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mercredi 9 septembre 2009

BD - Pastiche à moustache


Nouvelle parodie pour Pierre Veys qui semble particulièrement à l'aise dans ce genre. Après Sherlock Holmes, Harry Potter ou Blake et Mortimer, il s'attaque cette fois au héros emblématique d'Agatha Christie : Hercule Poirot. Le détective aux fines moustaches n'est plus belge mais Français. Il se nomme Hercule Potiron et est très colérique. Qu'il soit privé de son camembert au petit déjeuner et c'est la crise de nerfs assurée. 

Dans ce premier album dessiné par Caracuzzo, il se trouve confronté à des morts particulièrement étranges. Un couple est englouti dans des sables mouvants en plein Londres, un riche industriel tombe de sa baignoire qui elle même chute d'un dirigeable et un Lord est retrouvé écrasé par un dinosaure. Exactement le squelette d'un diplodocus du Museum d'histoire naturelle. Quel est le lien entre ces morts ? S'agit-il d'accidents ou de meurtres habilement déguisés ? 

Comme d'habitude, Veys met un peu de côté l'intrigue pour développer la personnalité du héros. En l'occurrence un prétentieux susceptible donnant tout son sel à cette parodie. Et pour ceux qui ont apprécié, le second album, « Hercule Potiron à Hollywood », parait à la fin du mois de septembre.

« Hercule Potiron » (tome 1), Delcourt, 13,95 € 

mardi 16 septembre 2008

BD - Le détective et le cheval


Dans le rayon « Parodies », le nom de Pierre Veys revient souvent. Il a atomisé la légende de Blake et Mortimer, moqué Harry Potter et il revient aujourd'hui avec la première série de cette veine, Baker Street. 

Le scénariste prend un malin plaisir à se moquer de Sherlock Holmes et des personnages secondaires imaginés par Conan Doyle : Watson et l'inspecteur Lestrade. Ce dernier est particulièrement soigné. Le fin limier de Scotland Yard est en fait un crétin intégral qui ne comprend rien, du début à la fin. Dans ce cinquième tome, toujours dessiné par Nicolas Barral et qui porte le titre interminable de « Le cheval qui murmurait à l'oreille de Sherlock Holmes », le détective, en pleine dépression car inactif, se lance dans une enquête secret défense. Des documents auraient été volés ou consultés dans différentes casernes anglaises. Ce sera finalement un cheval savant qui donnera la clé de l'énigme.

 Une histoire d'une trentaine de pages suivie de quelques récits complets, plus courts, mais où la complicité des deux héros fait merveille.

« Baker Street » (tome 5), Delcourt, 9,95 € 

vendredi 14 septembre 2007

BD - Maigret parodié

Pas évident de réussir une parodie. A ce jeu risqué, Veys et Alvès s'en tirent avec les honneurs, signant en cette rentrée de septembre un des titres de la nouvelle collection BD des éditions Robert Laffont. 

Le commissaire Malgret, comme le héros de Simenon, fume la pipe, a un imper et fait intervenir sa femmes dans ses enquêtes. Mais il y a une foule de détails qui transforment le perspicace policier en gagman irrésistible. Lassé des gaffes de ses deux adjoints, il décide de prendre quelques jours de repos chez les parents de sa femme dans le petit village de Saint-Pouacre. Et le festival commence. N'ayant pas son permis, il veut quand même arriver au volant. Il renverse donc le berger et défonce les statues du manoir de ses beaux-parents. 

Autre différence avec Maigret, Malgret a u succès fou auprès des femmes. Il doit subir les assaut de l'aubergiste et de la bonne du château. Et pour compliquer le tout, il est confronté à une histoire de fantômes, d'accidents à répétitions et de tentatives de meurtres sur sa personne. 

Truffée de gags, cette BD est dessinée dans un style très ligne claire par Christophe Alvès. 

("Malgret", Robert Laffont BD, 13,95 €)