dimanche 17 juillet 2022

Roman - Léa Tourret raconte quand la jeunesse plonge

A quoi pensent les jeunes filles d’aujourd’hui, ces adolescentes, âgées entre 13 et 17 ans, le regard toujours rivé sur leur téléphone portable ? Vous aurez en partie les réponses à cette interrogation en lisant le premier roman de Léa Tourret, La fille de la piscine.

C’est l’été. Léna passe une grande partie de ses journées à la piscine municipale en compagnie de sa meilleure amie, Max. Léna raconte tout ce qu’elle voit, ce qu’elle pense, ses désirs et ses peurs. Dans une langue très actuelle, sans fioritures ni effet de style, l’autrice plonge dans la psyché de cette plus tout à fait gamine, mais pas encore femme. Léna qui est dans cette période de sa vie où l’on n’a pas confiance en soi, que notre corps nous révulse et que tous les garçons semblent laids, même si, étrangement, ils l’attirent. Deux garçons vont justement entrer dans la vie des deux copines. Yannis et Lounès.

Au petit jeu de la drague, Max a l’avantage. Léna se retrouve seule, désespérée, obligée de se choisir une nouvelle meilleure amie, Sabrina. Un roman à lire à la mer ou à la piscine, tout en observant d’un coin de l’œil ces jeunes, fidèles reflets de Léna et ses amies.

« La fille de la piscine » de Léa Tourret, Gallimard, 16 €

samedi 16 juillet 2022

BD - Ces soldats invisibles agissent « Au nom de la République »

Le 14 juillet, les héros militaires de cette nouvelle série de Bartoll et Guzman ne défileront pas sur les Champs-Élysées. Normal, leur corps n’existe pas officiellement. La cellule dite des « Défenseurs », rattachée à la DGSE (le contre-espionnage français), agit dans l’ombre, uniquement sur ordre du président de la République.

Des missions très dangereuses d’élimination préventive de terroristes sur le point d’agir contre les intérêts de la France, Au nom de la République.

Cette première mission débute en Turquie. Un groupe de Défenseurs est sur le point de neutraliser une cargaison d’armes destinée à Daech. Ils tombent dans une embuscade et meurent tous. En conseil de Défense, décision est prise d’éliminer en priorité cette cellule qui semble vouloir frapper un grand coup médiatique.
Le Renard, agent d’élite, est mis sur le coup. Il va sillonner l’Europe, notamment en Allemagne, pour pister les assassins de ses collègues et amis. Le final se déroule au Maroc. Bartoll, au scénario, apporte toute son expertise d’un milieu qu’il côtoie depuis des années.

« Au nom de la République » (tome I), Soleil, 15,50 €

vendredi 15 juillet 2022

Jeunesse - Papi et mémé, ces héros

Mais que seraient les grandes vacances des enfants sans leurs grands-parents ? Un long tunnel d’ennui, entre jeux vidéo et télé… Ces deux petits romans (à partir de 7 ans), mettent en vedette les « anciens », souvent plus farfelus que leur descendance.

Ainsi Mémé, selon sa petite-fille, serait un agent secret. Le texte d’Emmanuel Villin raconte comment elle va déjouer le plan machiavélique d’un savant fou qui risque d’obliger toute la population de Paris à se nourrir avec de la malbouffe. Une histoire très contemporaine illustrée par Frédéric Rébéna.

Dans le 3e tome de Papi est un super menteur de Grégory Nicolas (illustrations de Jeremy Parigi), ce papi très mythomane explique à ses deux petits-enfants, Marcel et Apolline (sans oublier le doudou de cette dernière, la pieuvre Dédette) ébahis, qu’il a participé à la prise de la Bastille en 1789. Un énorme mensonge mais qui permet aux jeunes lecteurs de découvrir de façon très ludique et comique ce pan essentiel de l’Histoire de la France.

