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mercredi 18 janvier 2023

Série télé - « The last of us » est-elle la nouvelle « The Walking Dead » ?

Bombardée série la plus attendue de 2023, The last of us, adaptation du célèbre jeu vidéo, a failli rater sa sortie en France. Produite par HBO, chaîne payante américaine, elle aurait normalement dû arriver sur l’antenne d’OCS, plateforme française qui depuis des années diffuse toutes ces pépites comme Game of Thrones ou True Crime. Mais la Warner, propriétaire de HBO, a repris ses droits et a passé un accord avec Amazon Prime Video. En mars toutes les chaînes seront proposées à l’abonnement sur la plateforme du géant de la vente sur le net. 

Et pour attendre, ce sont les abonnés français d’Amazon qui peuvent profiter de The last of us, 24 heures après les USA. Série prévue en 9 épisodes, chaque lundi, on découvrira la difficile survie de Joel Miller (Pedro Pascal) et Ellie Williams (Bella Ramsey) dans un monde futuriste frappé par une pandémie qui transforme des humains en zombies contrôlés par des champignons. 

Le premier épisode, de plus d’une heure, raconte dans le détail l’arrivée de la catastrophe et comment réagit Joel. Cet ancien soldat, devenu artisan, vit seul avec sa fille Sarah. Face au danger, ils prennent la fuite, pourchassés par les infectés et une armée qur le point de prendre le contrôle du pays. 

La réalisation est digne d’un film de cinéma et le scénario de Craig Mazin et Neil Druckmann très équilibré entre horreur, émotion et coup de théâtre. Ceux qui ont vu le premier épisode attendront avec impatience la suite de cette série qui a des airs de The Walking Dead, toujours sur Prime Vidéo. 

dimanche 11 mars 2018

Roman : Découvrir l’Histoire avec l’intrépide Max

Max est historienne. Son prénom c’est Madeleine, mais cette rousse, piquante trentenaire, est plus connue par son nom : Maxwell. D’où le sobriquet de Max qui lui va si bien. Au début du roman de Jodi Taylor, Max est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, elle comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle… Car St Mary, sous des airs d’université vieillotte, cache une autre réalité.

Les historiens acceptant d’y mener des recherches ont la possibilité de voir exactement comment vivaient nos ancêtres. Dans un hangar, des techniciens surdoués ont mis au point et entretiennent des capsules à voyager dans le temps. Max va pouvoir étudier l’Égypte ancienne... en immersion.

Capsules insoupçonnables
Quand Jodi Taylor a publié sur la toile les premiers chapitres de ce roman entre fantastique, érudition et aventure, elle ne se doutait certainement pas du succès des aventures de Max. Des dizaines de milliers de lectures numériques, puis un contrat avec un éditeur en Angleterre et voilà le premier tome des Chroniques de St Mary traduites en français. Il y en a déjà 9 autres, le succès devenant phénoménal dans la littérature anglo-saxonne.

L’apprentissage de Max sera dur. Très exigeant. Il y a une dizaine de candidats avec elle mais trois seulement, dont elle, seront retenus au final. Le premier choc pour l’héroïne sera de dé- couvrir les capsules, « des petites cabanes modestes, au toit plat et sans fenêtres ; le genre de structure que l’on pourrait retrouver n’importe où, que cela soit à Ur en Mésopotamie ou dans un lotissement urbain moderne. Posez une échelle branlante contre un mur, une roue cassée près de la porte et quelques poulets autour et elles passent inaperçues. »

Après la théorie, place à la mise en pratique du voyage temporel et l’art de rester incognito. Max va recevoir les conseils d’une costumière : « Oubliez l’idée de vous balader avec une robe qui traîne par terre. Rien ne ramasse aussi bien la poussière, la pluie, la saleté, les excré- ments et les occasionnels chiens morts qu’une robe qui traîne par terre. » Au contraire, Max va rapidement s’apercevoir que voyager dans le temps c’est surtout savoir courir pour fuir les problèmes.

Et des problèmes, elle va en rencontrer en quantité dans le premier tome de cette série prometteuse, aux multiples rebondissements et qui donne envie de retrouver Max et d’en savoir un peu plus sur les pays et époques qu’elle traverse.

➤ « Les chroniques de St-Mary - Un monde après l’autre », de Jodi Taylor, HC éditions, 14,50 €

jeudi 28 juillet 2016

Cinéma : La vie secrète de nos animaux dévoilée dans "Comme des bêtes"

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Les animaux de compagnie s'ennuient parfois quand ils sont seuls. Sauf ceux de "Comme des bêtes", dessin animé très réussi sur une bande d'amis à poil et à plumes.


