Passation de pouvoir au dessin de Robin (anciennement Robin Dubois). Si Bob de Groot reste au scénario (il reconnaît d'ailleurs un nouvel enthousiasme à faire évoluer ces personnages plus anciens que Léonard), Turk a laissé ses pinceaux à Diaz et Borecki. Ces deux dessinateurs ont fait leurs armes au Studio Peyo. Ils ont appris à se couler dans le trait de l'inventeur des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit.
Un savoir-faire qu'ils ont transposé avec le dessin de Turk. Et il faut avouer que seule la signature permet au lecteur de faire la différence. Ce n'est pas à proprement parlé un travail de création, mais ils ont su s'approprier ces personnages tout en y restant très fidèles. Des reprises de ce niveau, on en rêve parfois pour des personnages moins difficiles à dessiner...
Côté gags, de Groot parvient à varier les situations tout en gardant un minimum de personnages. Il y a Robin, le brigand débonnaire qui dévalise à tour de bras. Mais le ressort comique de la série doit beaucoup aux frasques du shérif. Avare, prétentieux, il se retrouve pourtant souvent en posture difficile, incapable de résister au rouleau à pâtisserie de son épouse, la ronde Cunégonde qui ne supporte pas qu'il aille en cachette boire des bières avec ses copains.
« Robin Dubois » (tome 21), Le Lombard, 9,25 €
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