« Bons baisers de Mémé », L’école des loisirs, 8 €

« Papi est un super menteur - La super prise de la Bastille », PKJ, 5,95 €

jeudi 14 juillet 2022

BD - Karaté Girl alias Miss Shaolin


La couverture du premier tome de Miss Shaolin, écrite par Bottier et Kravtchenko et dessinée par Tozzi est un peu trompeuse. On pourrait penser que cette histoire se déroule dans la Chine médiévale. En réalité, c’est une histoire très classique ayant pour cadre un collège français contemporain. La jeune Bo a des origines chinoises par sa mère. Elle vit essentiellement chez son grand-père maternel, grand spécialiste des arts martiaux. Mais pas autant que des jeux vidéo…

Elle passe des heures à s’entraîner et sous ses airs timides se cache une redoutable combattante. Une petite bande de caïds l’apprend à ses dépens. Seule, elle les met tous au tapis en quelques secondes. Comme l’exploit est filmé par Martin, un geek, un peu amoureux de la jolie Bo, elle devient la star de l’établissement scolaire et hérite du titre de Miss Shaolin.
Si la vie des jeunes est très bien retranscrite, dommage que la seconde moitié de l’album soit consacrée à un tournoi d’art martial avec accumulation des combats. Sympa à dessiner pour Tozzi, virtuose italienne, mais un peu répétitif pour les lecteurs.

« Miss Shaolin » (tome 1), Jungle, 11,95 €

mercredi 13 juillet 2022

Roman - Un homme, trois femmes dans « Assemblées », premier roman de Clémentine Autain

Ce premier roman de Clémentine Autain laisse perplexe. La députée de gauche raconte de l’intérieur la vie de l’Assemblée nationale. Mais bizarrement, les trois femmes qu’elle met en scène sont toutes sous le charme d’un député de droite, mâle alpha de la politique française, macho assumé et grand prédateur de petite culotte. 

Si quelques passages du livre racontent comment certaines femmes se mobilisent pour faire changer le regard des hommes sur les femmes dans ce milieu très rétrograde, les trois héroïnes ressemblent plus à des caricatures de femmes enamourées comme on en croisait tant et tant dans les vieux romans à l’eau de rose.

Lila, brillante économiste, femme élevant seule son fils, devient une bête groupie dès qu’elle croise la route du député Antoine Polin. De même, Jeanne, assistante parlementaire d’un élu de gauche, se donne sans réserve de 5 à 7 à ce même Polin. Qui par ailleurs a une femme depuis 25 ans, Estelle, cocue mais si heureuse avec son homme de pouvoir qu’elle voit conquérir l’Élysée.

Parfois, Assemblées ressemble à du Marlène Schiappa…

« Assemblées » de Clémentine Autain, Grasset, 20 €

mardi 12 juillet 2022

Roman noir - Loubards des années 80 en galère dans la « Banlieue noire »

Sympathique nouvelle collection aux éditions du Cherche-Midi. Baptisée Borderline, elle a pour but de publier ou remettre au goût du jour des textes qui « s’adressent à tous les lecteurs avides de vigueur, de bonne santé et d’insolence. » Une nouveauté pour inaugurer cette bouffée d’air pur dans une littérature trop souvent corsetée par un politiquement correct qui empêche de dire clairement les choses, Banlieue noire de Rémi Pépin. Une plongée salutaire dans les années 80.

