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samedi 23 mai 2020

De choses et d’autres - Et Charlotte se transforma en Charles…



Encore une histoire belge pour alimenter cette chronique des choses étranges et des autres, encore plus bizarres. Comme en France (et dans les pays anglo-saxons), la Belgique a son radio-crochet The Voice. L’an dernier, une certaine Charlotte Foret l’a emporté. Je le sais car Charlotte est la fille d’un des cousins de mon épouse. Ne me demandez pas ce qu’elle chante, son style musical et si c’est mérité, ma curiosité s’est arrêtée à cette affirmation  que j’espérais, en vain, placer dans une conversation mondaine : « J’aime la musique, quelqu’un de ma famille a même remporté The Voice ! » Il est bien connu que si l’on veut se faire remarquer dans certaines réunions huppées, mieux vaut enjoliver la vérité. 

Dans ce cas je l’aurais carrément travestie. Travesti est le bon mot puisque la jeune chanteuse a annoncé au sortir du confinement que désormais il ne faut plus l’appeler Charlotte, mais Charles. Un nom de scène qui ne préjuge en rien de son genre. En fait, Charlotte, de brune piquante, est devenue blonde platine, sorte de copie en chair et en os de Barbie. Mais une Barbie qui aurait Charles pour nom. Soi-disant en hommage à son grand-père maternel. 

En réalité, je me demande si ses producteurs n’ont pas craint tout simplement que le prénom de Charlotte, dans la musique actuelle, ne soit un peu réducteur. Dans le monde francophone, à part Charlotte Julian, bien connue dans la région puisque pure Perpignanaise, personne n’a fait carrière avec un tel prénom. Mais vous me rétorquerez que Charles est encore moins à la mode. Certes mais moi, dans une soirée branchée, je pourrais désormais placer « Quelqu’un dans ma famille, née Charlotte, se fait désormais appeler Charles ! »

Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le samedi 23 mai

samedi 15 septembre 2018

BD - Charlotte, un destin belge


Pan méconnu de l’histoire de la Belgique (du moins de ce côté de la frontière), le destin de Charlotte, fille du roi Léopold 1er a inspiré Fabien Nury. Il a confié l’illustration de la vie de cette jeune souveraine, devenu impératrice du Mexique à 24 ans, au talentueux Mathieu Bonhomme. A l’âge de 16 ans, Charlotte est déjà à marier. Elle semble promise au roi du Portugal. Mais les alliances européennes vont contrarier ce plan. Maximilien, le frère de l’empereur austro-hongrois, est séduit. Cela tombe bien, la famille royale belge cherche à s’allier avec les Habsbourg. Un mariage d’amour. Mais la jeune fille déchante vite. Maximilien est considéré comme le raté de la famille. Exilé en Lombardie, il est rejeté par les locaux et son armée battue. Il se retrouve assigné à résidence. Une longue période au cours de laquelle la jolie Charlotte s’ennuie. Se désespère même. Heureusement une autre opportunité s’offre au couple : devenir empereur du Mexique sous la férule de Napoléon III. 


Loin des simples récits à la « Points de vue » enluminées par la faconde d’un Stéphane Bern, cette histoire dramatique, tragique même, décrit surtout une femme lancée trop jeune dans le monde diplomatique. Déçue, aigrie, malmenée par un mari qui est incapable de lui donner une descendance, elle fera tout pour s’imposer. Au risque de se brûler les ailes dans ce Mexique bouillonnant. 
« Charlotte impératrice » (tome 1), Dargaud, 16,95 €

mercredi 17 mai 2017

Ouverture de Cannes : le festival arrive presque chez vous avec la sortie du film d'Arnaud Desplechin

LES FANTÔMES D’ISMAËL. Le nouveau film d’Arnaud Desplechin en ouverture du festival et déjà à l'affiche dans les salles de la région.

