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vendredi 21 septembre 2012

BD - Mauvaises ondes pour Jean-Claude Denis



Serge Guérin vit un enfer. Serge Guérin est électro-sensible. Téléphones portables, télévision, lignes à haute tension... les sources de son mal sont multiples et de plus en plus nombreuses. Un soir, il est enfin libéré. Une immense panne de courant plonge le quartier dans un black out total. 
C'est au cours de cette nuit particulière qu'il va rencontrer une jeune femme. Ils vont sympathiser, se comprendre et se trouver des points communs. Dans une chambre d'hôtel, à la lumière d'une bougie, ils signent un pacte, la trame complexe de cet album de Jean-Claude Denis
Entre polar noir, étude psychologique et portrait de la détresse humaine, l'histoire entraîne le lecteur vers une fin étonnante, au cœur de cette zone blanche qui donne son nom à ce roman graphique très réussi.
« Zone blanche », Futuropolis, 16 €


dimanche 22 août 2010

BD - L'écrivain, la libraire et Jean-Claude Denis


Un écrivain en mal d'inspiration, trouve son salut en découvrant dans sa bibliothèque le récit d'un imposteur. Squattant au gré de son imagination, le romancier tente de refaire le parcours de l'usurpateur. Il prend la place d'un spécialiste en allergie en congrès à Bordeaux avant de s'incruster dans un mariage, vivre aux crochets d'un couple d'Anglais pour finalement terminer dans une petite station balnéaire du Médoc, Amélie, tombant amoureux fou d'une belle libraire, Marianne. L'amour lui redonne l'envie d'écrire. Il dégotte une vieille machine à écrire et entreprend la rédaction de sa remise en cause et de ses errances.

Jean-Claude Denis, oubliant la causticité qui était un peu sa marque de fabrique, signe un album très littéraire, dans lequel on devine beaucoup de son itinéraire personnel. Couleurs lumineuses de l'Atlantique et immenses forêts de pins servent de cadre à cette retraite amoureuse.

« Quelques mois à l'Amélie » de Jean-Claude Denis, Dupuis, collection Aire Libre, 15,50 €

jeudi 20 mai 2010

BD - Premières vacances à Matha


Jean-Claude Denis va avoir 60 ans. Un âge vénérable mais toujours la même fraîcheur. Difficile de réaliser que cet album de BD sur l'adolescence, la liberté, la rébellion, est l'œuvre d'un quasi retraité. Jean-Claude Denis va avoir 60 ans, mais dans sa tête il est resté cet adolescent un peu timide, ouvert aux autres, désirant absolument s'en sortir c'est à dire ne pas faire le même métier que ses parents, vivre de ses créations culturelles. 

Dans cette France d'avant mai 68, Antoine, lycéen, est également guitariste dans un groupe de rock. Il est amoureux de Christelle, en apprentissage dans une pharmacie. Ils se voient en coup de vent. Et attendent impatiemment les vacances. Avec leurs copains, ils vont tous se retrouver à Matha, une petite ville balnéaire près de l'île d'Oléron. Les premières vacances sans les parents. 

64 pages de bonheur, de communion, de découverte et surtout d'émancipation.

« Tous à Matha » (première partie), Futuropolis, 16 € 

mercredi 31 janvier 2007

BD - Copain encombrant


Jean-Claude Denis est un orfèvre des sentiments. Il parvient, en quelques cases, à planter une ambiance, une personnalité, un milieu. Nouvel exemple avec cet album qui s’affirme comme un des plus réussis de cette rentrée de janvier, correspondant au festival d’Angoulême qui a eu lieu ce week-end. Melvin est un jeune patron dynamique et actif. Anita, son assistante, est secrètement amoureuse du boss. Ce dernier, en raison de sa réussite, passe à la télé. 

Léo, un de ses anciens amis du lycée le reconnaît et le retrouve. Léo, un looser absolu, qui, après une séance d’hypnose, devient absent et dépendant, à la charge de Melvin. Une sorte de légume qui fait ce qu'on lui demande mais n'a plus aucune volonté propre. Un poids supplémentaire qui a le don de fortement énerver le jeune patron ambitieux. 

D'autant que ses affaires déclinent et que côté sexe, une jeune étudiante lui résiste. Bref il va devoir sérieusement se remettre en question. 

L'opposition entre le gagneur dynamique et le perdant tragique est savoureuse et révèle bien des surprises au final.

"Le sommeil de Léo", Futuropolis, 16 €