 Au cœur de l'été, les bonnes surprises au cinéma sont rares. Les studios "Illumination", créateurs des Minions, frappe fort avec "Comme des bêtes", gentil film d'animation (en 3D dans certaines salles) sur la vie cachée de nos animaux de compagnie. L'idée est venue au producteur, Chris Meledandri, en regardant ses propres animaux de compagnie. "Dès qu'on rentre à la maison, leur joie à notre simple vue, nous inciterait presque à nous demander s'ils n'ont pas fait de grosses bêtises pendant notre absence et s'ils n'exagèrent pas un peu pour nous donner le change," explique-t-il dans des notes de production.
De fait, les héros du film vivent souvent pour et par leurs maîtres. Notamment Max, un gentil toutou, en osmose avec sa jeune maîtresse. Mais cette dernière, chaque jour, va travailler. Un concept étranger à Max qui attend patiemment derrière la porte. Comme ses voisins et copains, Chloé la chatte, Mel le chien, un oiseau et un cobaye. Dans cet immeuble de New York où tous peuvent communiquer par l'escalier de service, ils se demandent ce que peuvent bien faire leurs maîtres durant ces longues heures d'absence.
Une place pour deux
Pour Max, la vie rêvée prend fin quand Duke investit l'appartement. Duke est un gros chien, recueilli à la fourrière. Entre eux deux, c'est la guerre pour savoir qui sera le préféré. À la faveur d'une sortie hygiénique dans Central Park, ils affrontent une bande de chats errants et tombent dans les griffes des animaux révolutionnaires réfugiés dans les égouts de la ville. S'en suit une folle course-poursuite au cours de laquelle les deux chiens devront éviter les agents de la fourrière, les révolutionnaires menés par Pompon (lire ci-dessous) et l'indigestion quand ils tombent par hasard dans une fabrique de saucisses.
Truffé de gags, avec des personnalités très marquées pour chaque animal et pas que les rôles principaux, ce film est un véritable rayon de soleil. La preuve que les animaux de compagnie font du bien à leurs maîtres. Sans doute la meilleure publicité pour tous les refuges de la SPA de France et de Navarre. L'histoire enchantera les plus petits (gare aux dégâts collatéraux du merchandising) et fera rire aux éclats les plus grands tant l'humour est omniprésent. On reconnaît d'ailleurs la patte des auteurs des Minions, personnages délirants présents avant le film dans un court-métrage présenté en hors-d'œuvre.
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Le plus adorable des méchants
comme des bêtes,lapinou,max,duke,minions,universalDans tout film qui se respecte, il faut un "méchant". "Comme des bêtes" n'échappe pas à la règle. Dans les égouts de New York, toute une ménagerie d'animaux abandonnés par leurs maîtres fomente une révolution. Crocodiles, chats errants, corniauds, serpents, cochons et iguanes complotent avec le désir de tuer ces humains ingrats. Pour les mener à la victoire finale, il fallait un véritable monstre assoiffé de sang, une bestiole sanguinaire, sans pitié, méchante jusqu'au bout des oreilles.
Formidable idée des scénaristes, cet archétype du mauvais est interprété par Pompon... un adorable petit lapinou blanc à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Ses grands yeux permettent d'apitoyer l'humain. Ensuite il se déchaîne, devient une véritable bête à tuer. Enfin, dans ses rêves seulement car ce ne sont pas ses deux incisives ni ses petites pattes qui font beaucoup de dégâts chez l'ennemi. Il est surtout redoutable par ses sautes d'humeur et son excellence à mener ses troupes.
Dans la version française il a la voix de Willy Rovelli, l'humoriste au timbre haut perché. Et même si Pompon est le méchant, sa peluche risque de se vendre comme des petits pains dans peu de temps.

mardi 19 août 2008

BD - L'éveil du démon


Un tueur en série frappe Paris. « L'équarisseur » comme le surnomme la presse, toujours prompte à trouver des sobriquets aux pires abominations. Il s'attaque à des personnes n'ayant aucune relation les unes avec les autres. 

Une mort violente, presque immédiate, puis il enlève un membre. Jambe, main, tête et même un cœur. Les policiers, sans une seule piste, sont sur les nerfs. Ils ont bien un brocanteur pour suspect, mais sont obligés de le relâcher faute de preuve. Les policiers, très terre-à-terre, sont loin de se douter que c'est un démon, sur le point de se libérer de la prison de Piranèse située dans le vortex de Montfort qui sème la terreur. 

Par contre Arnaud de Saint-Glaive, occultiste, à la tête d'un groupe chargé de surveiller Montfort, se doute de ce qu'il se passe. Mais il est impuissant tant qu'il ne connaît pas l'identité du démon et surtout sous quelle enveloppe charnelle il parvient à agir dans le monde réel. 

Cette passionnante série fantastique, écrite par Isabelle Mercier et Roger Seiter, est illustrée par Max, très à l'aise sur le volet fantastique.

« Dark » (tome 2), Casterman, 9,80 € 

lundi 2 avril 2007

BD - Dark, très dark...

Elles sont rares les bandes dessinées d'horreur qui arrivent à vous filer la chair de poule. « Dark », sur un scénario de Roger Seiter et Isabelle Mercier et des dessins de Max, parvient rapidement à ses fins. Dessins réalistes noirs et saisissants, faits relatés avec une certaine distanciation, il émane de l'album une ambiance, une alchimie qui captive et terrorise les lecteur.

 Après un prologue en Syrie sur un champ de fouilles archéologique, on entre dans le vif du sujet avec le portrait de Audrey, jeune fille gothique, de Nicole, quadra affairiste et libérée et de Toszek, antiquaire et pivot de l'intrigue. Nicole découvre son vieil oncle assassiné, la tête tranchée. Puis c'est un clochard qui est retrouvé mort, un bras arraché et un jeune cataphile la jambe subtilisée. L'action va alors se déplacer dans les catacombes de Paris avec découverte d'un tombeau secret et apparition d'un démon en cours de construction.

 Digne des meilleurs films d'horreur, cette BD, sans révolutionner le genre, est convaincante. (Casterman, 9,80 €)