lundi 23 mars 2009

Jeunesse - Les aventures de Pitikok


Christian Heinrich et Christian Jolibois, déjà comblés avec les aventures des P'tites Poules lancent un nouveau héros toujours destiné aux plus jeunes, à partir de 4 ans. Pitikok est un peu l'ancêtre des P'tites Poules.

Au cœur d'une Amérique encore inexplorée, il est une sorte d'Indien intrépide rencontrant de nombreux animaux. Deux albums au format carré, mettant en valeur les superbes illustrations de Christian Heinrich, paraissent simultanément.

Dans « Pitikok et la plume magique », le jeune volatile participe à une course folle pour récupérer une plume magique prisonnière d'un arbre biscornu. La plume permettra à celui qui la délivrera d'exaucer tous ses vœux. Repoussé par le vent du désert, Pitikok s'accroche à ce qu'il croit être une racine. C'est en fait la queue d'un serpent qui accepte de l'aider dans sa quête. Il devront franchir de nombreuses épreuves avant de finalement réussir à découvrir cet arbre sec et désagréable. Chaque épreuve permet à l'enfant de découvrir un chiffre tout en comprenant l'intérêt de l'entraide. Une complicité qui sera récompensée en fin d'histoire.

L'autre volume, « Pitikok et la forêt enrhumée », se passe au printemps. Alors que les premiers bourgeons apparaissent dans la forêt, Pitikok rencontre un jeune raton-laveur affamé. Les deux amis vont être confronté à un géant de glace qui ne veut pas abdiquer malgré la fin de l'hiver.

Ces deux petits albums de 32 pages, aux histoires universelles, enchanteront les plus jeunes. Le personnages principal, un petit coq rouge très sympathique, est particulièrement réussi. A noter les dessins de Christian Heinrich, particulièrement mis en valeur sur des pleines pages et dans un format un peu plus grand que les P'tites Poules.

« Pitikok et la forêt enrhumée », « Pitikok et la plume magique », Pocket Jeunesse, 6,50 € chaque volume. 

dimanche 22 mars 2009

Mes BD souvenirs (5)

En quittant le collège, j'abandonnais également la campagne. Terminé le collège de Langon, gros bourg du bordelais à 10 km de Sauternes, le village que nous habitions à l'époque, pour Talence, banlieue sud de Bordeaux. Surtout, je devenais interne, ne revenant chez mes parents que le week-end, après les cours du samedi matin. Ce fut un choc. A tous les points de vue. Inscrit dans une filière technique, le niveau ne volait pas très haut. Mais je ne boudais pas mon plaisir d'une certaine indépendance. Je découvrais une grande ville en ce mois de septembre 1976. Bus de ville, train, bibliothèque... et librairies. A la bibliothèque, le mercredi après-midi, j'empruntais des classiques à tour de bras que je dévorais le soir au cours des interminables heures d'études. Et en chemin, je m'arrêtais dans les diverses maisons de la presse. Et je découvrais qu'il n'y avait pas que Tintin, loin de là.

 


Spirou était systématiquement présenté à côté de mon hebdomadaire favori. Je n'ai pas résisté à le feuilleter. En deux ou trois librairies, je lisais l'exemplaire en entier. C'était devenu mon rituel du mercredi après-midi. Et dès que j'ai pu, je l'ai acheté. Mon maigre argent de poche allait prioritairement dans l'hebdo de Marcinelle qui venait de franchir le cap du numéro 2000. Et le sommaire était particulièrement riche et prestigieux. Un Spirou, bien évidemment (l'Ankou de Fournier) et d'autres séries comme Isabelle, Tif et Tondu, Natacha, Archie Cash ou les Tuniques Bleues qui m'ont également marqué. Mais le gros choc, le déclencheur, ce fut le Docteur Poche de Wasterlain. C'était sa première histoire. Le dessin de Wasterlain était à l'opposé des autres BD, très rondes et soignées. On avait parfois l'impression que sa plume avait accroché le papier, le trouant presque. Et l'histoire, fantastique, mystérieuse, poétique, me fascinait, notamment les mannequins prenant vie. J'ai pris l'histoire en cours (débutée en août) mais j'ai adoré.

