Ils gagnent des millions à jouer à la baballe mais ne se distinguent pas toujours par leur discernement. Qui ? Les sportifs de haut niveau évidemment. Pour un Michel Platini qui allie parfaitement intelligence du jeu, conduite de la balle et reconversion sonnante et trébuchante, combien de Ribery et autres Griezmann ?
Prenons le cas de ce dernier. Sélectionné en équipe de France la semaine dernière, il joue (excellemment d'ailleurs), contre l'Albanie. Une victoire marquée par le retour de Benzema dans le rôle du serial-buteur. Du serial-blessé aussi, touché aux ischio-jambiers. Une blessure causée, d'après un quotidien espagnol, par la démonstration de joie de Griezmann. Benzema, après son second but, salue le public, cool, relâché, détendu. Griezmann, tout à sa joie, lui saute sur le dos sans prévenir. L'avant-centre du Real de Madrid s'écroule sous le poids, une grimace sur le visage. Blessé par son propre coéquipier, en dehors de toute action de jeu, difficile d'imaginer plus débile !
Par chance, les rugbymen sont moins démonstratifs. Imaginez, un essai inscrit par Morgan Parra. Il se faufile entre les « gros » et va aplatir entre les poteaux. Il se relève et un de ses coéquipiers, comme Griezmann, lui bondit sur le râble pour le féliciter. Pas de chance, c'est Uini Atonio. 145 kg lancés contre 78 à l'arrêt, bonjour les dégâts. A ce rythme, la Namibie arriverait en finale les doigts dans le nez. Pas au score, mais faute de combattants, l'équipe d'en face se décimant méthodiquement à chaque explosion de joie.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 16 octobre 2015
jeudi 15 octobre 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES : La parité par l'arrêt sur image


Il suffit de prendre n'importe quelle photo officielle d'un sommet international ou d'un hémicycle, puis de gommer tous les hommes pour constater la rareté des femmes. Une grande photo de famille de chefs d'états à Buckingham Palace (avec pas moins de 30 dirigeants en rang d'oignons) une fois expurgée des "mâles", se résume à trois femmes : Angela Merkel, l'Argentine Cristina Kirchner et la Reine elle-même. Réunion au sommet de l'État américain. Autour de Barack Obama, uniquement des hommes, exceptée Hillary Clinton quand elle était secrétaire d'État. L'Assemblée nationale semblerait bien vide si elle devait se contenter des 151 femmes élues pour 577 places disponibles.


mercredi 14 octobre 2015
DVD : Manipulation du futur
Comment rendre notre avenir plus serein ? 'A la poursuite de demain', entre SF et utopie, tente de nous ouvrir les yeux.
De quoi demain sera-t-il fait ? Tout le monde se pose la question à un moment ou un autre. Rares sont ceux qui trouvent un embryon de réponse. Pourtant il existe quelques êtres sur cette planète qui ambitionnent de façonner ce futur en fonction de leurs rêves. 'A la poursuite de demain', grosse production Disney réalisée par Brad Bird et produite, entre autres, par Damon Lindelof qui a eu l'idée de base, s'intéresse à ces doux rêveurs, inventeurs ou grands optimistes, qui ont cette capacité à se projeter dans l'avenir.
Le premier est Frank Walker. En 1962, il débarque de sa campagne pour participer à un concours d'inventions au sein d'un parc à thème Disney. Il n'est pas retenu, mais une petite fille, Athena (Raffey Cassidy), lui donne un pin's, porte d''entrée vers Tomorrowland, une ville du futur. Début très spectaculaire du film, avec des décors à couper le souffle. Suite de l'histoire de nos jours. Casey Newton (Britt Robertson) vit près de la base de Cap Canaveral. Elle rêve d'aller dans les étoiles. Mais la plateforme de lancement est en plein démontage. Le cosmos ne fait plus rêver. Elle aussi découvre un pin's dans ses affaires. Mais il est beaucoup plus compliqué de rejoindre la ville du futur. Elle devra emprunter un passage secret élaboré par Franck (George Clooney), devenu adulte.
Ce blockbuster est riche et inventif. Si l'héroïne semble un peu fade, le personnage de Franck est très réussi. Vieux bougon, il a perdu cet optimisme de l'enfance. La révélation reste la petite Athena, en réalité un robot chargé de recruter des rêveurs... Elle apporte humour et action à un film tout public. Mais la véritable bonne idée c'est la description de l'organisation ultrasecrète baptisée 'Nec Plus Ultra'. Ce club de visionnaires, avec Verne, Edison, Tesla et Eiffel en fondateurs, donne un côté vintage au film par ailleurs très futuriste. Dans les bonus du blu-ray, on peut en savoir plus grâce à un court-métrage spécifique. Des bonus très riches avec également des scènes coupées, des reportages sur le tournage et le journal de bord du réalisateur.
