jeudi 18 juin 2020

De choses et d’autres - Ces publicités d’avant confinement

La France entière a été saisie par le confinement brutal, décidé en moins de trois jours. Deux mois où tout s’est arrêté, un peu comme le château de la Belle au bois dormant. 

Quand on est ressorti, tout étonné du calme de la ville, si les voitures étaient beaucoup moins nombreuses, les panneaux publicitaires eux n’avaient pas bougé. Au contraire, ils étaient comme figés à faire la réclame d’événements ou de produits devenus obsolètes ou dérisoires, comme des vacances à l’autre bout du monde. Plus étonnant, une fois le déconfinement acté, le 11 mai, certains panneaux n’ont pas du tout changé. On a par exemple vu, durant de longues semaines, passer les bus de ville de Perpignan avec les publicités pour le film Papy Sitter. 

Un film qui n’a pu rencontrer ses spectateurs que durant une semaine. Ensuite, on a dû se contenter des affiches. Si, comme moi, vous avez  été alléché par cette histoire de deux grands-pères que tout oppose, obligés de collaborer pour faire réviser leur petite fille, vous pourrez enfin le découvrir, dès ce lundi, dans tous les cinémas de la région. 

Toujours dans le domaine du cinéma, certains affichages dépendant de la mairie de Perpignan annoncent toujours le 56e festival Confrontation de l’Institut Jean Vigo, du 24 au 29 mars. Là aussi, bonne nouvelle, le thème retenu sur l’Histoire du temps présent est conservé et se déroulera du 13 au 18 avril… 2021. Si les affiches, toujours en place, résistent encore une dizaine de mois, il n’y aura quasiment rien à changer, si ce n’est la date.  

Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le 18 juin 2020


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