mardi 16 décembre 2014

BD : Copilote de charme pour Michel Vaillant

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De tous les héros de BD pilotes de course, Michel Vaillant est le maitre-étalon. Après 70 aventures imaginées et dessinées par Jean Graton, il est reparti pour de nouvelles aventures (une nouvelle saison exactement) sous la houlette d'un brillant quatuor. Denis Lapière et Philippe Graton au scénario, Bourgne et Bénetteau au dessin. Dans une facture réaliste irréprochable, tant anatomique que mécanique, ils donnent un second souffle, très moderne et d'actualité, à un personnage qui n'a rien perdu de sa rage de vaincre. Après les déboires du fils, inventeur d'un moteur électrique révolutionnaire, l'action se recentre sur le personnage principal. Pour lancer un nouveau modèle de Vaillante, il s'engage au rallye du Valais. Et pour augmenter le buzz, son frère lui adjoint comme copilote la ravissante journaliste Carole Ouessant. Parfait pour attirer la presse, mais peu au goût de Françoise, l'épouse de Michel. Un peu de romance, beaucoup de lutte sur les routes et quelques péripéties économiques font de cet album le digne successeur de la série originelle.

« Michel Vaillant » (tome 3), Dupuis – Graton, 15,50 €

De choses et d'autres : Trop près de toi mon Dieu

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Emoi chez les "Carolos". Le clocher d'un village proche de Charleroi en Belgique est trop près du ciel. Non pas de Dieu, mais des avions en phase de décollage.
Conséquence, l'aéroport vient officiellement de demander à l'évêché local de raboter de 18 mètres le clocher de l'église Saint-Sulpice à Jumet sur une hauteur totale de 51.
Etonnante cette société où certains se croient tout permis. Du premier édifice bâti au Xe siècle, à l'actuel, érigé vers 1750 (donc bien antérieur à l'invention de l'aviation), l'église est en outre classée depuis 1949 au patrimoine culturel. A Charleroi, l'arrivée de Ryanair a bouleversé le paysage de ce qui n'était qu'une petite piste provinciale. Multiplication des destinations, extension des infrastructures, augmentation de la capacité des avions. Sauf quand le vent souffle dans un certain sens et que ce satané clocher se trouve juste dans l'axe des décollages. Les avions, pour obtenir l'altitude de sécurité, doivent se délester. De passagers. De rentabilité…
C'est là que des technocrates ont eu l'idée géniale : décapiter le clocher. Ahurissant, choquant, mais quand même proposé à l'évêché. Avec la promesse d'une confortable indemnité. Heureusement l'information a fuité. Le clocher devrait garder son aspect séculaire.
Dans le cas inverse, je crains qu'il ne se soit trouvé des hommes de Dieu prêts à inventer une quelconque malfaçon dans la toiture pour refaire (et raccourcir) en toute impunité l'édifice. Car si les voies de dieu sont impénétrables, les voies du ciel s'achètent facilement, si on y met le prix.

lundi 15 décembre 2014

Cinéma : “Timbuktu”, beauté contre barbarie


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Injustement oublié au palmarès du festival de Cannes, le film d’Abderrahmane Sissako est un témoignage fort contre la barbarie de l’islamisme radical.


Abderrahmane Sissako parle de son film « Timbuktu » tel un sage africain : avec mesure, gravité et poésie. Sa parole porte, comme ses images, belles et horribles à la fois. Belles comme ces paysages du Mali, ces rues gorgées de soleil, ces dunes aux courbes féminines. Horribles comme les hommes en armes qui ont pris la ville, y font régner la terreur de leur religion intransigeante, jugeant et tuant au nom d’un dieu très éloigné de la miséricorde. « On peut emprisonner l’amour et la musique mais on ne peut pas les tuer », explique le réalisateur malien persuadé que « l’amour vaincra le djihadisme ». Sans être à proprement parler un film politique, Timbuktu est avant tout un témoignage, une trace « pour qu’aucun enfant ne puisse apprendre plus tard que leurs parents peuvent mourir parce qu’ils s’aiment ».

