle fois que la Chine a définitivement abandonné son repli sur soi et que le pays est prêt à conquérir le monde. Avec un bémol, les scènes de combats dont les locaux sont si friands, sont un peu longuettes pour le public occidental. De même, les raccourcis scénaristiques et le jeu appuyé des acteurs donnent une impression étrange. John Cusack, en général romain est assez crédible. Adrien Brody, méchant de service, en fait des tonnes. Il parvient à allier regard qui tue et bouclettes au vent. Il est toujours parfait même quand s'agit de surjouer : n'oublions pas qu'il a remporté un Oscar. Et bien avant Leonardo DiCaprio...
Reste la vedette ultime, celle qui fait le lien entre les deux mondes. Jackie Chan multiplie les tournages. A Hollywood et en Chine. Cette histoire est taillée pour lui. Il interprète un général chinois qui n'a qu'un mot à la boucher : paix. Avec ses hommes, il fait la police le long de la route de la soie. Il sépare tribus nomades, troupes chinoises et hordes Huns, dénouant les tensions grâce à son sabre, son bouclier et surtout son éloquence. Tombé dans un piège (sa philosophie pacifique ne lui occasionne pas que des amis), il est condamné aux travaux forcés. Il doit reconstruire une cité fortifiée. Cité attaquée par les légionnaires romains de Lucius (John Cusack). Cela donnera un premier combat sans effusion de sang. Les deux soldats vont se mesurer, se comprendre, s'apprécier, s'entraider. Le discours sous-jacent est expliqué à plusieurs reprises : "transforme tes ennemis en amis". Généralement cela marche, sauf quand on, tombe sur un super-méchant comme Tiberius (Adrien Brody). Cette fois, le combat sera sans issue. Dans le DVD comme le blu-ray, un making-of de 20 minutes raconte les conditions dantesques du tournage (plus de 120 jours dans le désert), les longues préparations pour fabriquer armures et accessoires et comment est venue l'idée à Daniel Lee de raconter cette histoire de la rencontre entre l'aigle romain et le dragon chinois, en 45 avant Jésus-Christ. "Dragon Blade", Studiocanal, 14,99 euros.
Certains comédiens n'exercent ce métier que pour briller. Ils rêvent du haut de l'affiche, de leur nom en lettres gigantesques, de récompenses suprêmes, de fans en délire. Malheureusement, pour l'immense majorité d'entre eux, leur égo démesuré ne va pas forcément de pair avec une notoriété planétaire. Leonardo DiCaprio est talentueux. Personne n'en doute. Mais il n'avait jamais obtenu la petite statuette américaine. Comme pour conjurer le sort, il accepte le rôle principal particulièrement physique de « The Revenant ». Il enchaîne les rencontres avec la presse du monde entier avec deux anecdotes répétées inlassablement : j'ai dormi dans la carcasse d'un cheval mort et mangé du foie de bison cru. A l'écran ses péripéties paraissent longuettes, mais marchent à la perfection. Pourtant Matt Damon dans « Seul sur Mars » ou Eddie Redmayne et son extraordinaire transformation dans « The Danish Girl » auraient largement mérité eux aussi de monter sur scène dans la nuit de dimanche à lundi. Deux soirs avant, Catherine Frot reçoit enfin le césar. Toujours nommée, jamais récompensée, l'actrice n'a jamais désespéré de l'emporter. Pourtant elle aurait pu elle aussi rater la marche supérieure face aux performances de Cécile de France dans « La belle saison » ou de Loubna Abidar dans « Much loved ». Deux films plus politiques (libération des femmes et prostitution au Maroc) que la comédie de Xavier Giannoli sur cette Castafiore (« Margueritte ») à la voix de casserole. Finalement, Frot et DiCaprio, même combat, même victoire.
Dans la catégorie 'film social', il y a les réalisations optimistes (majoritaires) et puis d'autres qui ne font aucunes concessions avec la dure réalité. 'Je ne suis pas un salaud' d'Emmanuel Finkiel est le prototype de cette seconde catégorie. Le monde décrit durant ces 1 h 50 est sans espoir. Le personnage principal, Eddie (Nicolas Duvauchelle), chômeur, alcoolique, violent, imbu de sa personne et colérique atout contre lui. Sa belle gueule est ses jolis tatouages ne suffisent pas à le sauver d'une société de plus en plus sans pitié pour les ratés. Ce qui pourrait le auver, c'est ce qui reste de sa famille : un fils et la mère de cette dernière qui n'a pas complètement abdiqué malgré tous les coups (parois au sens premiers) vaches qu'il lui a infligé.
