L’avantage, quand on a plus d’un demi siècle de création derrière soi et des millions d’albums vendus, c’est que même les titres les plus délirants sont acceptés par l’éditeur. Dans le genre, Tibet, en impose. Après un improbable « Maligne Claire, la Mata Hari jaune » et un « Faux mage de Hollande » qui a bien fait rire en Belgique, il récidive avec la 68e aventure de Chick Bill intitulée « L’hideux Zorfeline ».
Une fois ce titre trouvé, il a fallu y mettre des personnages et une intrigue dessus. Zorfeline c’est Youri, un gamin russe pas gâté par la nature mais aux pouvoirs extralucides redoutables. Confié à Chick Bill par son père, Youri sera enlevé par deux malfrats désireux de faire fructifier le don de cet albinos aux grandes dents et oreilles décollées. Un 44 pages parsemé de gags dont Dog Bull est la principale victime.
A noter également la relative absence de Chick Bill, plus occupé à conter fleurette à une ravissante institutrice qu’à aider la veuve et l’orphelin.
Une série increvable, toujours aussi efficace, malgré le poids des ans. Heureusement le potentiel comique des personnages principaux semble inépuisable. ("L’hideux Zorfeline", Le Lombard, 8,70 €)
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