Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 14 mai 2017
Livres de poche : Et si on essayait de rire maintenant ?
Ces 3 000 anecdotes, histoires drôles et mots d’esprit de l’humour juif ont été recueillis par Victor Malka, fervent partisan de l’autodérision mais aussi spécialiste d’histoire de la civilisation hébraïque. Aussi hilarant que cinglant, ce florilège n’épargne rien ni personne, des mères juives aux relations pères-fils, en passant par la vie de couple, l’argent ou encore les bar-mitsva.
➤ « Le dico de l’humour juif », Points, 7,40 €
Nouvelle fournée de ces livres signés Hazeley et Morris. Ils nous présentent les mondes merveilleux du bobo, de la femme au foyer et du premier rendez-vous. Second degré à tous les étages. Sur de gentilles gravures tirées de livres éducatifs des années 50, ils brossent une satire au vitriol de notre société moderne. A lire avec modé- ration, risque de fou-rires intempestifs.
➤ « Le monde merveilleux du bobo », 10/18, 6,50 € chaque volume (en vente le 18 mai)
Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, leurs fils, Matthieu, éternel adolescent ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et… trois belles-filles insupportables ! Satire familiale savoureuse par Aurélie Valognes.
➤ « En voiture, Simone ! », Le Livre de Poche, 7,10 €
samedi 13 mai 2017
De choses et d'autres : Position de vieux mariés

« Ruade du phacochère », « Cécité de la taupe », « Lapin résolu », ou « Hippopotame blessé »… Ces expressions sont extraites d’un nouvel exemplaire du Kama Sutra, ce livre indien légendaire recensant les multiples positions pour se donner mutuellement du plaisir. Pourtant je ne vous souhaite pas de les expérimenter car cette version satirique de la bible érotique, signé par deux Américains malicieux, est en réalité une version réservée aux époux « après le mariage ». Notamment quand toute passion et folie ont déserté le lit conjugal.
Il est présenté, à juste titre comme « Le guide sexuel le moins érotique du monde ». La « ruade du phacochère » par exemple intervient quand « l’homme ronfle tous les soirs parce qu’il refuse de se faire opérer et que la femme n’a d’autre choix que de secouer son corps inerte dans l’espoir que, d’une manière ou d’une autre, ses ronflements s’arrêteront. » Une trentaine de situations-positions sont ainsi expliquées en quelques mots et présentées dans des gravures qui n’ont rien de libidineuses. On sourit face à ces scénettes, même si parfois on risque fort de se reconnaître dans ces amoureux de longue date.
➤ « Le Kama Sutra après le mariage », Hoëbeke, 12 €
vendredi 12 mai 2017
De choses et d'autres : Un animal bizarre

Charles Foster est un drôle d’animal. Plus exactement Charles Foster se glisse dans la peau des animaux. Il a passé quelques jours sur une prairie pour connaître le quotidien d’un mouton et a depuis multiplié les expériences. Par exemple il a décidé de vivre comme un blaireau. Il s’est creusé un terrier dans une forêt du Pays de Galles, y a dormi la journée pour n’en sortir que la nuit afin de chasser les petites proies nécessaires à son alimentation. Il raconte cette aventure dans son livre de témoignages « Dans la peau d’une bête » dont la version française vient de sortir aux éditions JeanClaude Lattès.
Un blaireau, au grand désespoir de Charles Foster, se nourrit à 85 % de vers de terre. Alors il en a mangé. Beaucoup. Selon lui, ils ont « un goût de terre et de bave ». Et mystérieusement cette saveur est variable. Sans aller jusqu’à tester, je pense que l’appréciation va de « Berk ! » à « Berk ! Berk ! »
Ce test de vie animale est à comparer à la performance artistique d’Abraham Poincheval. Il a commencé par s’enfermer plusieurs jours à l’intérieur d’un rocher ; ensuite tel une poule, il a couvé dix œufs durant trois semaines, jusqu’à éclosion.
Je lui propose pour sa prochaine œuvre extrême de combiner les deux. Il se fait claquemurer dans une coquille d’œuf géante, baignant dans un liquide amniotique. Et au bout de trois semaines (ou neuf mois, ça nous fera des vacances), il en sort, soit en cassant la coquille (version oiseau), soit en empruntant un faux sexe féminin. Sa « renaissance » se transformera assurément en buzz mondial.
"Alien", la terreur ultime
On ne soulignera jamais assez combien « Alien » de Ridley Scott a marqué l’histoire du cinéma et toute une génération.
