Max est historienne. Son prénom c’est Madeleine, mais cette rousse, piquante trentenaire, est plus connue par son nom : Maxwell. D’où le sobriquet de Max qui lui va si bien. Au début du roman de Jodi Taylor, Max est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, elle comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle… Car St Mary, sous des airs d’université vieillotte, cache une autre réalité.
Les historiens acceptant d’y mener des recherches ont la possibilité de voir exactement comment vivaient nos ancêtres. Dans un hangar, des techniciens surdoués ont mis au point et entretiennent des capsules à voyager dans le temps. Max va pouvoir étudier l’Égypte ancienne... en immersion.
Capsules insoupçonnables
Quand Jodi Taylor a publié sur la toile les premiers chapitres de ce roman entre fantastique, érudition et aventure, elle ne se doutait certainement pas du succès des aventures de Max. Des dizaines de milliers de lectures numériques, puis un contrat avec un éditeur en Angleterre et voilà le premier tome des Chroniques de St Mary traduites en français. Il y en a déjà 9 autres, le succès devenant phénoménal dans la littérature anglo-saxonne.
L’apprentissage de Max sera dur. Très exigeant. Il y a une dizaine de candidats avec elle mais trois seulement, dont elle, seront retenus au final. Le premier choc pour l’héroïne sera de dé- couvrir les capsules, « des petites cabanes modestes, au toit plat et sans fenêtres ; le genre de structure que l’on pourrait retrouver n’importe où, que cela soit à Ur en Mésopotamie ou dans un lotissement urbain moderne. Posez une échelle branlante contre un mur, une roue cassée près de la porte et quelques poulets autour et elles passent inaperçues. »
Après la théorie, place à la mise en pratique du voyage temporel et l’art de rester incognito. Max va recevoir les conseils d’une costumière : « Oubliez l’idée de vous balader avec une robe qui traîne par terre. Rien ne ramasse aussi bien la poussière, la pluie, la saleté, les excré- ments et les occasionnels chiens morts qu’une robe qui traîne par terre. » Au contraire, Max va rapidement s’apercevoir que voyager dans le temps c’est surtout savoir courir pour fuir les problèmes.
Et des problèmes, elle va en rencontrer en quantité dans le premier tome de cette série prometteuse, aux multiples rebondissements et qui donne envie de retrouver Max et d’en savoir un peu plus sur les pays et époques qu’elle traverse.
➤ « Les chroniques de St-Mary - Un monde après l’autre », de Jodi Taylor, HC éditions, 14,50 €
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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dimanche 11 mars 2018
vendredi 11 décembre 2009
BD - Intrigues temporelles par Chanoinat et Castaza
Le succès d'une série d'aventure et d'action dépend souvent de la stature du « méchant ». Que serait Blake et Mortimer sans Olrik, Lefranc sans Axel Borg ? « Les aventuriers du temps », débuté comme une série fantastique assez classique, commence à prendre une nouvelle tournure avec l'arrivée de la méchante, Jade, belle blonde aimant voyager dans le temps pour trucider les grands tyrans de l'Histoire.
Une Jade bien mystérieuse et à la plastique irréprochable. Ses courbes voluptueuses s'épanouissent sous le pinceau de Castaza, le dessinateur de la série écrite par Chanoinat.
Si vous aimez les intrigues et paradoxes temporels vous accrocherez forcément à cette BD dont les épisodes sont publiés à un rythme effréné.
« Les aventuriers du temps » (tome 3), Le Lombard, 10,40 €
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