Affichage des articles dont le libellé est ruppert. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ruppert. Afficher tous les articles

mardi 3 juin 2014

BD - Les nouveaux amoureux utilisent "La technique du périnée"


Il y a quelques décennies, Martin Veyron expliquait que « L'amour propre ne le reste jamais très longtemps » dans une BD épousant parfaitement l'air du temps. Plus de 30 ans plus tard, c'est le tandem Ruppert et Mulot qui se penche sur les errements sentimentaux d'amateurs de sensations fortes. JH, artiste contemporain, passe beaucoup de temps sur un site spécialisé dans les rencontres virtuelles. Depuis quelques mois, il retrouve régulièrement Sarah. Par smartphones interposés, ils se donnent mutuellement du plaisir. Quand JH veut aller plus loin et rencontrer la belle Sarah, elle va beaucoup tergiverser. Pour finalement accepter le contact physique, mais dans un repas échangiste à l'issue duquel elle va lui lancer un défi : ne pas éjaculer une seule fois durant les quatre mois quelle va passer aux USA. Tout en lui donnant une technique pour quand même faire l'amour et jouir. 
Ce roman graphique de plus de 100 pages aurait pu virer à la pantalonnade pornographique. Par bonheur, les jeux sexuels des deux héros ne sont pas montrés mais suggérés. Surtout, l'album explique que l'expérimentation de pratiques sexuelles « libérées » n'empêche en rien les sentiments. Et pour une fois qu'une histoire d'amour révèle de véritables trucs pour atteindre la plénitude sexuelle, on ne va pas se priver de la lire et d'en tirer la substantifique moelle.

« La technique du périnée », Dupuis, 20,50 €

samedi 22 septembre 2012

BD - Séduisantes voleuses dans la "Grande odalisque" de Vivès, Ruppert et Mulot

 
Trois auteurs, trois héroïnes. « La grande odalisque », grand récit d'aventure paru dans la prestigieuse collection Aire Libre de chez Dupuis marque la première collaboration de trois jeunes pousses de la BD indépendante. Ruppert et Mulot sont des piliers de l'Association, Bastien Vivès a percé avec des récits intimistes. 
Ensemble, ils racontent les aventures de Carole et Alex, deux voleuses, renforcée par Sam, une motarde virtuose. 
Elles sont spécialisées dans le vol des œuvres d'art. Première opération au musée d'Orsay, seconde, plus problématique, au Louvre. Elles sont jeunes, sexy, libérées et téméraires. Le dessin est juste ce qu'il faut de réaliste, laissant quand même une large place à l'imaginaire du lecteur. Totalement décalée, c'est la BD la plus étonnante de la rentrée.
« La grande odalisque », Dupuis, 20,50 €