Sorti en 1979, ce film a révolutionné les films de science-fiction et d’horreur à la fois. Il a également permis à nombre de cinéastes de trouver une légitimité à soigner l’aspect artistique de leurs réalisations. Car contrairement aux séries B de l’époque ou les space-opéra de plus en plus en vogue, Alien est avant tout une œuvre picturale originale et unique. Avec beaucoup de suspense et d’angoisse, mais ce qui reste, c’est l’univers graphique d’ensemble. La créature et les décors du vaisseau à l’abandon, sont issus du cerveau torturé du peintre suisse Giger. Un mélange de vivant et de ferraille, avec bave et lames de rasoir. Un cauchemar vivant.
Mais il ne faut pas oublier que d’autres graphistes ont participé à la création des décors. Dont Moëbius, alias Jean Giraud responsable du design des scaphandres. Un premier film au succès mondial (près de 3 millions d’entrées en France) suivi de trois suites confiées à de grands réalisateurs (Cameron, Fincher et Jeunet). Ridley Scott, après nombre de tergiversations, a accepté de lancer la production d’un préquel (une histoire se déroulant avant le récit original).
Pas véritablement présenté comme un film de la saga Alien, « Prometheus » sorti il y a cinq ans, est aussi une histoire de huis clos. Sur une planète, un vaisseau d’exploration est à la recherche des traces d’une civilisation extraterrestres. Ils réveillent quelque chose de véritablement inquiétant. Un film tourné en numérique et en 3D, visuellement parfait, éblouissant par bien des aspects mais avec pas mal d’interrogations au final. Normal car Prometheus n’est en réalité que la première partie des explications.
Il faut se projeter quelques années plus tard pour retrouver de nouvelles ruines et faire le lien avec Alien. « Covenant » est le chaînon manquant que tous les fans se délecteront de décrypter après avoir vu et revu, en DVD ou en VOD, les différents chapitres de la franchise.
Sorti en 1979, ce film a révolutionné les films de science-fiction et d’horreur à la fois. Il a également permis à nombre de cinéastes de trouver une légitimité à soigner l’aspect artistique de leurs réalisations. Car contrairement aux séries B de l’époque ou les space-opéra de plus en plus en vogue, Alien est avant tout une œuvre picturale originale et unique. Avec beaucoup de suspense et d’angoisse, mais ce qui reste, c’est l’univers graphique d’ensemble. La créature et les décors du vaisseau à l’abandon, sont issus du cerveau torturé du peintre suisse Giger. Un mélange de vivant et de ferraille, avec bave et lames de rasoir. Un cauchemar vivant.
Mais il ne faut pas oublier que d’autres graphistes ont participé à la création des décors. Dont Moëbius, alias Jean Giraud responsable du design des scaphandres. Un premier film au succès mondial (près de 3 millions d’entrées en France) suivi de trois suites confiées à de grands réalisateurs (Cameron, Fincher et Jeunet). Ridley Scott, après nombre de tergiversations, a accepté de lancer la production d’un préquel (une histoire se déroulant avant le récit original).
Pas véritablement présenté comme un film de la saga Alien, « Prometheus » sorti il y a cinq ans, est aussi une histoire de huis clos. Sur une planète, un vaisseau d’exploration est à la recherche des traces d’une civilisation extraterrestres. Ils réveillent quelque chose de véritablement inquiétant. Un film tourné en numérique et en 3D, visuellement parfait, éblouissant par bien des aspects mais avec pas mal d’interrogations au final. Normal car Prometheus n’est en réalité que la première partie des explications.
Il faut se projeter quelques années plus tard pour retrouver de nouvelles ruines et faire le lien avec Alien. « Covenant » est le chaînon manquant que tous les fans se délecteront de décrypter après avoir vu et revu, en DVD ou en VOD, les différents chapitres de la franchise.
jeudi 11 mai 2017
BD : La crise économique espagnole vue par le 3e âge
Elles sont quatre et font la une des chaînes d’info en Espagne. Quatre hors-la-loi qui ont pris deux employés de banque en otage et veulent braquer le coffre. La police encercle le bâtiment et se renseigne sur leur pedigree. Jeanine, 82 ans, n’a ni mari ni famille. Raymonde, 79 ans, a déjà fait parler d’elle en s’enchaînant à sa porte quand les propriétaires ont tenté de l’expulser. Simone, la moins âgée, n’a qu’un vice connu : la passion du bingo. Elle y joue chaque dimanche avec ses copines. À cinquante centimes le point. Enfin, Yvette, sur le point de rejoindre une maison de retraite, est sourde comme un pot. Mais pourquoi ces mamies respectables ont-elles décidé de braquer une banque ? L’histoire imaginée par Raquel Franco nous apprend beaucoup sur la société espagnole actuelle, sa détresse et ses injustices. Le tout dessiné par Cristina Bueno, avec délicatesse, comme ces mamies décidément bien sympathiques.
