Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 15 février 2013
BD - L'enfant et les Dieux dans "Indicible"
jeudi 14 février 2013
BD - Vie de Poilus chez les Godillots
La guerre 14/18, immense carnage sur lequel se sont bâtis les fondations de l'Europe, a toujours inspiré les auteurs de BD. Tardi en a dessiné toute l'horreur. Pour la première fois (si on excepte une courte série de gags de Mouminoux dans les années 70), l'humour s'invite dans les tranchées.
mardi 12 février 2013
Billet - Hippocampe surgelé à la façon Findus
Le cheval est affublé de cornes, le bœuf est un pur-sang... Comment s'y retrouver dans ce scandale de lasagnes ? Pour une fois, internet n'offre ni réponses ni explications à cet embrouillamini de première. On découvre tout et son contraire. Au concours de « C'est pas moi, c'est lui ! », impossible de trouver un responsable, encore moins un coupable. Mais est-ce si grave que cela ?
En France, bien des gastronomes apprécient la viande de cheval. Un plaisir de plus en plus difficile à satisfaire car les boucheries chevalines sont en voie de disparition. Espérons que les amateurs de lasagnes « mixtes » ont eu le temps de dévaliser les rayons de surgelés avant le retrait des produits car habituellement la viande de cheval n'est pas vraiment bon marché ! Le scandale, venu de Grande-Bretagne, où manger du cheval équivaut à déguster une vache sacrée en Inde, aurait pu prendre une tout autre ampleur si par malheur on avait mélangé du porc à la viande bovine... Et dans les questions sans réponses : les chevaux étaient-ils hallal ?
Mieux vaut se rabattre sur le poisson, l'autre spécialité de Findus. Néanmoins, qui nous assure que les carrés panés surgelés ne contiennent pas de chair d'hippocampe, version maritime du cheval ? Ou pire, que les poissons élevés ont engraissé en ingurgitant des farines animales issues de carcasses de chevaux sur le retour ?
Non, franchement, mieux vaut parfois ne pas savoir ce que l'on a dans son assiette. Mais perso, ce soir, je me contenterai de pâtes au beurre bio.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
lundi 11 février 2013
Billet - Concours de philosophie à deux balles sur Twitter
Les réseaux sociaux, un peu comme l'alcool, font tomber toutes les inhibitions. Il suffit d'un compte et de plus de 20 abonnés pour se croire autorisé à diffuser sa pensée comme le Messie sa parole ou le pilier de bar ses brèves de comptoir. La philosophie en 140 signes, voilà la nouvelle mode sur Twitter. Les amateurs d'humour n'y perdent rien au change, même si les auteurs, eux, prennent leurs « pensées » très au sérieux.
Parmi les hashtags populaires ce dimanche, deux ouvrent des boulevards aux théoriciens de pacotille. L'idée est de débuter une phrase, à vous de lui donner tout son sens en l'achevant. « La vie serait moins pénible si... » semble l'exemple type. « … quand tu aimes vraiment quelqu'un, cet amour est automatiquement réciproque » espère un certain @Sunshine13300 à l'inexpérience criante. Moins profonds et plus prosaïques les espoirs de Sandra « … on pouvait se lever tous les jours a 13h » ou de Calvin « … j'aurais pas de français a faire. » (mais dans son cas, on peut douter de la pertinence !)
Ce jeu sur Twitter mise beaucoup sur le « je ». Ils sont nombreux à se dévoiler en prolongeant le hashtag « #MoiJeVeuxEtre ». Chachou, très égocentrique, espère être « morte juste un ou deux jours pour voir qui pleurerait pour moi. » D'autres se voient « éternelle », « un bon père », ou « amoureuse ». Un conseil aux philosophes à deux balles, achetez « Pensées étranglées » de Cioran (Collection Folio 2€). D'une autre portée intellectuelle et pile poil dans votre budget.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
dimanche 10 février 2013
Billet - "Origine du monde", Liberté...", des toiles sur la Toile
samedi 9 février 2013
BD - Violence pure dans le nouveau Jeremiah de Hermann
vendredi 8 février 2013
BD - L'amour tout simple selon un "maladroit sentimental"
Billet : R.I.P. le CD
Exit le CD. Le fossoyeur du vinyle et de la cassette n'a pas régné longtemps sur le monde de la musique. Une étude récente de la société Gfk montre que le CD ne représente plus que 24 % de l'écoute moyenne de musique.
Radio et télévision font la course en tête (50 %) et la musique dématérialisée représente plus d'un quart avec 26 %. Téléchargement légal et streaming ont pris le dessus. Essentiellement sur des ordinateurs. Le phénomène ne peut que s'amplifier avec le succès des smartphones et des tablettes... Dans les années 80, le CD était devenu l'arme ultime du mélomane. Enfin un support pour profiter parfaitement du travail de l'artiste, de l'arrangeur et du producteur. Inusable, il semblait être appelé à durer des siècles. Moins de 20 ans plus tard, la rondelle de plastique brillant est complètement obsolète. Juste bonne à accrocher aux branches des arbres fruitiers pour effrayer les oiseaux...
Si vous êtes de la génération CD et que vous regrettez ses emballages impossibles à ouvrir, soyez patients. Dans quelques années, il devrait revenir sur le devant de la scène. Du moins si l'histoire se répète. Les derniers chiffres de ventes aux USA montrent une baisse de 13 % pour les CD, une augmentation de 14 % pour le numérique et l'explosion (+ 17%) des ventes de... vinyles. La bonne vieille galette noire et craquante fait un retour en force dans les rayons. Des rééditions mais aussi quelques nouveautés.
Donc, en 2030, le CD sera de nouveau tendance !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.
jeudi 7 février 2013
Billet - Petit cours de rap pour les nuls
Vous n'y comprenez rien ? Rassurez-vous, moi non plus. J'ai dû réviser mon « rap pour les nuls » pour avoir une petite chance de démêler les fils.
Il était une fois trois petits gars de la banlieue. Ils n'ont pas la langue en poche. Leurs rimes sont riches mais violentes. Les oreilles chastes sont choquées. Les autres apprécient. Succès et argent changent la vie des rappeurs. Ils entrent dans une autre dimension. Mais dire du mal de la France, des policiers et autres symboles de la société ne suffit plus. En septembre dernier, Booba prend pour cible les autres rappeurs. Pour être sûr qu'ils saisissent le message, la chanson est truffée de gros mots. Rohff se sent directement visé. Sur la même musique, il attaque en frontal Booba, paroles tout aussi explicites à l'appui. Le duel (qui a failli se régler sur un ring) accueille un troisième larron, La Fouine, dézingué par Booba qui rappelle ses démêlés judiciaires d'antan.
A ce stade, on pourrait en rire, trouver que cela ressemble à une querelle de cour de récréation, niveau CE1. Problème, il y a longtemps que ces lascars ne sont plus des gamins. Quand l'un ressort une vieille affaire d'agression sexuelle, l'autre se fait tirer dessus au petit matin.
Prochaine étape ? La sortie d'un album. De trois exactement. Ce serait idiot de ne pas profiter de toute cette publicité gratuite...