Lapidation
« Timbuktu » fait partie de ces films qui ont eu toutes les peines du monde à se monter. À la base, Sissako voulait réaliser un documentaire sur la lapidation d’un couple dans un petit village. En juillet 2012, un homme et une femme ont été tués à coups de pierres car ils n’étaient pas mariés devant Dieu. Ils avaient deux enfants. Le pays était toujours en guerre, il a renoncé et s’est tourné vers la fiction. « Timbuktu » devait à la base ne raconter que le quotidien des habitants de la ville placés, du jour au lendemain, sous le joug de ces hommes venus du Nord. Mais un autre fait divers a de nouveau modifié la trame du film. Kidane (Ibrahim Ahmed, dit Pino) vit paisiblement dans les dunes en compagnie de sa femme Satima (Toulou Kiki) et sa fille Toya (Layla Walet Mohamed). Il possède un petit troupeau de vaches confié à un jeune berger. En les abreuvant, au bord d’un lac, l’une d’entre elles détruit les filets d’un pêcheur. Ce dernier la tue. Kidane réclame une indemnisation, les esprits s’échauffent et le fermier tue accidentellement le pêcheur. Ce sont les djihadistes qui vont juger Kidane. Selon la charia.
Le drame progresse lentement, inexorablement. Dans cette ville où toute tradition ancestrale est devenue interdite. Plus de cigarettes, ni de musique. Les femmes doivent être voilées, porter des chaussettes et des gants, les enfants n’ont plus le droit de jouer au football...
Le film n’est pourtant pas dénué de nuances. « J’ai humanisé les djihadistes », admet Sissako. La nuit, quand ils font la chasse aux musiciens, avant d’intervenir, ils écoutent longuement ces mélodies si belles. Un autre pose ses armes et danse en compagnie de Zabou la folle (Kettly Noël), formidable personnage, bouffée de liberté sous cette chape d’interdits. Le film, en plus de mettre en lumière l’Islam tolérant, réalité de cette Afrique sahélienne, porte également un message d’espoir. La terreur djihadiste est vouée à sa perte. « Mais, prévient Abderrahmane Sissako, la victoire ce n’est pas l’armée. La victoire ce sont ceux qui résistent, ceux qui chantent. »


Un projet en Chine

Grand oublié du Festival de Cannes, Abderrahmane Sissako avoue « cinq minutes de déception » à l’énoncé du palmarès. « Ce qui compte surtout pour moi, c’est l’accueil du public. » Il y a dans le film plusieurs moments de grâce absolue, un côté poétique qui tranche avec la violence d’autres scènes. Un match de foot sans ballon reste dans les mémoires. La nuit, dans la douceur d’une pièce recouverte de tapis et de coussins, deux jeunes couples jouent de la musique. Les femmes chantent. C’est beau, émouvant. Mais interdit.

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Le lendemain, la chanteuse, habillée de noir de la tête aux pieds, est fouettée en public. Du chant mélodieux aux hurlements de douleur...
Encore en projet, Sissako pense à un film sur la Chine. « Je voudrais raconter comment un Chinois revient en Afrique pour y retrouver sa fille illégitime. La Chine est en Afrique comme l’Afrique est en Chine. Des histoires se nouent. Il va falloir faire avec ce nouveau monde » C’est une réalité incontournable pour Sissako. « La Chine construit des ponts et des routes en Afrique. De 1960 à aujourd’hui, la France n’a plus rien fait en Afrique. L’Occident a délibérément choisi d’appauvrir l’Afrique. »

dimanche 14 décembre 2014

BD : Les angoisses de Louis de Funès


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Louis de Funès, dont on célèbre cette année le centenaire de sa naissance, voit une recrudescence de livres sur sa vie et son œuvre. Le roi de l’humour français est au centre de ce biopic dessiné. « Louis de Funès, une vie de folie et de grandeur », sur un scénario de François Dimberton et des dessins d’Alexis Chabert, raconte en 130 pages la vie de cet acteur hors du commun. Un éternel anxieux, jamais satisfait, toujours angoissé.
Il est vrai que son enfance n’a pas été de tout repos avec un père disparu de longues années après avoir fait croire qu’il s’était suicidé. Ce qui le sauve ? L’amour de sa mère et un piano. Il excelle devant le clavier qui lui procure ses premiers cachets dans des bars et autres cabarets parisiens. Durant de longues années, il devra se contenter de vache enragée. Et quand il commence à remporter un peu de succès, loin de se reposer, il cumule les emplois.
La journée il tourne pour le cinéma, le soir il joue au théâtre et dans la foulée retrouve son piano. Cette peur que tout s’arrête le contraint à tout accepter, essentiellement des seconds rôles peu valorisants. Ce n’est que vers 50 ans qu’il accède enfin à la reconnaissance du public.
La BD alterne grands rendez-vous cinématographiques, rencontres importantes et moments intimes dans une famille où tout tournait autour de l’acteur.

« Louis de Funès, une vie de folie et de grandeur », Delcourt, 16,95 euros.