Exactement l’action débute le soir du 10 mai 1981. Alors qu’une partie de la France fait la fête dans les rues de Paris et la proche banlieue, trois amis semblent insensibles à cet espoir de jours meilleurs. Il est vrai que Riton, Momo et Jean-Claude savent que ce ne sont pas quelques ministres de gauche qui vont changer leur quotidien de loubards de banlieue. Ce dimanche soir, ils ont un autre projet, plus excitant : se bourrer la gueule, fumer quelques joints et aller récupérer la voiture de leurs rêves, une traction avant, l’auto des gangsters par excellence. Les trois potes, une fois au volant, vont voir leur destin méchamment contrarié. En plus de planter la caisse, ils trucident un inconnu, compagnon de beuverie, embarqué dans leur virée. Paniqués, ils décident de l’enterrer dans un terrain vague. Les ennuis vont commencer…
Beaucoup de tendresse en fait dans ce texte quand l’auteur parle des trois losers, amis d’enfance qui zonent depuis trop longtemps dans cette banlieue sinistre. Ils aiment se retrouver et faire des conneries car « ensemble ils étaient forts, solidaires, insolents, arrogants. Seuls, ils redevenaient ce que le monde entier, flics, profs, parents ou patrons, s’appliquait à leur répéter chaque jour depuis leur plus tendre enfance : des pas grand-chose, des rien du tout. Voire des moins que rien du tout. »

« Banlieue noire » de Rémi Pépin, Borderline, 15 €

lundi 11 juillet 2022

Jean-Pierre Dardenne aux Ciné-Rencontres de Prades : "On essaie de faire un cinéma qui regarde le monde au fond des yeux"

 Invité vedette du 63e festival Ciné-Rencontres de Prades du 15 au 23 juillet, Jean-Pierre Dardenne, cinéaste belge qui a remporté deux Palmes d'or à Cannes avec son frère Luc, rencontrera le public le samedi 16 juillet alors que neuf de ses films sont programmés au cinéma Le Lido. Dans une longue interview publiée dans l'Indépendant, il revient sur sa carrière, sa façon de filmer le quotidien et la situation du cinéma après la crise sanitaire. 

L'Indépendant : Après Cannes, vous voilà au festival de Prades. Quelle ambiance préférez-vous ?

Jean-Pierre Dardenne : On ne peut pas comparer. À Cannes on est dans un autre monde, c'est une grosse turbine qui fait tourner le cinéma, une vitrine mondiale durant 15 jours. À Prades c'est un festival qui est tourné vers la rencontre entre un public, des cinéastes, jeunes et moins jeunes, des premiers films. Il y a ici un esprit de proximité qu'il n'y a pas à Cannes. L'existence d'un festival comme celui de Prades est le signe de la vitalité du cinéma en France. Ce pays est une exception et un exemple, le poisson pilote du cinéma en Europe. 

Tous vos films ont été tournés en Belgique près de Liège, pourquoi cet attachement à votre région d'origine ? 

Nous avons été comme appelés par cette ville de Serain qu'on a connu si vivante. Nous avons voulu, en réalisant des documentaires puis des fictions, garder une partie de la mémoire de cette région, à travers la rencontre avec des personnes. Cette ville nous a vus devenir adulte, on y a découvert la vie. Toutes nos œuvres permettent de faire vivre cette ville. Il y a un peu de notre histoire en creux dans ces films. Nous essayons de faire un cinéma qui regarde le monde dans les yeux.

Rosetta par exemple était quelqu'un de nouveau dans notre monde post-industriel. Lorna aussi. Elle était prête à tout pour avoir sa place au soleil. Nous tentons de raconter des histoires avec des personnages, pas seulement de dresser des constats. Raconter comment ils essaient de sortir de leur solitude, de rencontrer quelqu'un d'autre. 

Vous avez révélé plusieurs comédiens comme Emilie Dequenne, Jérémie Rénier ou Olivier Gourmet. Comment choisissez-vous les interprètes de vos films ?

Nos personnages sont souvent des hommes ou femmes jeunes. Il n'y a pas de comédiens confirmés de cet âge. C'est à nous de trouver celui ou celle qui pourra porter le personnage. Le reste c'est beaucoup de travail. On répète le film durant 4 à 5 semaines avant le tournage. Cela permet de maîtriser la chronologie du film, d'affiner les décors. C'est lors de ces répétitions qu'on trouve la forme du film. C'est une base pour le tournage.