'A la poursuite de demain', Disney, 19,99 euros le DVD, 25 euros le blu-ray.
De quoi demain sera-t-il fait ? Tout le monde se pose la question à un moment ou un autre. Rares sont ceux qui trouvent un embryon de réponse. Pourtant il existe quelques êtres sur cette planète qui ambitionnent de façonner ce futur en fonction de leurs rêves. 'A la poursuite de demain', grosse production Disney réalisée par Brad Bird et produite, entre autres, par Damon Lindelof qui a eu l'idée de base, s'intéresse à ces doux rêveurs, inventeurs ou grands optimistes, qui ont cette capacité à se projeter dans l'avenir.
Le premier est Frank Walker. En 1962, il débarque de sa campagne pour participer à un concours d'inventions au sein d'un parc à thème Disney. Il n'est pas retenu, mais une petite fille, Athena (Raffey Cassidy), lui donne un pin's, porte d''entrée vers Tomorrowland, une ville du futur. Début très spectaculaire du film, avec des décors à couper le souffle. Suite de l'histoire de nos jours. Casey Newton (Britt Robertson) vit près de la base de Cap Canaveral. Elle rêve d'aller dans les étoiles. Mais la plateforme de lancement est en plein démontage. Le cosmos ne fait plus rêver. Elle aussi découvre un pin's dans ses affaires. Mais il est beaucoup plus compliqué de rejoindre la ville du futur. Elle devra emprunter un passage secret élaboré par Franck (George Clooney), devenu adulte.Ce blockbuster est riche et inventif. Si l'héroïne semble un peu fade, le personnage de Franck est très réussi. Vieux bougon, il a perdu cet optimisme de l'enfance. La révélation reste la petite Athena, en réalité un robot chargé de recruter des rêveurs... Elle apporte humour et action à un film tout public. Mais la véritable bonne idée c'est la description de l'organisation ultrasecrète baptisée 'Nec Plus Ultra'. Ce club de visionnaires, avec Verne, Edison, Tesla et Eiffel en fondateurs, donne un côté vintage au film par ailleurs très futuriste. Dans les bonus du blu-ray, on peut en savoir plus grâce à un court-métrage spécifique. Des bonus très riches avec également des scènes coupées, des reportages sur le tournage et le journal de bord du réalisateur.
'A la poursuite de demain', Disney, 19,99 euros le DVD, 25 euros le blu-ray.
mardi 13 octobre 2015
BD: Faut mouiller le maillot
En pleine coupe du monde de rugby, voilà un album qui s'impose. 13e livraison des « Rugbymen », la série de gags à base de ballon ovale, d'accent du sud et de gros sportifs adorant la castagne et le cassoulet. Pour une fois, BéKa (le pseudonyme des scénaristes, Bertrand Escaich et Caroline Roque, un couple de Toulousains) s'aventure dans l'histoire complète en 44 planches. Lors d'un banquet d'après-match, La Couâne et Loupiote sympathisent avec un ancien international gallois, Ollbhon Pouarhow (tous les noms propres doivent être prononcés à haute voix pour en saisir les subtilités). Ce dernier veut récupérer son maillot de Lions, donné à un joueur français il y a quelques années. Les deux joueurs de Paillar entraînent tous leurs potes dans leur quête effrénée de la mythique tunique rouge. L'occasion de dresser le portrait d'anciens joueurs, tous plus croquignolesques les uns que les autres. Entre le sculpteur de ferraille, le Don Juan qui paie de sa personne, l'arrière qui a pris 70 kilos ou le demi reconverti dans l'animation de boites gay, il y en a pour tous les goûts. Mais les mieux servis restent les Anglais, ennemis communs aux Bleus et aux Gallois.
« Les Rugbymen » (tome 13), Bamboo, 10,60 €
DE CHOSES ET D'AUTRES : Vieillerie à vendre

vendredi 9 octobre 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES : Une star de la BD est née

jeudi 8 octobre 2015
De choses et d'autres : Odeurs
Excellente initiative du journal La République des Pyrénées de Pau. Sur son site internet, il publie une carte interactive des endroits où se concentrent « ces mauvaises odeurs qui dérangent en Béarn.» En langage moins politiquement correct, « les coins qui puent.» J'ai vécu quelque temps à Pau dans les années 80, je me souviens de l'abominable odeur d'œuf pourri qui arrivait parfois en provenance du bassin gazier de Lacq. Aujourd'hui, l'exploitation du gisement est terminée, mais il reste quantité d'industries chimiques. Selon les témoignages recueillis par les reporters, elles occasionnent « odeurs de plastique brûlés, fumées irritantes, saignements de nez, démangeaisons. »Les autres nuisances olfactives proviennent essentiellement des exploitations agricoles comme les élevages de porcs ou de canards et l'épandage du lisier dans les champs de maïs. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché (ou le nez complètement bouché) pour traverser certaines zones de ce Béarn pourtant si beau. On retrouve ensuite les classiques, comme dans toutes les zones urbaines : au centre-ville des odeurs d'urine, à la périphérie celles des déchetteries.
