Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
samedi 22 septembre 2012
BD - Séduisantes voleuses dans la "Grande odalisque" de Vivès, Ruppert et Mulot
vendredi 21 septembre 2012
Billet - Les optimistes associés débarquent le 12 octobre
BD - Mauvaises ondes pour Jean-Claude Denis
Serge Guérin vit un enfer. Serge Guérin est électro-sensible. Téléphones portables, télévision, lignes à haute tension... les sources de son mal sont multiples et de plus en plus nombreuses. Un soir, il est enfin libéré. Une immense panne de courant plonge le quartier dans un black out total.
jeudi 20 septembre 2012
Billet - Humour britannique et tétons solidaires
Le prince Harry, après son stripbillard perdant, a reçu l'appui de centaines de militaires anglais. Sur un compte Facebook spécialement dédié, ils saluent fièrement le prince, nus, un accessoire militaire cachant leur entrejambe, du fusil d'assaut au képi réglementaire.
Bis repetita avec l'affaire Kate. En soutien, des Anglais (exclusivement mâles) montrent leurs tétons, souvent dans des poses lascives, un masque fait avec la photo du visage souriant et grandeur nature de la princesse garantit leur anonymat. L'illusion d'optique est parfaite, si l'on oublie la grosseur des seins et la pilosité du poitrail...
Extraordinaire humour anglais. On en redemande. Et on en est presque à espérer un nouveau scandale royal pour prolonger les éclats de rire. Un peu comme cette télévision taïwanaise qui a reconstitué la scène des photos volées en images de synthèse. Et extrapolé avec une Diana en zombie et la reine mère photographiée dans son bain. Quant aux vilains journalistes français ils n'ont que ce qu'ils méritent : la guillotine.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
mercredi 19 septembre 2012
BD - Le petit commerce mortel de Jean Teulé, Olivier Ka et Domitille Collardey
La maison Tuvache est un commerce sérieux. Ses propriétaires assurent un service de qualité. Le couple accueille les désespérés et leur vend cordes, poisons, armes et autres ustensiles très efficaces pour se suicider. Tout irait pour le mieux si le dernier rejeton, Alan, n'avait pas une joie de vivre communicative.
Billet - Le Vinvinteur, nouvelle émission sur "la vie connectée"
Le Web va-t-il tuer la télévision ? Cette question taraude les intervenants des deux médias. Nouvel exemple avec la diffusion, dimanche soir, à 20 heures sur France 5, d'une émission sur les nouvelles technologie.
« Le Vinvinteur », présenté par Vinvin, est « le premier magazine de la vie connectée », une « émission qui partage tout ». Le pilote a été diffusé... sur le web. Les prochains numéros, sans doute en octobre, seront à l'antenne de France 5. Vinvin présente l'émission avec une caméra sur le front. Il montre ainsi l'envers du décor. Il présente un « journal du Veb » (avec un V qui veut dire Vinvin...) reprenant des infos fun. Rien de bien original.
Le reste est beaucoup plus novateur. Les internautes peuvent participer de plusieurs façons. En rédigeant un sketch d'une minute joué par Vinvin et Zazon. Pour le numéro 0, plus de 60 contributeurs se sont essayés à l'exercice. Vous pouvez aussi interpréter la musique du générique et envoyer l'enregistrement sur le site de l'émission. Enfin, participer à « l'instant Andy Warlol » en postant des photos de vos animaux de compagnie. Car eux aussi ont droit à leur quart d'heure de célébrité...
D'une durée de 26 minutes, ce premier magazine ne révolutionne pas le genre. Un mélange savamment dosé de fiction et d'information, saupoudré d'une forte dose de subjectivité (la caméra de Vinvin). Il devra faire ses preuves sur le côté interactif. Mais le tour n'est pas joué car la télévision est et restera toujours une grosse machine.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
mardi 18 septembre 2012
Une paire de seins qui n'a pas fini de faire parler
Kate et William, héritiers de la couronne britannique, en vacances en Provence, ont profité du soleil sur leur terrasse. « Nus, au soleil » comme le chante leur voisine, Brigitte Bardot. Un paparazzi a immortalisé ces jeunes corps en vacances. Shocking ! Les ventes explosent, les visites sur le site internet de Closer aussi.
Et les commentaires vont bon train sur les blogs et réseaux sociaux. « Peut être faut-il s'attendre après ce nouveau blasphème à ce que les Britanniques assiègent les ambassades françaises a travers le monde » fait remarquer avec malice un lecteur sur le site TF1News. Un autre site people, certainement jaloux, fait de la surenchère : « Kate et William : leur drôle de façon de s'envoyer en l'air ». On imagine tomber sur une sextape sulfureuse, de quoi faire mourir d'infarctus la reine mère. Mais il s'agit d'un titre racoleur... sur leur escalade d'un arbre de 42 mètres en Indonésie.
Un scandale pour deux seins anglais. Pourtant, tout touriste en vacances une semaine sur les plages audoises ou catalanes a statistiquement eu la possibilité de voir 389 paires de seins britanniques. Personne n'en a fait tout un plat.
Et ceux qui parlent « d’œufs sur le plat » seront écartelés pour crime de lèse-majesté !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce lundi.
lundi 17 septembre 2012
Roman - Le mystère du père dans "Les Patriarches" d'Anne Berest
dimanche 16 septembre 2012
BD - "La sueur du soleil" ou la malédiction de l'or
A la fin des années 80, la BD historique avait le vent en poupe. La collection Vécu, appuyée sur la revue du même nom, permettait au lecteur de visiter toutes les époques de notre bonne vieille terre. « La sueur du soleil » de Harriet (scénario) et Mata (dessin) retraçait le destin de conquistadors en plein conflit avec les Indiens d'Amazonie. Cinq albums repris dans une intégrale petit format à petit prix. Quitos, un soldat espagnol, chargé de communiquer avec les Indiens, tombe éperdument amoureux d'une belle indigène, Orocomay. Il devra choisir entre son camp et l'amour.
samedi 15 septembre 2012
Billet - Roupie de sansonnet et monnaie électronique
Facebook, comme souvent, est à la pointe dans ce domaine. Les Facebook Credits datent de 2009. On peut les acheter via sa carte bancaire mais aussi en gagner grâce à des opérations de partage publicitaire. Avec votre pécule vous pouvez vous offrir quantité de marchandises dématérialisées : livres numériques, location de films en ligne, logiciels... Et l'ambition de la société de Mark Zuckerberg est de généraliser cette nouvelle monnaie dans toutes les transactions en ligne, de l'achat de places de concert au billet d'avion. Problème, Facebook prélève au passage 30 % sur la transaction. Un peu chérot le mégabit...
Alors, pourquoi ne pas généraliser une version électronique de chaque monnaie ? Le e-€ ou e-$ auraient une cotation propre et seraient réservés aux biens immatériels, de votre abonnement internet à la facture d'électricité en passant par la place de cinéma. Certains économistes travaillent déjà sur ce schéma. Reste à convaincre la majorité des consommateurs que les billets et les pièces ont fait leur temps. Un combat autrement plus compliqué que le passage à l'euro...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.







