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mercredi 13 juillet 2022

Roman - Un homme, trois femmes dans « Assemblées », premier roman de Clémentine Autain

Ce premier roman de Clémentine Autain laisse perplexe. La députée de gauche raconte de l’intérieur la vie de l’Assemblée nationale. Mais bizarrement, les trois femmes qu’elle met en scène sont toutes sous le charme d’un député de droite, mâle alpha de la politique française, macho assumé et grand prédateur de petite culotte. 

Si quelques passages du livre racontent comment certaines femmes se mobilisent pour faire changer le regard des hommes sur les femmes dans ce milieu très rétrograde, les trois héroïnes ressemblent plus à des caricatures de femmes enamourées comme on en croisait tant et tant dans les vieux romans à l’eau de rose.

Lila, brillante économiste, femme élevant seule son fils, devient une bête groupie dès qu’elle croise la route du député Antoine Polin. De même, Jeanne, assistante parlementaire d’un élu de gauche, se donne sans réserve de 5 à 7 à ce même Polin. Qui par ailleurs a une femme depuis 25 ans, Estelle, cocue mais si heureuse avec son homme de pouvoir qu’elle voit conquérir l’Élysée.

Parfois, Assemblées ressemble à du Marlène Schiappa…

« Assemblées » de Clémentine Autain, Grasset, 20 €

jeudi 23 avril 2020

De choses et d’autres - Le virus leur monte à la tête

En plus de faire tousser et d’empêcher de respirer, le covid-19 aurait des effets dévastateurs sur le système nerveux. Des séquelles ont été observées au niveau des neurones de certains malades.
Sans avoir fait autant d’études scientifiques que le professeur Raoult, je pense pouvoir affirmer que certaines personnalités ont visiblement attrapé le virus sans s’en apercevoir. Avec pour seul désagrément de ne plus pouvoir réfléchir correctement.
Prenez Clémentine Autain. Elle tousse pas, elle fume pas, elle est de gauche et pourtant elle ne semble plus avoir toute sa tête en résumant le propos de sa tribune libre publiée dans Libération par cette formule énigmatique :  « L’heure est venue d’accélérer le processus de maturation d’une issue émancipatrice aux crises contemporaines. » On vous le dit, ce virus est redoutable pour la matière grise.

Autre exemple avec Matthieu Delormeau, un des chroniqueurs des émissions de Cyril Hanouna. Celui qui est devenu célèbre après que son patron lui ait mis des nouilles dans le slip, a l’intention de se reconvertir et de devenir commissaire de police dès l’année prochaine. Il ne veut plus faire de télévision, a déjà tout envisagé, mais ne se voit pas « directement ministre, un peu relou, ou préfet, mais c’est chiant… » Donc, la police. Cher M. Delormeau, si vous trouvez un test, faites-le. Et vite.
Mais le pire effet présumé du Covid-19 sur les neurones est suspecté chez ces chercheurs australiens qui se sont lancés dans une savante étude sur un moyen de transmission peut-être sous estimé. Leur mémoire s’intitulera « Le coronavirus peut-il se transmettre par les pets ? »

Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le jeudi 23 avril, 38e jour du grand confinement