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dimanche 23 septembre 2018

BD - Comment ne pas aimer la Barcelone de "L'art de mourir par Raule et Berthet


Raule est de Barcelone. Raule aime Barcelone. Le scénariste de Jazz Maynard, dans la préface de cet album dessiné par Philippe Berthet explique qu’il aime Barcelone, « ma ville invisible, mystérieuse, belle et brutale ». La ville de Gaudi sert de décor à cette histoire sombre comme la collection qui l’héberge, « Ligne noire ».

Un policier français, Philippe Martin, se rend d’urgence dans la capitale catalane. Une jeune fille, étudiante en histoire de l’art, est retrouvée morte dans sa baignoire. Un suicide selon toute probabilité. Dans une lettre d’adieu, elle parle de son père, ce policier français qu’elle n’a jamais connu. De lui, elle a cette passion pour les chansons de Jacques Brel. Lui ne savait pas qu’il avait une fille. La femme avec qui il vivait, l’a quitté il y a 25 ans. Enceinte visiblement. Il se découvre une fille. Et doit en faire le deuil immédiatement.


Le récit devient de plus en plus mystérieux, étonnant et va glisser vers le polar pur et dur. Avec coups de théâtre et scènes d’action dans des lieux emblématiques de cette ville « belle et brutale », du téléphérique du port au labyrinthe d’Horta.

➤ « L’art de mourir », Dupuis, 14,99 €

mardi 20 janvier 2009

BD - Des rivières de sang sur Barcelone


Régulièrement, des auteurs espagnols ou catalans débarquent sur le marché francophone et prouvent que la BD est toujours aussi innovante de l'autre côté des Pyrénées. Dernière trouvaille des éditions Dargaud : "Jazz Maynard" de Raule (scénario) et Roger (dessin). 

Le dernier tome de ce triptyque met un point final à ce polar social et violent ayant pour cadre Barcelone. Dans cette ville entre modernité et tradition, Jazz Maynard, musicien de jazz, est venu faire une pige de son ancien métier : cambrioleur. 

Mais il découvre qu'il n'est qu'un pion dans une machination plus compliquée entre triade chinoise et politiciens corrompus. Le final, dans une tour, est inoubliable.

"Jazz Maynard" (tome 3), Dargaud, 13,50 euros 

mercredi 28 mai 2008

BD - Jazz Maynard connaît la musique

La bande dessinée espagnole (catalane exactement dans ce cas précis), amène régulièrement son lot de belles découvertes. Raule (scénariste) et Roger (dessinateur) ont fait sensation avec le premier tome des aventures de Jazz Maynard. Ils ont raflé quantité de prix et le second tome était très attendu par les lecteurs. Ils ne seront pas déçus, retrouvant dans ces 48 pages la même ambiance et virtuosité dans le récit, couplé à un dessin précis et efficace, aux couleurs sombres et expressives. 

Jazz Maynard, ancien voleur sévissant à Barcelone, a quitté la métropole catalane pour New York. Il a essayé de se faire oublier durant dix ans. Mais dès son retour en Europe, il est "réquisitionné" par son ancien meilleur ami, Judas, devenu le grand patron de la mafia locale. Avec pour mission de dérober à un caïd roumain, gardé par une armée d'armoires à glace, la pièce "Double eagle" de 1933. Une pièce de collection valant pas moins de 10 millions de dollars. 

En parallèle à l'action principale (et il y en beaucoup, de l'action...), le lecteur découvre une seconde intrigue, tournant autour de la dénonciation de la corruption dans la ville.

"Jazz Maynard" (tome 2), Dargaud, 13 € 

mardi 24 juillet 2007

BD - Musique et polar à Barcelone

Raule, le scénariste et Ibanez, le dessinateur, font partie de la vague montante de la BD catalane. La preuve avec le premier tome de Jazz Maynard, polar musical, musclé et saignant. Le héros, Jazz Maynard, a quitté Barcelone il y a une dizaine d'années. Il vit de sa musique à New York. Une fuite plus qu'un nouveau départ car il sentait que dans le quartier mal famé d'El Raval il était sur une très mauvaise pente. 

C'est sa sœur qui a provoqué son retour au pays. Laura, désireuse elle aussi de découvrir l'Amérique, a été victime d'un réseau de traite de blanches. Jazz a retrouvé sa hargne et son punch de jeunesse pour la délivrer. Mais en laissant pas mal de cadavres derrière lui. Résultat, ramenant Laura au bercail, en arrivant à Barcelone, il se retrouve rapidement entre les griffes des gangsters newyorkais bien décidés à se venger. 

La trompette en couverture n'est que peu utilisée par Jazz. Par contre ses poings et son automatique sont très sollicités. Un polar percutant et haletant dessiné, personne ne s'en plaindra, par un spécialiste des belles femmes peu vêtues. ("Jazz Maynard", Dargaud, 13 €)