➤ « Les mamies braqueuses », Jungle, 10,60 €
De choses et d'autres : La reconnaissance du ventre
Dans ce monde, rien ne sert d’être servile et bûcheur. Prenez François Baroin : obnubilé par le poste de Premier ministre, il jure allégeance à Nicolas Sarkozy. Ça c’était avant les primaires. Son maître à penser dé- boulonné, il rallie François Fillon, ses affaires, ses costumes. Mais toujours avec la promesse d’être à Matignon. Après le premier tour, on aurait pu croire que Baroin tire une croix définitive sur ce poste tant convoité. Que nenni. Il dirige la campagne des législatives pour la droite et assure, si ses troupes l’emportent, de prendre... Matignon. De l’autre côté de l’échiquier il en est un autre qui fait tout pour continuer à exister : Manuel Valls. Battu à la primaire, il serre la main de Benoît Hamon et disparaît. Mais quelques jours avant le premier tour, il sort de sa réserve et appelle à voter Macron. En voilà un qui croit toujours aux sondages. Et à la reconnaissance du ventre. Car une fois à l’Élysée, Macron ne peut que le récompenser. Valls en est persuadé. Quand il annonce avec fanfare et tralala en direct à la radio qu’il va se présenter à la députation sous l’étiquette « Majorité présidentielle », il est humilié par l’état-major d’En Marche ! : pas de passe-droit, qu’il dépose un dossier d’investiture d’abord... Et oui monsieur l’ancien Premier ministre, tel est le monde d’aujourd’hui. Vous travaillez dur et le mieux possible, pensez que votre action va être remarquée, récompensée même. Naïveté que tout cela. A la première occasion vous êtes jeté à la poubelle tel un vulgaire kleenex usagé. Comme dirait Mélenchon, « Les gens, retenez la leçon ! »
(Chronique parue le 11 mai en dernière page de l'Indépendant)
mercredi 10 mai 2017
DVD et blu-ray : "Taboo" le retour d'un "sauvage" jugé par de prétendus "civilisés"
Série historique, « Taboo », portée par Tom Hardy interprète du personnage principal et à l’origine de cette idée de vengeance, est une claque esthétique. Dans ce Londres du début du XIXe siècle, plusieurs mondes cohabitent. Les riches, nobles ou marchands, et les pauvres, sales et malades. On passe donc des palais aux gourbis, des costumes chatoyants aux hardes puantes.
Pour faire la liaison, James Keziah Delaney (Tom Hardy), un ancien soldat, disparu depuis une dizaine d’années. Ce fils d’un riche armateur, après une carrière militaire dans les colonies, a pris la poudre d’escampette. Insoumis, rétif à toute autorité, il a déserté en Afrique. Sauvé par une tribu, il est devenu plus « nègre » que ces hommes et femmes longtemps considérés comme de la main-d’œuvre gratuite pour des esclavagistes racistes. S’il revient à Londres, c’est à la demande du serviteur de son père. Ce dernier est malade, il craint pour sa vie. James arrive trop tard. Il a enterré sa mère (une indienne achetée aux Amériques) et se retrouve à la tête de la fortune de son père. De ses dettes plus exactement car le vieil homme a tout perdu. James va reprendre la maison, les entrepôts et avec l’argent gagné sous les tropiques (ou volé ?), il a le projet d’ouvrir un comptoir sur une bande de terre désolée, sur la côte pacifique de ces USA en pleine guerre avec la couronne d’Angleterre.
■ Une suite ?
La série, en 8 épisodes d’une heure, permet de se replonger dans cette grande histoire un peu méconnue en France de la grandeur de l’Angleterre, forte de ses colonies et de son réseau maritime tenu par la compagnie des Indes. La terre de James est l’objet de toutes les convoitises. La couronne anglaise, les Américains en pleine guerre d’indépendance et la Compagnie.
Il va jouer de ces rivalités pour tenter de remporter la partie. A ces intrigues planétaires, se rajoutent une histoire de vengeance (contre le puissant directeur de la compagnie des Indes, interprété par un Jonathan Pryce excellent), ses retrouvailles avec sa demi-sœur (Oona Chaplin), la découverte que son père s’était récemment marié avec une jeune actrice (Jessie Buckley). Le côté tabou du titre vient des mœurs supposées de Delaney fils. La populace veut croire que son long séjour chez les sauvages lui a fait adopter leur mode de vie, du cannibalisme à l’inceste en passant par la magie. En partie vrai, ce qui rend le personnage interprété par Tom Hardy très ambigu et terrifiant par moments.
Mais ce Blanc, revenu de chez les sauvages tatoué de haut en bas, paraît parfois bien plus civilisé que les dirigeants anglais, prêts à tout et surtout au pire pour asseoir leur pouvoir ou faire fructifier leur fortune. Un soupçon de fantastique, un peu de violence et pas mal d’action composent ces huit heures de plongée dans le Londres d’antan. Et si l’histoire a une fin cohérente, tout est ouvert pour une suite de l’autre côté des océans.