DE CHOSES ET D'AUTRES : Une vie en chiffres

Les dérives de l'économie numérique ne sont plus à démontrer. Nos vies ne sont plus constituées de chair et d'émotion mais de suites de chiffres. Des zéros et des uns, codage binaire oblige. On en a la preuve chaque jour avec les applications et autres gadgets connectés destinés à "quantifier" notre existence. Un mouvement est en train de naître, dit du "quantified self", le soi quantifié qui revendique "la connaissance de soi à travers les chiffres". Votre smartphone, associé à un bracelet ou une montre, ne cesse de compter. Une journée se résumera par un tableau synthétique bourré de données. Nombre de pas : 7 854 (pas suffisant, il faut dépasser les 10 000), nombre de marches : 152 (vous avez pris trois fois l'ascenseur, pas bien...), rythme cardiaque moyen : 92. Pic à 132 vers 14 h 05 à l'arrivée de la nouvelle secrétaire intérimaire, descente à 62 lors de la mini-sieste impromptue de 15 h 51 au cours de la lecture d'un rapport barbant. Et de retour au domicile, la valse des chiffres reprend : 2 h 22 devant la télévision, dont 41 minutes de publicité, 15 secondes pour se brosser les dents (peut beaucoup mieux faire). Au petit matin cela continue, encore et encore... « J'ai bien dormi," annoncez-vous satisfait à votre compagne en constatant que votre sommeil profond représente 22 % des 7 h 42 passées au lit. "Pourtant tu as ronflé exactement 532 fois cette nuit" vous réplique-t-elle dans les dents. "Tu as une nouvelle appli ?" demandez-vous innocemment. La réponse, loin d'être moderne, est vieille comme Hérode : "Non, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit à cause de tes ronflements... »

samedi 13 décembre 2014

BD : Vitesse en Australie

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Laurent-Frédéric Bollée a plusieurs passions. La BD d'abord, puis la course automobile et enfin l'Australie. Il parvient à toutes les réunir dans cette nouvelle série dont il a écrit le scénario. Sinclair, le héros qu'il imagine et qui est dessiné par l'Italien Carloni, est un jeune pilote français prometteur. Il compte faire ses débuts en Formule 3 mais les événements mai 68 contrecarrent ses projets. Le pays à l'arrêt, il accepte une proposition venue d'Australie. Sa mère, une modeste infirmière, a toujours prétendu que son père était mort durant sa grossesse. En réalité c'est un pilote de course australien très célèbre chez lui. Il a notamment été le premier vainqueur de la mythique course de Bathurst. 30 ans plus tard les organisateurs veulent que son fils participent à l'édition anniversaire. Le jeune homme va devoir découvrir un pays-continent, les secrets enfouis de son père et la conduite à gauche. L'intrigue historico-familiale permet de lier les scènes de course pure, dans des décors merveilleux et une voiture de légende : la R8 Gordini.
« Sinclair » (tome 1), Paquet, 13,50 €



DE CHOSES ET D'AUTRES : Régime corn-flakes

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Frosties ou Chocapic ? Au chocolat ou multicolores ? Riz soufflé ou müesli ? Il existe des centaines de céréales pour agrémenter le petit déjeuner des enfants. On a tous des souvenirs de ces légers craquements sous l'action du lait, prémices d'une bonne journée, rassasié et plein d'entrain.
Vous regrettez ce temps béni ? Filez immédiatement à Londres, 139 Brick Lane et poussez la porte du « Cereal Killer Cafe ». Deux frères ont ouvert, le 10 décembre, ce lieu unique qui remporte déjà un réel succès... sur les réseaux sociaux du moins. Ouvert de 7 heures à 22 heures, ce café joue à fond la carte de la nostalgie. Vous avez le choix entre 120 marques de céréales et 30 de lait venus du monde entier. Et même du passé. Certains paquets arrivent directement des années 80 ou 90.
Une idée géniale de ces jumeaux barbus et tatoués. Les adultes d'aujourd'hui étaient les enfants d'hier. Ils sont nombreux à éprouver l'envie, le temps d'une matinée et même d'une soirée, entre potes, de retrouver cette ambiance.
Pour être sûr que chacun puisse trouver sa « madeleine » personnelle, le « CKC » propose un large choix et une déco au petit poil. Tout semble d'époque, du mobilier aux posters ou aux télévisions diffusant de vieilles émissions. Bien sûr, ce n'est pas donné. Il vous faudra quand même débourser 3,5 livres (environ 4,40 euros) pour un gros bol de 50 grammes.
Mais que ne ferait-on pas pour des Crunch Jurassic Park, des perles roses Barbie ou du riz soufflé goût banane et fraise ? Encore plus savoureux parce que conseillé par Steve Urkel de la série télé « La vie de famille ».