Faux témoignage
Un soir, très aviné, il est pris à partie par un groupe de jeunes. L'alcool aidant, il les provoque. Bagarre, coup de tournevis dans le dos... Réveil aux urgences. Eddie devient presque un héros. Pour la première fois il est du côté des victimes. Quand on lui présente plusieurs supsects potentiels, il reconnait Ahmed. Ce n'est pas lui, il le sait parfaitement, mais il persiste dans ses déclarations. Le réalisateur, dans ce film d'une noirceur absolue, focalise l'attention du spectateur sur Eddie. Plus le temps passe moins il ne trouve grâce aux yeux du public. Et de prouver sans cesse l'inexactitude du titre. Le film déroute par le point de vue très noir d'Eddie. Cela en devient parfois insupportable. Preuve que Nicolas Duvauchelle, dans le rôle principal, a plus que donné vie à cet homme dont le seul problème reste sa propension à essayer d'être parfait.
Le cinéma, s'il doit faire réfléchir sur les maux de notre monde, peut aussi distraire et émouvoir. Sans s'affranchir du premier principe. Ils sont trop rares les films qui tout en faisant passer un excellent moment aux spectateurs, les éduquent, les enrichissent et œuvrent en catimini à construire une société tolérante et apaisée. Ne boudez pas cette chance ni votre plaisir, précipitez-vous dans les salles qui programment "La vache" de Mohamed Hamidi. Vous en sortirez avec des étoiles dans les yeux, quelques larmes et une formidable envie de vous dépasser, tel le héros de ce road-movie en tous points remarquable. Fatah (Fatsah Bouyahmed) cultive son jardin et prend soin de Jacqueline, sa vache, dans ce petit village du bled algérien. Il vit chichement mais heureux, à bichonner sa Tarentaise placide et vaillante, auprès de sa femme et de ses deux filles.
La faute à la poire
Ce modeste paysan, en plus de fredonner les tubes des années 80 avec son accent (hilarante version de "Li dimons de minuit"...) rêve de participer au Salon de l'agriculture de Paris. Comme il l'explique à ses amis, c'est un peu "La Mecque des paysans". Le jour où il reçoit son invitation, pour lui et Jacqueline, il saute de joie. Problème : le déplacement n'est pas pris en charge. Il demande l'aide du village. Tous se cotisent pour payer la traversée en bateau. Mais arrivé à Marseille, c'est à pied qu'il va rejoindre la capitale. Un homme et une vache sur les routes... Toute ressemblance avec "La vache et le prisonnier" n'est pas fortuite. Mohamed Hamidi, scénariste et réalisateur du film, avoue un hommage au chef-d'œuvre de Verneuil. Il fallait donc un acteur à la forte personnalité pour supporter la comparaison avec Fernandel. Fatsah Bouyahmed impose son personnage de paysan rêveur et un peu naïf avec une virtuosité de tous les instants. Gringalet, chauve et timide, il attire immédiatement la sympathie. Dans son périple, il recevra l'aide de plusieurs personnes, sans jamais rien demander. Il succombe aux plaisirs locaux, notamment une eau-de-vie de poire qui va lui gâcher la vie et permettre de créer une réplique prochainement culte : "C'est la faute à la poire !" Jacqueline, épuisée par le voyage, doit rester quelques jours au repos. Fatah trouvera étable et table accueillante chez Philippe, un comte ruiné (Lambert Wilson), bourru et pédant au premier abord mais qui lui aussi succombera à la gentillesse de Fatah. Le film se termine en apothéose au Salon de l'agriculture, avec une séquence très émouvante, preuve que tout n'est pas perdu si un tel film parvient à faire pleurer les Français grâce à une histoire d'Arabes et de ruminant.
_______________________ Jamel Debbouze, militant de l'humour
Producteur et interprète du film de Mohamed Hamidi, Jamel Debbouze ne s'est pas économisé pour assurer la promotion de ce film qu'il qualifie de "réconciliateur, rassembleur, drôle et touchant". Auréolé du Grand prix au Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez en janvier dernier, "La vache" signe la seconde collaboration entre l'acteur franco-marocain et le réalisateur d'origine algérienne. En 2011, ils étaient unis dans la belle aventure de "Né quelque part", l'histoire d'un jeune obligé de retourner au bled. Cette fois le héros fait le chemin inverse, abandonnant la vie simple et rurale de son village pour se frotter à la frénésie de la société européenne. Le message est à chaque fois le même : montrer au public que l'on peut vivre en bonne harmonie, malgré nos différences. L'aventure de Fatah induit aussi une série de belles rencontres. La France montrée dans le film pourrait sembler un peu trop angélique mais dans la réalité, il se trouve certainement plus d'hommes et de femmes capables de s'entraider, sans tenir compte de l'origine, la couleur de peau ou la religion, que de racistes rejetant en vrac tout ce qui n'est pas "de souche". Dans 20 ou 30 ans, espérons qu'aux générations futures restera cette image de la France et pas celle des intégristes de Daech ou des identitaires repliés sur leurs valeurs rances.