Notre région compte également quelques pépites qui méritent le détour (au sens littéral du terme) telles les distilleries ou ces containers enterrés dont on se demande combien de charognes ils contiennent.
Bizarrerie enfin sur la carte du Béarn puant : Oloron-Sainte-Marie. « L'odeur de chocolat qui flotte régulièrement sur la ville, venue de l'usine Lindt, en écœure certains. » Franchement, je connais pire désagrément !
mercredi 7 octobre 2015
DVD : L'intelligence séductrice d'"Ex Machina"
Huis-clos à trois dans « Ex-Machina », premier film d'Alex Garland, romancier anglais.
La sortie en DVD et blu-ray de certains films permettent de réparer des injustices criantes. "Ex Machina", premier film d'Alex Garland (écrivain anglais qui a signé "La Plage") n'a pas rencontré le succès lors de sa sortie en salles. L'occasion de redécouvrir cette histoire d'intelligence artificielle basée sur le fameux test de Turing. Caleb (Domhnall Gleeson) est un jeune et brillant programmeur de BlueBook, une immense société basée sur un moteur de recherche révolutionnaire. Un algorithme mis au point par le PDG, Nathan (Oscar Isaac), vivant retiré dans une maison futuriste isolée dans la montagne. Caleb remporte la loterie de l'entreprise.
Premier prix : une semaine chez Nathan. Solitaire et introverti, Caleb croit à une semaine de farniente. Mais le projet de Nathan est tout autre. Il demande à Caleb de tester, selon le protocole de Turing, sa dernière invention, un robot humanoïde féminin entièrement autonome. L'enthousiasme de Caleb est d'autant plus grand quand il découvre que le robot a le visage d'une jeune femme d'une extraordinaire beauté. Elle s'appelle Ava (Alicia Vikander) et semble encore plus humaine que n'importe quelle femme rencontrée dans la rue. Humaine et très intelligente. Le film raconte les premières rencontres, puis la complicité qui s'instaure entre l'humanoïde et le testeur. Le tout sous la surveillance du patron par l'intermédiaire de la vidéo surveillance de la maison. Rapidement les relations vont se tendre entre les deux hommes. Caleb se demande si ce n'est pas lui qu'on teste. Et les questions augmentent en même temps que l'atmosphère oppressante.
Le spectateur est pris dans cet engrenage aux multiples rebondissements, comme un coup de billard aux multiples bandes avant d'arriver au résultat escompté. Un film brillant, novateur et visionnaire à redécouvrir de toute urgence.
"Ex Machina", Universal, 20 euros le DVD, 22,99 euros le blu-ray.
La sortie en DVD et blu-ray de certains films permettent de réparer des injustices criantes. "Ex Machina", premier film d'Alex Garland (écrivain anglais qui a signé "La Plage") n'a pas rencontré le succès lors de sa sortie en salles. L'occasion de redécouvrir cette histoire d'intelligence artificielle basée sur le fameux test de Turing. Caleb (Domhnall Gleeson) est un jeune et brillant programmeur de BlueBook, une immense société basée sur un moteur de recherche révolutionnaire. Un algorithme mis au point par le PDG, Nathan (Oscar Isaac), vivant retiré dans une maison futuriste isolée dans la montagne. Caleb remporte la loterie de l'entreprise.Premier prix : une semaine chez Nathan. Solitaire et introverti, Caleb croit à une semaine de farniente. Mais le projet de Nathan est tout autre. Il demande à Caleb de tester, selon le protocole de Turing, sa dernière invention, un robot humanoïde féminin entièrement autonome. L'enthousiasme de Caleb est d'autant plus grand quand il découvre que le robot a le visage d'une jeune femme d'une extraordinaire beauté. Elle s'appelle Ava (Alicia Vikander) et semble encore plus humaine que n'importe quelle femme rencontrée dans la rue. Humaine et très intelligente. Le film raconte les premières rencontres, puis la complicité qui s'instaure entre l'humanoïde et le testeur. Le tout sous la surveillance du patron par l'intermédiaire de la vidéo surveillance de la maison. Rapidement les relations vont se tendre entre les deux hommes. Caleb se demande si ce n'est pas lui qu'on teste. Et les questions augmentent en même temps que l'atmosphère oppressante.
Le spectateur est pris dans cet engrenage aux multiples rebondissements, comme un coup de billard aux multiples bandes avant d'arriver au résultat escompté. Un film brillant, novateur et visionnaire à redécouvrir de toute urgence.
