Dans le rayon « Parodies », le nom de Pierre Veys revient souvent. Il a atomisé la légende de Blake et Mortimer, moqué Harry Potter et il revient aujourd'hui avec la première série de cette veine, Baker Street.
Le scénariste prend un malin plaisir à se moquer de Sherlock Holmes et des personnages secondaires imaginés par Conan Doyle : Watson et l'inspecteur Lestrade. Ce dernier est particulièrement soigné. Le fin limier de Scotland Yard est en fait un crétin intégral qui ne comprend rien, du début à la fin. Dans ce cinquième tome, toujours dessiné par Nicolas Barral et qui porte le titre interminable de « Le cheval qui murmurait à l'oreille de Sherlock Holmes », le détective, en pleine dépression car inactif, se lance dans une enquête secret défense. Des documents auraient été volés ou consultés dans différentes casernes anglaises. Ce sera finalement un cheval savant qui donnera la clé de l'énigme.
Une histoire d'une trentaine de pages suivie de quelques récits complets, plus courts, mais où la complicité des deux héros fait merveille.
« Baker Street » (tome 5), Delcourt, 9,95 €
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