Côté gags, j'avais l'occasion de redécouvrir les vieux Gaston (Le coin des classiques), les premiers Agent 212 et Boule et Bill. Les récits complets étaient déjà trustés par Cauvin qui signait les Mousquetaires (Sandron) et Boulouloum et Guiliguili (Mazel). Mais tout n'était pas exceptionnel. Je n'arrivais pas à accrocher au dessin laborieux de Devos et de son Génial Olivier. Je passais sans les lire les Paul Foran et autres séries espagnoles...


 Je devenais cependant fidèle et au fil des mois j'ai eu d'autres coups de cœur. En priorité pour Bidouille et Violette. Cette petite histoire d'amour contrariée, un peu en décalage avec les autres séries, me parlait car j'avais pile poil l'âge et le physique du héros. Je n'ai pas pleuré (on ne peut pas pleurer quand on vit en internat), mais l'émotion était bien réelle. J'ai une admiration sans borne pour Bernard Hislaire. Par la suite, j'ai acheté les albums, mais il m'en manque un (le tome 2, Les jours sombres) et je n'ai jamais trouvé l'intégrale parue chez Glénat (quand elle est sortie, j'étais en Polynésie, loin de tout...)

J'ai découvert Spirou dans les librairies, mais il y avait quantité d'autres revues BD à l'époque. Dites adultes, ce que je n'étais pas. Mais les couvertures de Solé (pour Pilote, Métal, Fluide Glacial ou l'Echo des Savanes) attirèrent mon œil. J'allais me déniaiser avec des récits de Franc, Wallace Wood, Pétillon ou Lauzier.

(A suivre dimanche prochain) 

samedi 21 mars 2009

BD - Love Lovemidou !


Nouveau personnage dans la série humoristique Krän Univers. Lovemidou est serveuse dans un bar de la ville de Torgnol. Régulièrement elle sert des bières à Krän et Kunu. En présence de ces deux grands guerriers, elle ne demande qu'à apprendre. La ravissante jeune femme va se révéler une fière guerrière, pleine de ressource. Son épée, longue de deux mètres et large de 40 centimètres, va faire de sérieux dégâts dans les trolls, gobelins et autres "méchants". Elle a également un sortilège de pétrification qu'elle va expérimenter sur ses deux amis : le "Nichonus pétrificus". En clair, montrez votre poitrine (si possible jeune et généreuse comme celle de Lovemidou) à deux guerriers et vous aurez 10 bonnes secondes d'avance...

Hérenguel, le créateur de Kran, a décidé de décliner son personnage de barbare ignare sous forme de gags en une ou deux planches. Il en a confié la réalisation graphique à Pierre Loyvet qui prouve, de planche en planche, qu'il est arrivé à la hauteur de son maître. Si l'héroïc fantasy trop sérieuse vous ennuie, savourez "Krän Univers", vous serez vengé et rirez à coup sûr.

"Krän Univers" (tome 3), Vents d'Ouest, 9,40 euros 

vendredi 20 mars 2009

BD - Lointaine Altaïr-3


Il y a un avant et un après Leo en bande dessinée de science-fiction. Le créateur d'Aldebaran a conquis un important public avec ses histoires de planètes isolées, sauvages, inhospitalières. Son imaginaire, sans limite, s'est mis au service d'autres dessinateurs. 

Il signe le scénario de "Terres lointaines", dessiné par Icar, nouveau pseudo de Francart (Jeepster) qui a simplifié son trait. Une femme, accompagnée de ses deux enfants, jeunes adultes, débarque sur Altaïr-3. Une plongée dans l'inconnu pour ce trio, d'autant que le mari n'est pas au rendez-vous. Dans cette ville de colons, dure et hostile, la mère trouve du travail dans un restaurant, le fils, Paul, se lance à la recherche de son père. 