"Ex Machina", Universal, 20 euros le DVD, 22,99 euros le blu-ray.
mardi 6 octobre 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES : Télé de rattrapage

La société chargée d'archiver tous les programmes audiovisuels français monnaye depuis quelques années ses pépites oubliées. Et depuis une semaine, elle vient de passer à la vitesse supérieure en commercialisant un abonnement offrant un choix de programmes inégalé. Pour seulement 2,99 euros par mois (sans engagement), vous aurez la possibilité de retrouver quelques émissions phares du siècle dernier. Pour m'être baladé dans le catalogue proposé, je vous conseille surtout d'être curieux. Amateurs d'humour, ne manquez pas les émissions de Stéphane Collaro aux sketches toujours géniaux quand ils sont signés Philippe Bruneau. Plus loin dans le temps, Jean Yanne se montre totalement irrésistible dans « 1 égal 3 », ancêtre de toutes les émissions de pastiches. Côté fictions, laissez-vous charmer par le feuilleton « Allez la Rafale ! », série qui a beaucoup œuvré en son temps (1977) pour la popularité du rugby des villages. Avé l'accent, bien entendu.
Enfin, rien que le numéro du « Petit dimanche illustré » du 12 novembre 1967 vaut le prix de l'abonnement. Durant 52 minutes, dans un désordre incroyable (pire que chez Michel Polac, c'est dire), Salvador Dali signe un happening totalement inimaginable de nos jours.
Roman : Bêtes de scène dans "Mémoires fauves" de René Guitton
La jeune compagne d'une rock-star tombe amoureuse du vieux directeur artistique du label. Ménage à trois musical dans « Mémoires fauves » de René Guitton.
Roman choral, « Mémoires fauves » de René Guitton débute par le coup de foudre d'un homme qui ne croit pourtant plus en l'amour. Michel Beaumont, directeur respecté d'un label de musique, est l'antithèse des artistes qu'il chapeaute. A eux la lumière et l'exposition médiatique, à lui la coulisse, le travail ingrat sans la moindre reconnaissance du public. Mais c'est dans son tempérament. Il est la « force tranquille » d'un milieu trop fougueux et pressé. A l'image de Fauves, le phénomène rock du moment. Ce jeune chanteur, originaire du Proche-Orient (Egypte et Liban), est devenu en quelques années la voix de sa génération. Une personnalité engagée, rebelle, sans cesse sur la brèche pour défendre les faibles, les pauvres. Fauves ne travaille pas pour Michel mais a tenu absolument à le rencontrer pour lui « vendre » son nouveau projet. Avec sa compagne, Aurélie, grand reporter elle aussi habituée aux pages People des magazines, il veut donner la parole aux animaux. Enregistrer partout sur la planète les cris de ces espèces menacées et les orchestrer pour en faire une symphonie sauvage.
Au cours de l'entretien, le jeune chanteur s'enflamme et explique d'où lui vient ce nom atypique : « Si je m'appelle Fauves, c'est pour leur rendre hommage, les rappeler à l'esprit de ceux qui les détruisent. Fauves au pluriel parce que je suis pluriel moi-même à travers tous les fauves que je porte en moi et représente, tous les fauves à la fois, avec la force des uns, la férocité des autres, leur fragilité et leurs craintes aussi. Je rugis leur rage à la face des humains, et rugirai encore et toujours leur mémoire, pour briser l'instinct des hommes. » Une sacrée profession de foi pour un homme à fleur de peau. Mais cela ne touche pas Michel, habitué aux caprices et lubies de certaines personnalités un peu trop investies. Il refuse. Sec et cassant. Sans détour. Fin de l'entretien. Fauves est furieux, Aurélie gênée.
Récit puissant
Cette dernière, dès le lendemain contacte Michel pour s'excuser. Ils déjeuneront ensemble et ce qui devait arriver arriva : le vieux (il a 55 ans) directeur casanier tombe sous le charme de la jeune, ravissante et brillante journaliste. Qui elle non plus n'est pas insensible au charme suranné et très cultivé du beau gosse grisonnant. Arrivé à ce point du roman, on se demande pourquoi René Guitton a passé toutes ces pages à décrire Fauves, le cocu de l'affaire. Tout simplement car le chanteur cache bien son jeu. Il n'est pas dupe et ses sens en éveil devinent l'amour naissant entre Aurélie et Michel.
La dernière partie du roman change totalement de registre. On entre dans le journal intime du chanteur, dans ses mémoires, autre version d'une vérité cachée. La relation amoureuse à la guimauve s'efface pour un texte d'une rare puissance. Fauves se raconte et son verbe emporte tout sur son passage. Des mémoires que l'on n'est pas prêt d'oublier.
Michel Litout
« Mémoires fauves », René Guitton, Calmann-Lévy, 18 €
Inscription à :
Commentaires (Atom)
