
Dans tous les cas de figure, les USA auront un nouveau président original en 2017. Si Hillary Clinton l'emporte, sa seule particularité sera d'être une femme. Si c'est Donald Trump, il faudra compter avec un « maître du monde » misogyne, obsédé, vulgaire et... mal coiffé. Bizarrement, cette dernière tare, longtemps considérée comme la pire dans la bio du milliardaire, fait finalement presque figure de broutille aujourd'hui tant son image s'est détériorée au fil des révélations de la presse, meetings et débats. 48 heures avant celui de dimanche au cours duquel il a comparé sa rivale au « diable », on l'entendait dans un enregistrement datant de 2005 dire tout le bien qu'il pensait de sa stature de célébrité de la télé réalité. « Quand vous êtes une star, les femmes vous laissent tout faire » et de se vanter de pouvoir les tripoter où il veut, comme il veut. Pour certains, Trump n'est qu'un « peloteur ». Pour d'autres, en France notamment, il s'agit d'un « violeur ». Dimanche, il est revenu sur l'affaire, des « discussions de vestiaires » selon lui. Pas très sympa pour les sportifs. A se demander comment la plus grande puissance mondiale se retrouve à risquer d'élire président ce que tout psychologue définirait comme un « prédateur sexuel ». Le plus étonnant reste son co-listier, son remplaçant en cas d'empêchement majeur : Mike Pence représente quant à lui le prototype du parfait « chrétien conservateur ». Il s'est déclaré « outré » par les paroles de Trump. Mais en bon catholique, il lui a déjà pardonné. Pas sûr que les femmes aient la même bonté d'âme le 8 novembre.






Tout le monde veut avoir sa fête. Après la musique et le cinéma (sans oublier le livre, la première depuis des siècles avec la San Jordi), la vidéo à la demande (VOD) se lance dans le mouvement. Vingt ans plus tôt, on parlerait de fête des vidéo-clubs, mais numérisation oblige, ces derniers ont disparu corps et biens et les films arrivent chez vous directement grâce à votre connexion internet. La fête de la VOD consiste à bénéficier d'une promo sur tous les films jusqu'à dimanche (et depuis jeudi). Si d'ordinaire la location d'un titre récent coûte environ 4 euros, ce week-end, fête oblige, le prix est à n 50 %, soit 2 euros tout ronds.

Petit rappel pour les lecteurs qui ne suivent pas : nous sommes le jeudi 6 octobre 2016. Pas 1016 mais bien 2016. Au XXIe siècle. Ce préambule car un sondage réalisé pour la Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie (FFRE) et rendu public en début de semaine révèle que 