Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 10 août 2012
Roman - Monstres en famille avec David Safier aux Presses de la Cité
jeudi 9 août 2012
Billet - Chèque en bois (précieux)
Les temps sont durs. Quelques euros de plus sur mon compte en banque me permettront de finir ce mois d'août en toute tranquillité. Coup de chance, ma charmante et tendre épouse, adepte occasionnelle de l'achat de babioles par correspondance (vêtements, produits de beauté...) vient de recevoir au courrier un chèque de 15 000 euros. C'est la somme qu'elle a gagné à la loterie organisée par cette société, si l'on en croit les gros caractères. En déchiffrant les minuscules alinéas en bas de page, elle n'a remporté que le droit de participer au tirage au sort... Pourtant ce chèque peut se transformer en pièces sonnantes et trébuchantes.
En France, un retraité alsacien a gagné son procès contre ce genre de pratique. Le tribunal a considéré que la société devait payer en raison « de son comportement volontaire ayant pour but de faire croire à l'attribution d'un gain ».
Mieux, aux USA, David Combs, comédien, dans l'idée de faire une plaisanterie à son banquier qui lui reprochait trop souvent d'être à découvert, dépose sur son compte courant un faux chèque publicitaire reçu au courrier. Trois jours plus tard, le compte est crédité de 95 000 dollars. Le chèque en bois s'est transformé en gros paquet de billets verts. Et au bout de trois longues semaines, sans nouvelles de sa banque, il considère que cet argent lui appartient. Au final, il a dû rendre les sous, mais il a quand même touché le pactole en transformant son histoire en spectacle comique.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
mercredi 8 août 2012
Billet - Chronique d'un naufrage ou comment ne pas être sélectionné sur le Axe Boat
Le Axe boat faisant escale dans la région, j'ai élaboré différentes stratégies pour faire partie des 200 chanceux sélectionnés sur internet ou par les Axe Angels. Vendredi, à Gruissan, le rendez-vous avait lieu au quai des Thons. Lieu prémonitoire ? J'y serai dans mon élément. Comme la soirée est organisée par une marque de déodorant, je cessai d'en mettre depuis une semaine. J'y voyais un double avantage. Tout d'abord la preuve que j'ai besoin des produits Axe. Ensuite l'occasion de faire le vide autour de moi pour me faire remarquer. Raté, seuls les videurs m'ont repéré.
Canet, le lendemain, nouvelle tentative. Douché, rasé, pomponné, je m'habillai le plus djeuns possible (chemise hawaïenne et bermuda vert fluo) pour franchir les barrières et obtenir le saint Graal. Encore une fois, échec cuisant. Mon début de calvitie semble avoir été fatal dans l'ultime ligne droite.
Dernière occasion à Argelès dimanche. Je misai tout sur internet. Rien de plus facile que de se créer un faux profil Facebook. Bingo : Kevin Litout, né en 1988, obtenait le passe. Mais arrivé à l'embarcadère, les Axe Angels sentent l'entourloupe. Je ne ressemblais pas, mais alors vraiment pas du tout à l'athlétique blondinet dont j'avais piraté la photo sur un site de mannequins. Naufrage sur toute la ligne.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce mardi matin en dernière page de l'Indépendant.
mardi 7 août 2012
Billet - Raie-incarnation
lundi 6 août 2012
BD - Deep de Betbeder et Pietrobon : une plongée dans le futur
dimanche 5 août 2012
BD - Al Crane de Lauzier et Alexis, un cowboy en négatif
samedi 4 août 2012
Billet - Le Bookfighting peut-il devenir sport olympique ?
Yves Duranthon, plasticien orléanais, publie à la rentrée « The Bookfighting Book », manuel pratique d'un sport venu de nulle part. Sur un terrain genre balle au prisonnier, deux combattants s'affrontent en se jetant des livres à la tête.
Sur son site de « post-littérature et sport de combat », l'auteur en détaille la philosophie : « Les livres eux-mêmes ne sont pas produits pour le combat, c’est une dernière chance qui leur est donnée avant le pilon. Les mots qu’ils contiennent vont briller à nouveau et les idées aussi belles et généreuses qu’ils renferment voler une dernière fois dans les airs… »
Dans les faits, le jeu s'avère assez violent. Les duellistes sont casqués, protégés par un plastron et une coquille. Un livre, même de poche, lancé avec efficacité peut occasionner des dégâts. Et des études scientifiques ont prouvé qu'il peut être projeté plus de 25 fois avant d'être complètement disloqué. L'occasion pour un gros pavé sirupeux à souhait de la collection Harlequin de prendre sa revanche sur le best-seller de Stéphane Hessel. Dans ce cas précis, 400 pages de niaiseries provoquent plus de dégâts que les 30 pages d'indignation du Résistant français.
vendredi 3 août 2012
BD - Lorna, la femme géante selon Brüno
jeudi 2 août 2012
Billet - A Marciac, la politesse fait faire des économies
Tout est expliqué dans une photo reprise des milliers de fois sur le net via Facebook et Twitter en moins de 48 heures. Sur l'ardoise en terrasse, les prix sont détaillés : « Un café, 2 euros. Un café, s'il vous plait, 1,80 euro. » Le simple « s'il vous plait » vous permet de faire une substantielle économie. Il est vrai que la politesse est une denrée qui se fait rare.
Le site de Sud-Ouest explique que le propriétaire de cette échoppe, spécialisée dans les cafés « torréfiés au feu de bois », a décidé de prendre avec ironie le manque de cordialité de certains festivaliers. La musique adoucit les mœurs mais ne rend pas forcément plus poli.
Reste à espérer maintenant que l'initiative sera reprise dans nombre d'établissements. Economies à coup sûr pour le consommateur aimable. Et qui sait, un sourire sur les lèvres du serveur blasé dont l'amabilité frôle souvent la température de la banquise. Donc, souriez (et soyez poli), c'est l'été !
(Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant)








