Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 26 octobre 2012
BD - "Bienvenue" est beaucoup trop gentille
jeudi 25 octobre 2012
Chronique - Bref, la soirée
Un rêve de gosse. Kyan Khojandi, Navo et leurs potes ont réalisé leur rêve d'enfant : passer sur la scène du Grand Rex à Paris. Salle mythique, surtout pour les concerts de rock, elle était le théâtre mardi de la soirée de lancement de l'intégrale DVD/Bluray de la série phénomène « Bref ».
Une année sur Canal Plus, 80 épisodes et un engouement toujours très fort. Soirée caritative, cependant ouverte à tout le monde car retransmise en direct sur le site canalplus.fr. Les internautes ont pu voir défiler sur scène les auteurs et acteurs de la série. Kyan, en maître de cérémonie a accueilli Alice David (qu'elle est belle cette fille) ou Bérengère Krief (la copine marrante et plan régulier). Sous les feux de la rampe également des amis artistes, de la plus bancable (Florence Foresti, réalisatrice d'un hommage plein d'autodérision) au plus improbable, Mr Poulpe, pull hideux, qui a fièrement twitté, après coup « J'ai pissé sur la scène du Grand Rex ! »
Les Twittos étaient mis à contribution. En envoyant un message durant la soirée avec le hashtag #brefsoirée, ce dernier s'affichait quelques secondes sur le grand écran de la salle. Regrettons que les images de la soirée ne soient pas rediffusées. En direct sinon rien. Ne reste de ce souvenir périssable que quelques tweets et des photos. La palme de la réactivité revient cependant à Cécilia qui a publié sur son mur Facebook, dès mercredi matin, 80 photos de la soirée.
Bref, c'était bien mais un peu court.
Billet - Lourdes, son eau, sa boue
A Lourdes, l'eau représente un peu le pétrole de la région. A la différence près qu'elle est gratuite ! Par contre, il est fortement conseillé d'acheter les récipients sur place. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, commandez en ligne. Sur la « Boutique des Moines » la bouteille d'un litre est facturée 11,90 €. Argument commercial imparable : « Vous avez la garantie que l’eau que nous vous offrons provient directement de la source de la grotte miraculeuse. » Vous ne payez que le prix du récipient, l'eau est « offerte » et authentifiée par « un certificat d’huissier de Lourdes. » Comme c'est parti, un charlatan va bientôt revendre en ligne la boue récupérée des récentes inondations. Rien de tel qu'un bon bain de boue...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mercredi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Exode enfantin grâce au "Train des orphelins"
mercredi 24 octobre 2012
BD - A la recherche du bison blanc avec Loup de pluie
Un dessinateur, pour pleinement exprimer son talent et faire briller son univers graphique, a parfois besoin d'un scénariste inspiré. Ruben Pellejero a changé de stature quand il rencontré Jean Dufaux. Son trait épais, fort et sombre est parfaitement adapté à ces histoires dramatiques, de véritables romans graphiques.
mardi 23 octobre 2012
BD - Passions indiennes chez Casterman
Billet - Piques entre voisins par l'intermédiaire du réseau wi-fi
Une nouvelle distraction se développe dans les centres urbains : renommer son réseau wi-fi. Par défaut, votre fournisseur d'accès lui donne la marque de votre box suivi de chiffres et lettres aléatoires. En le personnalisant, vous pouvez lui donner un nom qui sera visible par vos voisins. Idéal pour faire passer un message aux malotrus. Ce petit jeu est en pleine expansion en Angleterre. On trouve ainsi de plus en plus de « Shut up ! » (Fermez-la), « Stop slamming the door ! » (Arrêtez de claquer la porte!) ou le grivois et très gênant « We can hear you having sex » (Nous vous entendons faire l'amour).
D'autres donnent des identités particulièrement révélatrices à leur réseau : le truc, le confondre avec un pseudonyme. Si vous arrivez à capter le signal d'un « bogossdu66 » ou d'une « Sexygirl11 », le petit jeu sera de deviner qui dans l'immeuble ou le quartier se promène sur le net sous cet avatar on ne peut plus explicite.
Et puis il y a ceux qui ne sécurisent pas leur réseau. Il y en a plus qu'on ne le croit. Mais ne faites pas comme cette jeune femme de Menton. Les pompiers l'ont retrouvée inconsciente au pied de son appartement. Tentative de suicide ? Alors pourquoi a-t-elle sauté du premier étage avec son ordinateur portable ? C'est à l'hôpital (elle souffre de multiples fractures) qu'elle a expliqué sa mésaventure. Elle n'arrivait pas à se connecter dans son salon, du coup elle s'est penchée par la fenêtre pour tenter de capter la wi-fi. Un peu trop... L'histoire ne dit pas si l'ordinateur est blessé.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
lundi 22 octobre 2012
Billet - Après la lutte, les injures des classes
La scène, enregistrée par un témoin, se déroule dans une gare de la banlieue parisienne. L'agent commerciale de la SNCF a l'outrecuidance de faire remarquer au cadre de la société de téléphonie qu'il parle un peu trop fort dans son portable. Il sort immédiatement de ses gonds : « Moi je ne respecte pas les fonctionnaires français. Je gagne 70 K-euros (70 000 euros par an), vous gagnez le smic alors vous fermez votre gueule. » Durant de longues minutes il agonit d'insultes la pauvre femme qui garde son calme. Publiée sur Youtube, la vidéo est vue plus d'un million de fois et déclenche la polémique. Dans un premier temps les deux entreprises se montrent très prudentes. Pas de confirmation, juste l'annonce d'enquêtes internes. La SNCF dégaine la première et via un tweet apporte « son soutien à son agent agressée verbalement. »
Vendredi, c'est Orange qui annonce avoir identifié l'irascible : « Il nous a fait part de lourdes difficultés personnelles et de sa volonté de s'excuser auprès de l'intéressée et de son entreprise. » Il semble se repentir après coup mais le mal est fait. Preuve par A plus B que certains prétendus « pigeons » ne sont pas si gentils et que les fonctionnaires ont parfois de bonnes raisons de faire grève...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Mauvaise raison d'Etat pour Lady S de Van Hamme et Aymond
dimanche 21 octobre 2012
Billet - Coup de vieux à génération variable
La nostalgie se partage à tire-larigot dans ce site participatif. Chacun peut proposer un souvenir au vote des visiteurs. Classés par catégories, ils vont des céréales multicolores aux chanteurs les Musclés en passant par la série télé Manimal ou la première console de jeu nomade, la Gameboy. Une excellente occasion de retrouver un pan de son enfance à jamais révolue. Quel que soit son âge (enfin sauf si on a moins de 17 ans...) on se laisse happer par cette multitude de bons souvenirs qui permettent également de se situer dans l'échelle des générations. Si le petit canard Saturnin vous parle et que Goldorak c'est du Chinois, pas de doute, vous êtes des années 70.
Le succès du site tient aussi au fait des nombreux jeunes qui s'y baladent pour se moquer des goûts douteux de l'époque. Mais sachez, jeunes écervelés, que notre Sabrina (Boys, boys, boys 1987) vaut largement vos Lady Gaga et autres Nicki Minaj. Vous verrez dans 20 ans !