vendredi 12 décembre 2014

BD : Se souvenir de Coluche

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Les Restos du cœur viennent de lancer leur saison. Cet hiver encore des milliers de repas vont être distribués aux plus démunis. Une formidable idée que l'on doit à Coluche. Le comique aurait eu 70 ans en 2014. Mais un « putain de camion » comme l'a chanté Renaud l'en a empêché. Le clown triste est encore dans la mémoire des Français, mais pour les plus jeunes ou ceux qui ont oublié son parcours, cette biographie en BD tombe à pic. Dimberton assure le scénario alors que Torregrossa se charge du dessin dans un style entre réalisme et bonhomie. De sa naissance au drame du 19 juin 1986, ce sont 88 pages denses et très renseignées qui ne font l'impasse sur rien. Coluche avait un cœur immense, beaucoup de talent mais aussi un caractère parfois colérique. Rarement satisfait, il avait tendance à se brouiller facilement avec ses meilleurs amis. Souvent pour mieux les retrouver quelques années plus tard comme avec Romain Bouteille, celui qui lui a permis de faire de la scène. Le gamin insolent, passionné de moto, aura même l'occasion de battre un record du monde. La moto, une constance dans son existence, des ses premiers petits boulots à sa fin tragique.

« Coluche », Jungle, 14,95 €

jeudi 11 décembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : UMPitreries

François Hollande doit jubiler. Le retour de Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène politique lui donnera autant d'occasions de se faire oublier. La machine médiatique est ainsi faite. Le "bashing" (mot phare de l'année 2014) oscille comme la mode : en perpétuel renouvellement.
Exit les critiques sur la présidence molle, le problème des frondeurs ou les coups bas de Valérie Trierweiler. Deux ans après sa défaite, Sarkozy revient au centre de toutes les attentions. Il s'attendait (trop) visiblement à être accueilli en sauveur d'une France en pleine déliquescence, il apparaît comme le nouvel homme à abattre, tout juste bon à remettre un peu d'ordre à l'UMP. Et encore...
Après avoir fait les yeux doux à la droite dure, hostile au mariage pour tous, il nomme au poste de numéro 2 NKM, la plus bobo des élues de droite. Laurent Wauquiez, autre jeune loup de l'UMP, est numéro 3 sur le papier. Dans les faits, comme l'a raconté Libération, le député de Haute-Loire s'installe dans le bureau du numéro 2. Premier arrivé, premier servi... Quelques heures plus tard (elle a certainement pris du retard au brunch), NKM découvre l'imposture, fulmine et finalement récupère son bien après force éclats de voix.
Voilà comment, une semaine après le vote pour désigner le nouveau patron du parti, Sarkozy le rassembleur se retrouve déjà à tenter de gérer une guerre ouverte qui s'annonce sans pitié entre ses deux principaux lieutenants...
Pourtant, la solution est simple comme bonjour : tout le monde dans un open space et plus de jaloux.

DVD : Pluie de squales tueurs

Des milliers de requins attaquent New York dans la suite de “Sharknado”.

Le succès d’une réalisation tient à peu de chose. Parfois, l’improbable se transforme en idée de génie. Exemple avec « Sharknado », téléfilm à petit budget produit par la chaîne du câble Syfy. Le requin est limité dans son pouvoir de nuisance. Il ne fait peur que dans l’eau. Pour lui donner une dimension supplémentaire, il se met à voler grâce à des tornades et à attaquer en pleine rue dans ce mélange des « Dents de la mer » et de « Twister ». Un premier opus explose l’audience. Immédiatement la suite est mise en branle et vient de sortir en DVD et blu-ray.
sharknado, nanar, requins, new york, zylo« Sharknado 2 » se déroule à New York. Après Los Angeles, c’est la Grosse Pomme qui va souffrir de ce déluge de requins tueurs. Dans le rôle du héros on retrouve Fin Shepard (Ian Ziering), jamais en mal d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des armes pour décaniller du squale (épée de chevalier, fronde, tronçonneuse, fusée de détresse et même batte de baseball). Après une scène d’ouverture en avion entre l’hommage à la « Quatrième dimension » et « Y a-t-il un pilote dans l’avion », la suite de l’histoire se déroule dans des lieux mythiques de New York, de la Statue de la Liberté au stade City Field des Mets en passant par l’Empire State Building. Si le scénario n’est pas des plus élaboré et des acteurs parfois aussi expressifs que le vide sidéral (même dans « Amour gloire et beauté », ils semblent plus humains...), l’enchaînement des scènes d’actions à grand renfort d’effets spéciaux transforme le téléfilm en expérience psychédélique à partager entre amis décidés à rigoler des outrances de ce cinéma de genre. Et puis quelques seconds rôles se révèlent savoureux, notamment Kelly Osbourne en hôtesse de l’air, dont on se demande comment elle fait pour passer dans le couloir avec son impressionnant popotin ou Biz Markie, rappeur devenu pizzaïolo pour les besoins du film.
Il n’est pas question de grand cinéma (même pas de bonne télévision) mais en ces temps austères et moroses, ce serait de la folie de se priver de cette tranche de rire au second degré.

« Sharknado 2 », Zylo, 14,99 euros le DVD, 16,99 euros le blu-ray.