Il se liera d'amitié avec un extraterrestre, un stepanerk, sorte de scorpion géant, protecteur attentif. Paul se joindra à une expédition pour se rapprocher le plus du dernier endroit où son père a été vu vivant. 

La première partie, urbaine, laisse la place à la seconde relatant l'expédition où on retrouve toute la pâte de Leo, avec végétation mystérieuse, bêtes énigmatiques et danger omniprésent.

"Terres lointaines" (tome 1), Dargaud, 10,40 euros 

mercredi 18 mars 2009


Qui était Cassio ? Qui l'a tué en 145 ap. JC ? Sa vengeance peut-elle encore être d'actualité de nos jours ? Ces questions, le lecteur se les pose tout au long des deux premiers tomes de cette série prévue en quatre titres. 

Desberg, le scénariste, a particulièrement soigné les transitions entre les événements de l'époque et leur redécouverte par une archéologue, Ornella Grazzi. En découvrant en Turquie le premier puzzle de l'énigme, elle est persuadée que Cassio, jeune et brillant avocat, par ailleurs médecin, a été assassiné par quatre personnes. Mais était-il vraiment mort ? 

Elle en doute en découvrant un texte désignant son premier meurtrier. Le premier tome, réédité pour l'occasion avec de nouvelles couleurs, plate l'ambiance. 

Le second, toujours dessiné par Reculé, dévoile un peu plus la personnalité du héros. Sous des dehors de jouisseur aimant les femmes et tous les plaisirs de la vie, il est surtout attaché au triomphe de la vérité et à l'accomplissement de sa vengeance. Une double intrigue : historique et policière.

"Cassio" (tomes 1 & 2), Le Lombard, 10,40 euros 

mardi 17 mars 2009

Science-fiction - Quand les héros doutent...

Malaise chez les super-héros. Ces handicapés d'une autre dimension se posent beaucoup de questions dans ce roman d'Austin Grossman.


Il est loin le temps de Superman, super-héros infaillible, toujours prêt à rendre service sans se poser de questions. De même, les "méchants" de cet univers, toujours en quête d'un pouvoir absolu, n'ont que rarement expliqué cette soif de vengeance. Austin Grossman dans "Un jour je serai invincible" aborde le genre comme un s'il s'agissait d'un roman psychologique. Il va imaginer toute une bande de héros, bons ou mauvais, et leur triturer l'intellect pour tenter de découvrir pourquoi ils ont choisi un camp plutôt qu'un autre, comprendre ce qui les fait avancer.

L'auteur se penche plus spécialement sur le cas du Docteur Impossible. Le méchant absolu. Au début du roman il est en prison. Comme souvent dans son existence. Car s'il a des pouvoirs extraordinaires et une imagination débordante pour tenter de devenir le maître du monde, ses plans foirent toujours au dernier moment. Notamment quand entrent en jeu les "bons", menés par CoreFire.

L'arrivée de Fatale

Emprisonné, le Docteur Impossible attend la bonne occasion pour se faire la belle. Etre méchant, c'est avant tout être patient et discret. Alors qu'il répète une millième fois son plan dans sa tête sans rien laisser paraître, l'escouade des héros positifs est inquiète. CoreFire a disparu. Le groupe d'une petite dizaine d'individualités va se renforcer avec l'arrivée d'une ancienne militaire, mi-humaine, mi-ciborg : Fatale. Gravement blessée, elle a été sauvée et "améliorée". «  Il me semblait symboliser à la perfection ce que j'étais devenu : une femme toute neuve, mystérieuse, sexy, cybernétique et dangereuse » explique Fatale qui est une des narratrices de ce roman. C'est elle qui va décrire les relations parfois tendues entre Damoiselle, Blackwolf ou Lily, la seule ayant débuté méchante (elle a même été la maîtresse du Docteur Impossible) pour finalement changer de camp.