Pour les comédiens, cela permet de laisser tomber les défenses. Pour nous aussi. Des répétitions très physiques. Les déplacements sont étudiés, les gestes permettent de donner la vie. Le rythme d'une scène dépend essentiellement des gestes. Il paraît qu'on ne devient cinéaste que quand on trouve sa méthode de travail. Nous, comme les vaches, on a besoin de beaucoup ruminer. Voilà pourquoi on met plus de deux ans pour faire un film. 

Espérez-vous remporter une 3e palme à Cannes ? 

Je ne peux m'empêcher de penser qu'une 3e palme serait aussi le symbole que le festival de Cannes tourne sur lui-même. Qu'il ne se renouvelle plus. Mais on a quand même l'esprit de compétition. Avoir plus de reconnaissance ne peut qu'être bénéfique. Être sélectionné c'est bien, avoir un prix c'est encore mieux. 

Samedi vous serez face à votre public lors d'une rencontre. Vous appréciez ces moments ?

Je préfère ce genre de rencontre à la promotion d'un film qui va sortir. J'aime écouter les gens, avoir leur ressenti, c'est très intéressant à entendre. Car une rencontre avec une œuvre c'est une aventure individuelle. 

Le cinéma est en pleine crise après le covid et l'arrivée des plateformes de streaming. Restez-vous confiant pour l'avenir de cette forme d'expression artistique ? 

Le cinéma est une formidable invention qui inscrit un mouvement dans le temps. Peut-être qu'il va évoluer vers une forme un peu différente. Mais depuis toujours les humains aiment se réunir pour écouter des histoires. Cela se faisait avant le cinéma et cela se fera sans doute encore à l'avenir. Ce qu'il faut surtout c'est préserver la sortie des films en salles. La chronologie des médias est sans doute à revoir tout en privilégiant la sortie en salles. Mais il ne faut pas sataniser les plateformes. Il faut discuter, instaurer un rapport de force et faire attention. 

Cinéma - Quand “Thor” arrête de se prendre au sérieux

La quatrième aventure en solo du dieu viking offre un cocktail détonnant d’action et d’humour.


Si certains super-héros ont une personnalité qui se prête à l’introspection et au doute, ce n’est pas du tout le cas de Thor. Ce dieu viking, blond, musclé et un poil prétentieux, a une très haute opinion de lui. Il a des muscles et un corps d’athlète mais un mental de gamin de 5 ans et la jugeote d’une limace sous anxiolytiques. Chris Hemsworth dans le rôle titre semble beaucoup s’amuser à pousser les curseurs de l’autodérision. Résultat le film de Taika Waititi est composé à 50 % de scènes comiques, un bon quart de combats et d’action, un dernier quart de romance. Un déséquilibre savant donnant à Thor - Love and Thunder un attrait supplémentaire dans la galaxie Marvel.

Thor, légèrement déprimé, répond toujours présent quand il faut casser du méchant. Or, un grand méchant vient de faire son apparition dans l’univers des Dieux. Gorr (Christian Bale), armé d’une épée magique, décapite les divinités comme d’autres grillent les merguez au barbecue du camping. Gorr, pour provoquer le dieu viking, kidnappe tous les enfants du village d’Asgard. Pour tenter de les libérer, Thor va demander de l’aide au plus grand des dieux : Zeus. Ce passage du film est le plus hilarant. Car Zeus, interprété par un Russell Crowe très à l’aise dans la comédie, est un hédoniste bedonnant, en jupette, maniant son éclair comme une majorette son bâton. Un Zeus très égoïste, refusant de rater la prochaine orgie pour aller trivialement se battre.

La trahison de Mjöllnir 

Thor recevra finalement un renfort de poids dans sa mission : son ancienne petite amie Jane Foster (Natalie Portman). Simple humaine, cette scientifique souffre d’un cancer. Après une chimio sans effet, elle se rend à Asgard et voit le marteau de Thor, Mjöllnir, se recomposer et obéir à la jeune femme. Quand Thor découvre Jade, protégée par un costume en tout point identique au sien, brandissant le marteau qui a fait toute sa gloire, il pique carrément une crise de jalousie. Mais qui n’est rien à côté de la scène colérique de la nouvelle arme du dieu viking... Telle une métaphore des Américains de base qui parfois aiment plus leur arme que leur conjoint...