➤ « Taboo », Studiocanal, 29,99 € coffret de trois DVD, 39,99 € le coffret de trois blu-ray
De choses et d'autres : Nul et non avenu
Voter blanc à une élection, est un non-choix. Par contre, voter nul demeure une bonne occasion pour un électeur lambda de faire passer un message. Confidentiel, mais grâce à quelques assesseurs de bureau de vote malicieux, certains de ces bulletins ont eu les honneurs des réseaux sociaux ou des chroniques locales. A Grenoble, un électeur a glissé un bulletin de Marine Le Pen mais a rajouté de sa main cette précision pleine d’ironie : « Non, je déconne ».
Un vote nul ce ne sont pas que des insultes rajoutées sur le bulletin d’un candidat que l’on n’aime pas, ce sont aussi des clins d’œil comme cette image de Pikachu ou cette carte de condoléances. Voire un don en nature quand on rajoute un préservatif (dans son emballage d’origine) ou une tranche d’andouille entourée de film plastique.
C’est l’occasion aussi de remettre les choses à leur place comme ce bulletin qui reprend les termes d’une de ces lettres type de refus envoyé à un demandeur d’emploi : « Mme Le Pen, M. Macron, malgré l’intérêt que suscite votre candidature, nous sommes au regret de ne pouvoir répondre favorablement à votre demande, ne disposant pas dans l’immédiat de poste correspondant à votre profil. » Expéditif, mais très proche de la réalité.
Enfin on peut voter blanc et nul à la fois. Comment ? En glissant, comme cet électeur breton, une photo de Michel Blanc dans l’enveloppe. Ça ne sauvera certainement pas la France mais au moins il y a de l’idée et c’est marrant.
(Chronique parue le 10 mai 2017 en dernière page de l'Indépendant)
mardi 9 mai 2017
BD : Pigalle, sa nuit et ses cadavres
Nostalgie quand tu nous tiens. Noël Simsolo ne cache pas son amour du cinéma noir des années 50. Dominique Hé, lui, est un adepte de la ligne claire. Ensemble ils ont déjà signé une série se déroulant à Hollywood au milieu du XXe siècle. Ils récidivent avec « Les miroirs du crime », mais en version française puisque l’essentiel de l’intrigue se déroule dans les cabarets de Pigalle. Guy Natale, patron de « La Perle Noire », flirte avec le monde du crime tout en conservant une relative honnêteté. En clair, il refuse de prostituer ses danseuses et de vendre de la drogue. Une intégrité qui n’est pas du goût des nouveaux caïds du quartier. Il échappe à un guet-apens, sauvé par un clochard. Guy prend soin de son « ange gardien » et va devoir mener une lutte sans merci contre des tueurs sans foi ni loi. Difficile combat dans lequel il recevra l’aide d’un policier cachant son jeu. Il mène une vendetta contre le chef de gang qui en veut à Natale. Ambiance film noir dans cette BD prévue en deux parties. On croise d’ailleurs le cinéaste JeanPierre Melville dans un cabaret et même Léo Malet, en plein repérage pour son nouveau roman policier qui verra l’éclosion d’un célèbre détective privé français. Nostalgie...
➤ « Les miroirs du crime » (tome 1), Glénat, 13,90 €
De choses et d'autres : Presque 66,11
N’en déplaise aux défaitistes et autres tenants des calculs alambiqués intégrant abstention, bulletins blancs et nuls comme autant de votes de défiance face à Emmanuel Macron, le nouveau président, en dépassant les 66 % a rassemblé davantage que les simples anti FN sur son nom. Sa jeunesse, son audace et son pari fou ont séduit des millions de Français heureux de voter pour une offre différente que les rediffusions des précédentes campagnes électorales, de Fillon, ancien Premier ministre à Mélenchon, plus jeune sénateur socialiste il y a quelques décennies. Sans oublier bien sûr la fille de son père, comme si l’extrémisme de droite se transmettait comme une lignée royale. Macron vient de nulle part (question parcours politique), c’est son principal mérite.
Sur son score, il s’est trouvé une personne à y voir un signe. Christine Boutin a relevé dans un tweet hier matin (avant le décompte du vote des Français de l’étranger) qu’il obtient 66,06 % des voix. Comme s’il y avait un présage dans ce triple six, symbole du Mal depuis l’obscurantisme moyenâgeux.
Dimanche soir, avec des collègues, on a aussi glosé sur le chiffre final. « S’il termine à 66,11 %, c’est forcément bon signe pour nos deux départements, les Pyrénées-Orientales et l’Aude. » Finalement le ministère de l’Intérieur a mis tout le monde d’accord hier midi. Ce sera 66,10 %. L’Aube a détrôné l’Aude...
(Chronique parue le 9 mai en dernière page de l'Indépendant)
Inscription à :
Commentaires (Atom)