Fatale qui a longtemps admiré les super-héros, est très impressionnée d'être devenu l'une des leurs. Des super-héros bien différents du début. « Certains d'entre eux ne portent même plus de masque. Ils ne s'encombrent plus d'identité secrète genre cadre classe moyenne ; ils sortent avec des stars, participent à des galas de charité. Même leurs pouvoirs sont plus cools : vivacité, fluidité, non-linéarité. Adieu les montagnes de muscles, place à de nouveaux pouvoirs relevant surtout du style. »

L'origine du Docteur

A l'annonce de l'évasion du docteur Impossible, c'est le branle-bas de combat chez les super-héros. D'autant que CoreFire, le meilleur d'entre eux, est toujours introuvable. Le docteur, de son côté, doit tout reprendre à zéro. Car être un super-méchant, cela signifie souvent ne pas avoir d'amis et devoir se débrouiller seul. On le suit dans cette quête insensée : devenir le maître du monde. Et l'auteur, par petites touches, grâce à des flashbacks, explique pourquoi cet étudiant insignifiant, a basculé du côté obscur et mis sa formidable intelligence au service d'une vengeance sans fin. On découvre ainsi comment il s'est choisi son surnom. C'était au tout début de sa carrière. Son premier braquage pour avoir les liquidités nécessaires à l'achat du matériel indispensable à ses expériences. « Les humiliations s'accumulent et vous savez que jamais vous ne pourrez les venger toutes, même si vous êtes infiniment supérieur à vos persécuteurs. Votre ego est ailleurs, invisible, inconnaissable. Impossible. "Je suis le Docteur Impossible !" Je criais littéralement. »

Un roman qui fascine par la complexité des personnages, loin d'être lisses et manichéens. Il y a beaucoup de souffrance et de gamberge, avec un zeste d'humour typiquement britannique pour détendre l'atmosphère et faire au final un objet littéraire unique.

"Un jour je serai invincible", Austin Grossman (traduction de Jean-Daniel Brèque), Calmann-Lévy, 19,90 euros


lundi 16 mars 2009

BD - Petiot, vie et morts


La France n'a rien à envier aux USA en matière de serial-killers. On se souvient de Landru et cet album de Rodolphe (scénario) et Jeanne Puchol (dessin) nous remet en mémoire un autre assassin célèbre : le docteur Petiot. 

Il a débuté sa "carrière" dans un gros bourg de l'Yonne. Jeune médecin il a rapidement une bonne clientèle et parvient même à se faire élire maire. Mais déjà une odeur de mort persiste derrière son passage. Femmes de ménages disparues, patients évaporés : les premières disparitions et mises en cause l'obligeront à trouver refuge à Paris, dans les années 30. Il y fera fortune et augmentera son activité durant l'occupation allemande. 

Le sinistre docteur Petiot fera croire à de pauvres malheureux qu'il va leur faire passer la ligne de démarcation. Ils ne verront que la chaudière du tueur, finalement jugé et exécuté à la Libération. Le premier tome d'une nouvelle série sur les grands « Assassins ».

« Assassins » (tome1), Casterman, 10 € 

dimanche 15 mars 2009

Mes BD souvenirs (4)


Abonné à Tintin, je recevais chaque semaine ma dose de BD que je dévorais consciencieusement. Le magazine arrivait plié, entouré d'une bande de papier où était notée l'adresse. Je les empilais dans un coin de ma chambre. Les couvertures me faisaient particulièrement rêver. J'avais pris l'habitude, tous les deux mois, d'étaler tous mes numéros sur le plancher de la pièce. Il me tardait que tout soit recouvert. Aujourd'hui, il me faudrait une sacrée surface...

En 1976, Tintin a été brièvement racheté par les propriétaire du Journal de Mickey. Une nouvelle formule qui a bénéficié de la prépublication de "Tintin et les Picaros" mais qui proposait également nombre de séries américaines. Une évolution de courte durée, les séries phares du Lombard reprenant le dessus, tout en gardant en permanence la présence de Tintin, en couverture et à l'intérieur avec la reprise des premières aventures du célèbre reporter.