Didier Goux, pour ses vrais débuts en littérature, livre un roman sensible et désenchanté. Il a l'étiquette de blogueur de droite, sarcastique et cassant. Ses billets en ont blessé plus d'un dans la sphère des "modernœuds" comme il se plaît à les caricaturer sur son blog. Didier Goux, en plus d'une immense culture, d'un goût affirmé pour la grande littérature (Proust !) et d'une grande intelligence, s'est toujours dévalorisé en se traitant "d'écrivain en bâtiment". Journaliste dans un hebdo pour mamies curieuses, il arrondissait ses fins de mois en pondant des romans de gare en moins de temps qu'il n'en faut pour certains des lecteurs pour arriver au chapitre 2. Les gares se désertifiant (comme à peu près tout ce qui fait la France que l'auteur regrette tant), il a cessé de publier deux romans par an. Mais cela ne lui a pas fait passer l'envie d'écrire. Et encouragé par quelques lecteurs et amis clairvoyants, il a osé se lancer dans l'élaboration d'un véritable roman.
Tosca et Charly
Dans Le chef-d'œuvre de Michel Houellebecq on retrouve parfois le Goux pessimiste et fataliste sur l'évolution de la société, le Goux moqueur des modes mais aussi, et surtout, le Didier Goux, inconnu jusqu'à présent, sensible et bienveillant envers certains de ses personnages. Si l'on excepte Michel Houellebecq, la narration suit l'évolution de quatre "héros". Le premier, Evremont, semble un portrait en creux de l'auteur, quand il vivait seul et reclus. Écrivain en bâtiment justement, il boit un peu trop et ne se nourrit que de camembert Réo. Lors d'une de ses rares sorties, à siroter un viandox à la terrasse d'un café de la petite ville de province cadre du roman, il est abordé par Jonathan. Cet étudiant en pharmacie fait partie de ces grands paranoïaques victimes consentantes de la propagande du "Grand remplacement". Persuadé que Noirs et Arabes sont en train d'envahir le pays, il souffre d'un racisme exacerbé qui lui attire une multitude d'ennuis. Il est vrai que la France décrite par Didier Goux est assez angoissante. La police municipale est remplacée par des "Commandos paillasse" formés de clowns chargés de dénouer les tensions... Les syndicalistes défilent avec un badge proclamant "Je suis Jackie". Rien a voir avec la liberté d'expression, le Jackie personnifie les "acquis sociaux". On rit donc en lisant ces pages, preuve que l'humour de droite a encore de beaux restes. Mais roman implique romantique. Didier Goux signe ses plus belles pages quand il raconte la rencontre puis la belle histoire entre Tosca, jeune fille libre et intelligente, et Charly, fils d'épicier arabe, débrouillard, un peu brut de décoffrage mais qui se bonifiera au contact de la jeune fille. Et alors, on découvre que contrairement à l'image qu'il donne sur son blog, Didier Goux a foi en l'avenir et en la jeunesse. Tosca et Charly, qu'on espère retrouver dans une suite, le blogueur ayant déjà annoncé son intention de récidiver dans la même veine. Le bâtiment a perdu un artisan, la littérature y a gagné un artiste. "Le chef-d'œuvre de Michel Houellebecq", Didier Goux, Les Belles Lettres, 21,50 euros
Rien ne va plus à Paillar. Ils viennent de perdre plusieurs rencontres d'affilée. La Teigne, la Couâne ou l'Anesthésiste ont perdu leur plaisir de jouer chaque dimanche. L'heure est grave. Les supporters râlent et le staff ne sait plus quoi faire. Le 14e album de recueil des aventures des Rugbymen de Béka et Poupard commence comme une mauvaise histoire où on peut remplacer Paillar par USAP... Si l'USAP est toujours dans l'ornière, les joueurs de Paillar retrouvent la base du jeu après un stage dans le camp de Marcatraz. Mélange de Marcoussis et d'Alcatraz, ils vont être mis au régime. Moins de bouffe, moins de sorties et plus de physique. De quoi se rebeller... Et si c'était le but recherché. Ces 48 pages toujours aussi drôles pour les adeptes du ballon ovale sont à mettre entre toutes les mains des joueurs, de ProD2 à la fédérale. « Les Rugbymen » (tome 14), Bamboo, 10,60 euros
D'une façon générale, dans les westerns, les cowboys ne brillent pas par leur intelligence. Seuls leur dextérité à dégainer plus vite que le duelliste d'en face leur permet de survivre. B-Gnet, dessinateur humoriste ayant pas mal traîné dans le Psychopat et autre Arggg ! (revue satiriques par excellence), a un trait entre Gir et Goossens. Donc son Santiago a fière allure dans ses bottes et sous son chapeau. Mais difficile de faire plus idiot. Excepté peut-être ses trois complices, encore moins futés que lui. Quand ils débarquent dans un train ou une banque, il menacent tout le monde et demandent « Vos objets de valeur et vos femmes ». Des fois ils se trompent et réclament « vos objets et femmes de valeur ». Souvent ils repartent bredouilles. Ces 100 pages de galopades frénétiques dans le désert, entre saloon et maison de passe, bivouacs au clair de lune et rencontre avec les Apaches, sont désopilantes. John Wayne ne doit pas apprécier, mais le lecteur, lui, se tord de rire ! « Santiago », Vraoum, 15 euros