Le festival de Cannes, en plus d’être le rendez-vous mondial du cinéma de qualité, est une opportunité forte pour mettre en lumière certains longs-métrages. Une sélection au festival, si elle se combine à une sortie dans la foulée dans les salles françaises, assure une visibilité maximale car ce sont des centaines de journalistes français qui couvrent l’événement. Avec un bémol, l’impossibilité de voir les œuvres avant leur première diffusion au Palais.
C’est le cas des « Fantômes d’Ismaël », film d’Arnaud Desplechin hors compétition mais qui a le grand honneur d’être présenté en ouverture, avant le début des choses sé- rieuses. Présenté ce mercredi soir, il est aussi à l’affiche dans des centaines de salles. Dans la région il est programmé au Castillet à Perpignan, au Colisée à Carcassonne et au Cinéma (théâtre) de Narbonne. On retrouve en tête de distribution trois vedettes françaises habituées des grands rendez-vous. D’abord la star incontestée, Marion Cotillard, souvent décriée pour ses apparitions dans les grosses productions américaines après le succès de « La Môme », mais qui gère avec une grande classe et un réel talent ses films d’auteurs (Mal de Pierres, Juste la fin du monde). Elle interprète la femme disparue, et qui revient on ne sait d’où. C’est elle qui va hanter Ismaël, le cinéaste qui a refait sa vie avec une femme plus jeune. Mathieu Amalric endosse l’habit du veuf (mais pas trop) torturé. Charlotte Gainsbourg est l’espoir, le renouveau, l’avenir. Un trio classique ? Pas du tout, Arnaud Desplechin est à la manœuvre et le réalisateur de « Trois souvenirs de ma jeunesse » n’est pas un adepte du vaudeville.



■ Cinq films en un
Dans des notes de production, seules indications sur le film résumé par la phrase sibylline « À la veille du tournage de son nouveau film, la vie d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition d’un amour disparu… », Arnaud Desplechin explique que « Les Fantômes d’Ismaël » est un film comprenant cinq films. « C’est le portrait d’Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n’y rien comprendre. C’est le portrait d’Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n’y rien comprendre non plus. C’est le retour d’une femme, d’entre les morts. C’est aussi un film d’espionnage… Cinq films compressés en un seul, comme les nus féminins de Pollock. Ismaël est frénétique. Et le scénario est devenu frénétique avec lui ! Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction… »
Les autres films de Cannes, notamment les étrangers, ne sont pas encore programmés. Par contre deux autres créations hexagonales seront diffusées en salles le jour même de leur présentation au jury présidé par Pedro Almodovar.
Mercredi 24 mai (au Castillet et au Cinéma (théâtre) de Narbonne), découvrez le « Rodin » de Jacques Doillon avec Vincent Lindon et Izia Igelin. Un biopic du célèbre sculpteur dans lequel on retrouvera avec curiosité Séverine Caneele, la jeune Nordiste, ouvrière en usine, qui a débuté sa carrière cinématographique dans « L’Humanité » de Bruno Dumont en remportant, à la surprise générale, le prix d’interprétation féminine.
Enfin à partir du 26 mai (programmé au Castillet) place à « L’amant double » de François Ozon. En compétition, il pourrait faire beaucoup parler de lui pour son côté sulfureux, écopant même d’une interdiction aux moins de 12 ans avec avertissement. Chloé (Marine Vacth), une jeune femme fragile et dé- pressive, entreprend une psychothérapie et tombe amoureuse de son psy, Paul (Jérémie Rénier). C’est peu de dire que nous sommes impatients de découvrir la nouvelle pépite du réalisateur toujours novateur de « Frantz » (en noir et blanc) ou « Une nouvelle amie » (avec Romain Duris en travesti).

mardi 29 novembre 2016

Livres de poche : des éditions uniques pour les fêtes


Voyagez sur la piste du chaman Heq et son clan qui, en l’an mil, migrent à travers le Grand Nord canadien : au Groenland. D’Arluk, au XVe siècle, qui explora les confins de ce « pays merveilleux ». De Soré, jeune Groenlandaise des années 1970, en quête d’identité, happée par la légende de ses ancêtres. Ce recueil reprend trois romans de Jorn Riel, conteur amoureux de l’Arctique.
➤ « Le chant pour celui qui désire vivre », 10/18, 12,90 €

Le roman de David Foenkinos retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte. Après une enfance à Berlin, Charlotte est exclue par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Cette édition est accompagnée de cinquante gouaches de Charlotte Salomon choisies par David Foenkinos, et d’une dizaine de photographies représentant Charlotte et ses proches.
➤ « Charlotte », Folio, 14,90 €

Paris. Une vieille dame, Alice Gauthier, est retrouvée morte dans sa baignoire, les veines des poignets tranchées. Le commissaire Bourlin, chargé du dossier, est bientôt rejoint par le commissaire Adamsberg et le commandant Danglard de la brigade criminelle. Une autre mort suspecte et paraissant liée les mène alors jusqu’en Islande. Dernier succès de Fred Vargas dans une édition collector.
➤ « Temps glaciaires », J’ai Lu, 10 €