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mercredi 2 août 2023

Polar - Le Texas moite du Ranger Darren Mathews


Après Bluebird, Bluebird, la seconde aventure du Ranger du Texas, Darren Mathews, Au paradis je demeure (Folio policier, 350 pages, 9,20 €), vient de paraître en poche, toujours sous la plume de la très talentueuse Attica Locke. Darren Mathews a la particularité d’être Texan, Ranger et Noir. Dans cet État toujours très marqué par un racisme omniprésent, c’est parfois difficile à concilier.

Alors qu’il enquête sur la Fraternité Arienne du Texas (FAT), regroupement de néonazis qui exige de ses futurs membres, avant d’adhérer, de tuer un Noir, il est chargé par ses chefs (tous Blancs), de superviser les recherches d’un jeune garçon disparu sur le lac Caddo, entre Texas et Louisiane, dans une zone où les marécages rendent la vie moite et compliquée. Le père de Levi King est un ponte de la Fraternité.

Être dans les parages devrait permettre à Darren de mieux infiltrer la FAT. Alors que Trump vient d’accéder à la Maison Blanche, Darren va devoir prendre sur lui pour ne pas faire un carnage dans ce milieu d’affreux qui au mieux l’ignore, au pire tente de l’assassiner. Un roman sombre, décrivant l’Amérique comme elle est depuis quelques années : très raciste, repliée sur elle-même et scindée en deux camps radicalement opposés.

dimanche 23 septembre 2018

BD - Comment ne pas aimer la Barcelone de "L'art de mourir par Raule et Berthet


Raule est de Barcelone. Raule aime Barcelone. Le scénariste de Jazz Maynard, dans la préface de cet album dessiné par Philippe Berthet explique qu’il aime Barcelone, « ma ville invisible, mystérieuse, belle et brutale ». La ville de Gaudi sert de décor à cette histoire sombre comme la collection qui l’héberge, « Ligne noire ».

Un policier français, Philippe Martin, se rend d’urgence dans la capitale catalane. Une jeune fille, étudiante en histoire de l’art, est retrouvée morte dans sa baignoire. Un suicide selon toute probabilité. Dans une lettre d’adieu, elle parle de son père, ce policier français qu’elle n’a jamais connu. De lui, elle a cette passion pour les chansons de Jacques Brel. Lui ne savait pas qu’il avait une fille. La femme avec qui il vivait, l’a quitté il y a 25 ans. Enceinte visiblement. Il se découvre une fille. Et doit en faire le deuil immédiatement.


Le récit devient de plus en plus mystérieux, étonnant et va glisser vers le polar pur et dur. Avec coups de théâtre et scènes d’action dans des lieux emblématiques de cette ville « belle et brutale », du téléphérique du port au labyrinthe d’Horta.

➤ « L’art de mourir », Dupuis, 14,99 €