De quoi demain sera-t-il fait ? Tout le monde se pose la question à un moment ou un autre. Rares sont ceux qui trouvent un embryon de réponse. Pourtant il existe quelques êtres sur cette planète qui ambitionnent de façonner ce futur en fonction de leurs rêves. 'A la poursuite de demain', grosse production Disney réalisée par Brad Bird et produite, entre autres, par Damon Lindelof qui a eu l'idée de base, s'intéresse à ces doux rêveurs, inventeurs ou grands optimistes, qui ont cette capacité à se projeter dans l'avenir.
Le premier est Frank Walker. En 1962, il débarque de sa campagne pour participer à un concours d'inventions au sein d'un parc à thème Disney. Il n'est pas retenu, mais une petite fille, Athena (Raffey Cassidy), lui donne un pin's, porte d''entrée vers Tomorrowland, une ville du futur. Début très spectaculaire du film, avec des décors à couper le souffle. Suite de l'histoire de nos jours. Casey Newton (Britt Robertson) vit près de la base de Cap Canaveral. Elle rêve d'aller dans les étoiles. Mais la plateforme de lancement est en plein démontage. Le cosmos ne fait plus rêver. Elle aussi découvre un pin's dans ses affaires. Mais il est beaucoup plus compliqué de rejoindre la ville du futur. Elle devra emprunter un passage secret élaboré par Franck (George Clooney), devenu adulte.Ce blockbuster est riche et inventif. Si l'héroïne semble un peu fade, le personnage de Franck est très réussi. Vieux bougon, il a perdu cet optimisme de l'enfance. La révélation reste la petite Athena, en réalité un robot chargé de recruter des rêveurs... Elle apporte humour et action à un film tout public. Mais la véritable bonne idée c'est la description de l'organisation ultrasecrète baptisée 'Nec Plus Ultra'. Ce club de visionnaires, avec Verne, Edison, Tesla et Eiffel en fondateurs, donne un côté vintage au film par ailleurs très futuriste. Dans les bonus du blu-ray, on peut en savoir plus grâce à un court-métrage spécifique. Des bonus très riches avec également des scènes coupées, des reportages sur le tournage et le journal de bord du réalisateur.
'A la poursuite de demain', Disney, 19,99 euros le DVD, 25 euros le blu-ray.



Excellente initiative du journal La République des Pyrénées de Pau. Sur son site internet, il publie
La sortie en DVD et blu-ray de certains films permettent de réparer des injustices criantes. "Ex Machina", premier film d'Alex Garland (écrivain anglais qui a signé "La Plage") n'a pas rencontré le succès lors de sa sortie en salles. L'occasion de redécouvrir cette histoire d'intelligence artificielle basée sur le fameux test de Turing. Caleb (Domhnall Gleeson) est un jeune et brillant programmeur de BlueBook, une immense société basée sur un moteur de recherche révolutionnaire. Un algorithme mis au point par le PDG, Nathan (Oscar Isaac), vivant retiré dans une maison futuriste isolée dans la montagne. Caleb remporte la loterie de l'entreprise.
Roman choral, « Mémoires fauves » de René Guitton débute par le coup de foudre d'un homme qui ne croit pourtant plus en l'amour. Michel Beaumont, directeur respecté d'un label de musique, est l'antithèse des artistes qu'il chapeaute. A eux la lumière et l'exposition médiatique, à lui la coulisse, le travail ingrat sans la moindre reconnaissance du public. Mais c'est dans son tempérament. Il est la « force tranquille » d'un milieu trop fougueux et pressé. A l'image de Fauves, le phénomène rock du moment. Ce jeune chanteur, originaire du Proche-Orient (Egypte et Liban), est devenu en quelques années la voix de sa génération. Une personnalité engagée, rebelle, sans cesse sur la brèche pour défendre les faibles, les pauvres. Fauves ne travaille pas pour Michel mais a tenu absolument à le rencontrer pour lui « vendre » son nouveau projet. Avec sa compagne, Aurélie, grand reporter elle aussi habituée aux pages People des magazines, il veut donner la parole aux animaux. Enregistrer partout sur la planète les cris de ces espèces menacées et les orchestrer pour en faire une symphonie sauvage.
Le dématérialisé a du plomb dans l'aile. Prenez la musique. A la fin des années 80, tout le monde relègue les vieux vinyles au placard. Le CD numérique puis l'écoute en streaming deviennent la norme. Et puis, mode vintage aidant, l'industrie du disque remet quelques vinyles en vente.