Le film de deux heures redevient sérieux dès que Gorr intervient. Saluons au passage la très sérieuse composition de Christian Bale qui ajoute une corde supplémentaire à son arc de comédien virtuose.

Film américain de Taika Waititi avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale
 

dimanche 10 juillet 2022

Cinéma - Un “Menteur” pris à son piège


Olivier Baroux, réalisateur de Menteur, a sans doute beaucoup menti dans son existence. C’est presque un exercice imposé dans le milieu du cinéma. Il faut embellir, donner du relief, saupoudrer d’anecdotes pas forcément exactes à 100 % pour réussir à se faire remarquer. Il avait donc beaucoup à dire sur ce péché capital, sans doute le plus pardonné par la société (avec l’adultère, mais pour d’autres raisons).

Adaptée d’un film québécois, cette comédie trépidante tourne autour de Jérôme (Tarek Boudali), cadre dans un chantier naval de la Côte d’Azur, menteur invétéré depuis l’âge de 9 ans. Ce beau gosse qui aurait tout pour réussir sans en rajouter, ne peut s’empêcher de travestir la réalité. En priorité pour excuser ses retards au boulot : dégât des eaux, pneu crevé… ses excuses s’accumulent au grand désespoir de sa famille, notamment de son frère Thibault (Artus).

Une mythomanie maladive qui est connue de tous, jamais acceptée par le principal intéressé. Quand, par une complexe opération religieuse qui débute par une vue aérienne splendide de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou, site religieux des Pyrénées-Orientales, tous les mensonges d’Antoine deviennent réalité. Il se retrouve donc sélectionné pour aller dans l’espace, son appartement est submergé par une suite d’eau, il n’a plus de meubles (tous donnés à Emmaüs par charité) ou, plus grave, la femme de son frère est amoureuse de lui et le voisin est un serial-killer. Se greffe sur ce florilège de gags la négociation d’un contrat de maintenance de yacht de luxe avec des Russes peu accommodants et la rencontre avec Chloé (Pauline Clément), charmante interprète dont il tombe amoureux.

Tarek Boudali, pour la première fois sans sa bande, maîtrise parfaitement son sujet, aidé par deux jeunes comiques français en devenir : Artus, future star au potentiel sans cesse grandissant et Bertrand Usclat, créateur de la série courte Brute, parfait dans un petit rôle d’assistant dépassé par sa tache.

 "Menteur", un film français d’Olivier Baroux avec Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément.

samedi 9 juillet 2022

Streaming - Riez avec les extra-terrestres norvégiens de "Blasted : les aliens ou nous !"

On ne répétera jamais assez que le gros avantage de certaines plateformes de streaming réside dans la diversité du choix. On peut enfin trouver autre chose que les grosses productions américaines ou les séries nationales peu novatrices. 

Dernier exemple en date avec le film Blasted : les aliens ou nous ! , production norvégienne aussi marrante que déjantée, débarquée presque incognito sur Netflix. 

Une petite ville de ce peu riant pays nordique est réputée pour ses… soucoupes volantes.

Une simple légende urbaine qui permet à certains d’organiser des enterrements de vie de garçon atypiques. Justement, Sebastian (Axel Boyum, photo ci-contre) est invité par ses meilleurs amis, dans ce lieu, pour fêter son futur mariage. Manque de chance (et joie pour les spectateurs), les aliens en hibernation se réveillent et une véritable invasion débute.

L’occasion pour Sebastian de retrouver ses réflexes de joueur de laser game. Si le début est un peu poussif, la suite est explosive, avec combats acharnés, explosions de matière verdâtre et humour sans limite. Des flics locaux aux potes du héros en passant par les scientifiques possédés par les aliens, tous sont des caricatures outrancières réussies qui forcent le respect.