Mon premier choc graphique aura été la découverte de Hermann. Notamment "Objectif Cormoran", aventure de Bernard Prince se passant en Méditerranée. Le héros, après avoir fui à la nage son bateau à la nage, tente d'escalader une falaise. Il se coupe la main. Une scène si réaliste que j'en ai frissonnais de douleur en la découvrant. Le dessin d'Hermann avait une incroyable force d'évocation. Un auteur que je suis toujours, sans jamais avoir été déçu. Comanche, toujours dans Tintin, puis les albums de Jeremiah ou de Bois Maury quand j'ai eu assez d'argent pour me les payer. J'ai quasiment toute sa production. Même les "Nic"...

Tintin proposait à cette époque du très bon (Jonathan, Rork, Bernard Prince) mais aussi des séries moins ambitieuses qui cependant me procuraient beaucoup de plaisir. Notamment les Casseurs de Duchâteau et Denayer. Ces deux flics américains, très inspirés des séries télé, étaient des casse-cou passionnés de bagnoles. Denayer prenait visiblement beaucoup de plaisir à dessiner ces bolides se fracassant les uns contre les autres. Et comme il dessinait vite, la série était présente presque à tous les numéros.

Les éditions du Lombard ont décidé de mettre en valeur ce fond du catalogue, source de nostalgie pour toute une génération. Le premier volume de l'intégrale vient de sortir le mois dernier. Ces intégrales redonnent une seconde vie à ces séries oubliées (Nahomi, Adler...) Souvent dotées de présentations détaillées et riches de dessins inédits, elles sont en plus économiques. Bref de très beaux objets qui deviennent de plus en plus indispensables dans toute bibliothèque BD digne de ce nom.

(A suivre dimanche prochain)

samedi 14 mars 2009

BD - Sombre librairie


Libraire, quel beau métier. Vendre du savoir, du rêve ou du dépaysement. Mais il existe des libraires d'une nouvelle race, ceux recrutés dans les grandes surfaces culturelles cherchant surtout à faire du chiffre. Leslie Plée en a fait partie. 

Diplôme en poche, pour son premier emploi, elle va participer à l'ouverture d'une de ces enseignes dans une zone commerciale de Bretagne. Rapidement la jeune femme va déchanter. Elle le raconte dans cette BD au dessin simple mais très parlant. D'abord, avant de vendre, il faut ranger les livres. Beaucoup de manutention. Avec en permanence un chef sur le dos. Un cadre qui prononcera cette phrase qui donne le titre au livre : « Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses ! » 

Un album sur la dure réalité du travail, rarement aussi épanouissant qu'on l'espère. Leslie Plée a finalement démissionné avant que la dépression ne l'engloutisse totalement. Et elle a fait ce livre. Le lecteur, par ailleurs client, appréciera.

« Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses », Jean-Claude Gawsewitch éditeur, 15 € 

vendredi 13 mars 2009

BD - Sorcière slave


Adaptée d'une nouvelle de Nicolas Gogol par Martine Müller, cette « Veillée funèbre » est un long cauchemar sans fin. Etudiant philosophe à Kiev en Ukraine, Thomas, est chargé d'aller au chevet d'une jeune femme très malade dans un village reculé de la campagne. Thomas y est conduit par une troupe de cosaques peu avenants. 

A son arrivée, le seigneur local, père de la malade, lui annonce qu'elle vient d'expirer. Il sera donc chargé de la veillée funèbre. Thomas, de plus en plus intrigué, comprend tout quand il découvre le visage de la morte. Il s'agit d'une sorcière qu'il a récemment chevauchée et humiliée. 

Cette dernière, depuis le royaume des morts, va tenter de prendre sa revanche. 

Cette histoire horrible et terrifiante, est illustrée par Jérôme Lereculey. Le dessinateur d'Arthur est très à l'aise dans ces paysages enneigés, scènes paillardes de soudards ou églises slaves peuplées de monstres ténébreux. Un album au ton unique.

« Veillée funèbre », Delcourt, 12,90 €