Fan de musique française, regardez bien le prochain clip de Louane, la jeune chanteuse devenue célèbre après son rôle dans 'La famille Bélier'. Si tout se passe bien, elle va faire un truc incroyable. Vous n'en croirez pas vos yeux ! Louane va prendre un livre, l'ouvrir et le lire. Oui, vous avez bien lu, lire un livre ! Louane ambassadrice de la bonne littérature ? Arrêtez de rêver ! Le fin mot de cette séquence est beaucoup plus prosaïque. Son Et de toute manière, si dans son prochain clip Louane approche un bouquin, sûr que ce titre-là je ne le lirai pas.premier album s'est vendu à plusieurs milliers d'exemplaires, et ses clips inondent les chaînes musicales et YouTube. Des millions de vues. Un argument en béton pour la maison de production de la jeune chanteuse déterminée à rentabiliser sa pouliche. Le pot aux roses a été dévoilé par l'éditeur 'Aux Forges de Vulcain'. Il a reçu une proposition commerciale tellement extravagante qu'il a décidé de la rendre publique. Pour 25 000 euros HT, le Label de Louane propose que dans son clip, la chanteuse "lise à l'image le livre de votre choix lorsqu'elle voyage par exemple. Une intégration naturelle et prescriptrice, appuyée par un plan serré sur votre livre pour garantir la reconnaissance du titre." Un simple placement de produit ? Non, un livre n'est pas un produit comme les autres. On peut montrer une certaine marque de voiture ou de céréales dans un clip. Mais un livre, dans la grande majorité des cas, reste un bien culturel qui ne se place pas comme une marque textile ou de lessive.
Au milieu des célébrations du centenaire de la guerre 14-18, Bouzard apporte sa pierre à l'édifice de grande commémoration nationale. L'humoriste, devenu pilier de Fluide Glacial, apporte un ton décalé dans ces souvenirs. Plutôt que de reprendre les grandes dates du conflit (la bataille de Verdun par exemple...), il ne parle que des hommes pataugeant dans la gadoue, le sang et les tripes. Quelques gags entre des histoires courtes démontrent avec brio la folie complète de cette guerre. Notamment l'ignorance dans laquelle sont maintenus les Poilus, Français de base élevés dans la haine du Boche. Alors souvent on rit (l'histoire sur le match de foot ou de la lettre d'amour sont particulièrement réussies), mais souvent aussi on constate combien la bêtise humaine se complait dans la crasse et la violence. Une déshumanisation renforcée par le dessin volontairement sommaire de Bouzard. Un casque, un nez tordu au dessus d'une moustache, l'uniforme et les guêtres suffisent pour plonger le lecteur dans l'enfer des tranchées. « Les Poilus frisent le burn-out », Fluide Glacial, 10,95 euros
Si la ville de Béziers faisait peu parler d'elle il y a quelques années, à présent elle revient régulièrement à la une de l'actualité nationale. Pour une fois Robert Ménard, surdiplômé es provoc médiatique (et néanmoins maire élu avec l'appui de l'extrême-droite), n'y est pour rien. Une séquence vidéo tournée en prison a suffi. La France, pays des droits de l'Homme, semble bichonner ses détenus. Pour preuve, le week-end dernier, un jeune a pu diffuser durant plusieurs heures une retransmission vidéo en direct depuis sa cellule. On retrouve une nouvelle fois la plateforme Périscope à l'origine de cet 'exploit technique'. "Ici, c'est le Club Med" explique le prisonnier, en pleine nuit, un joint aux lèvres. Bien connu de l'administration pénitentiaire, il a déjà été sanctionné en janvier après la découverte de trois portables dans sa cellule. Visiblement, il en gardait un sous le coude pour discuter en direct avec ses potes. Cette provocation risque de lui coûter gros (voir en page Eurorégion), mais au moins en voilà un qui a trouvé sa voie en cas (différé pour l'heure) de réinsertion : la télé. Sûr, quantité de fans des émissions de téléréalité adoreront ses transgressions. Et il n'aura que l'embarras du choix : rejoindre le casting des 'Anges de la téléréalité' (où il jouera le démon) ou postuler comme chroniqueur à 'Touche pas à mon poste'. Du moins si ces émissions existent toujours quand il sortira du "Club Med" de Béziers.