Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Le tout publié dans l'Indépendant du Midi sous la signature de Michel Litout.
mercredi 26 septembre 2018
De choses et d'autres - Une belle marque aux oubliettes
Il semble qu’en France on n’aime pas les « winners ». Ni les bénis oui oui. Quoique. Contrairement aux USA où richesse et célébrité sont synonymes de gloire.
Chez nous, les réactions sont diamétralement opposées. Les gros salaires (sauf ceux des sportifs) provoquent la suspicion. La reconnaissance mondiale ? Trahison à la patrie. Un axiome valable pour les personnes mais aussi pour les marques. Preuve avec le TGV. Le train à grande vitesse bat tous les records, remporte des succès à l’étranger, sillonne la France du Nord au Sud, révolutionne le voyage en train de papa.
Vous dites TGV et immédiatement une image de vitesse, de modernisme et d’avenir s’impose aux yeux de tous. Trop parfaite sans doute. La SNCF débaptise donc ses trains. Désormais nous ne prendrons plus le TGV mais le « Inoui ». Nouvelle appellation doublée d’un logo qui se veut moderne et inversable. Le premier « I » a le point en bas, la forme des autres lettres est simplifiée. Le O central prend une ampleur digne du ventre d’Obélix, de sorte que les graphistes aient pu vendre ce logo lisible dans les deux sens.
Certains esprits mal intentionnés interprètent différemment cette lecture croisée. Oui à l’endroit et Oui à l’envers, cela ne donne pas Inoui mais Oui-Oui. Voilà comment la SNCF a troqué son TGV, symbole mondial envié de la réussite et de l’excellence française contre le petit train de Oui-Oui. Il semble qu’en France on aime les « Ouiners ».
Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le 26 septembre 2018
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