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mardi 13 octobre 2015

BD: Faut mouiller le maillot


En pleine coupe du monde de rugby, voilà un album qui s'impose. 13e livraison des « Rugbymen », la série de gags à base de ballon ovale, d'accent du sud et de gros sportifs adorant la castagne et le cassoulet. Pour une fois, BéKa (le pseudonyme des scénaristes, Bertrand Escaich et Caroline Roque, un couple de Toulousains) s'aventure dans l'histoire complète en 44 planches. Lors d'un banquet d'après-match, La Couâne et Loupiote sympathisent avec un ancien international gallois, Ollbhon Pouarhow (tous les noms propres doivent être prononcés à haute voix pour en saisir les subtilités). Ce dernier veut récupérer son maillot de Lions, donné à un joueur français il y a quelques années. Les deux joueurs de Paillar entraînent tous leurs potes dans leur quête effrénée de la mythique tunique rouge. L'occasion de dresser le portrait d'anciens joueurs, tous plus croquignolesques les uns que les autres. Entre le sculpteur de ferraille, le Don Juan qui paie de sa personne, l'arrière qui a pris 70 kilos ou le demi reconverti dans l'animation de boites gay, il y en a pour tous les goûts. Mais les mieux servis restent les Anglais, ennemis communs aux Bleus et aux Gallois.
 « Les Rugbymen » (tome 13), Bamboo, 10,60 €

dimanche 13 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - So British

Depuis toujours, ils représentent à mes yeux les ennemis absolus, la personnification de la détestation. La faute aux retransmissions, les samedis après-midi, des matches du Tournoi des V Nations. Les méchants, ce sont les Anglais, ces brutes en blanc qui jouent pour une reine alors que mes Français combattent pour la liberté. À une semaine du lancement de la coupe du monde, peu rassuré par les performances des Bleus, je suis quand même serein.
Perdre face aux Blacks ou aux Wallabies m'indiffère. À la limite ma fibre nationale disparaît face à la beauté du jeu de l'hémisphère Sud. Par contre, face aux Anglais, je tremble et ne peux m'empêcher de chercher des excuses ailleurs. Formaté par les commentaires de Roger Couderc et Pierre Albaladejo, tels des sermons venus de Dieu le père en personne, je perds toute objectivité lorsque les British envahissent le terrain. Je ne vois plus des sportifs vaillants et rudes au combat mais des "dopés, méchants, violents, vicieux et tricheurs." Assertions totalement fausses, injustes et mensongères.
À vrai dire j'ai même l'impression que les rugbymen d'outre-manche sont plus forts que la moyenne. Comme dans ce dessin animé à leur gloire où les joueurs grandissent pour finalement se transformer en géants surpuissants impossibles à arrêter.
Par chance, le tableau de la coupe du monde est bien ficelé. Pas de France-Angleterre en vue avant les demi-finales. D'ici là je me régalerai de matches ouverts et spectaculaires. Car le rugby à XV, quand il est joué par des artistes, devient le sport le plus télégénique qui soit.

En bonus, le fameux dessin animé des géants anglais...