Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 28 octobre 2018
BD - Black blagues à la sauce Belzebubs
L’humour est sans doute ce qui se propage le mieux dans le monde. Il n’existe pas un peuple, une corporation, une religion ou le moindre groupe de trois personnes qui, à un moment ou un autre, tente une blague. Ahonen, dessinateur tatoué finlandais, a réussi le combo parfait entre humour noir et hard rock.
Dans « Belzebubs », série de strips diffusés sur les réseaux sociaux, on suit les délires sataniques de la famille Belzebubs. Même s’ils veulent faire les durs, ces « métaleux » sont surtout de doux dingues, asociaux et qui accordent plus d’importance à leur guitare ou leur maquillage qu’aux résultats scolaires des enfants.
Sans pitié pour le milieu de la musique Métal, ce sont pourtant là que se trouvent la grosse majorité des fans. Comme quoi on peut bramer « Death » d’une voix rauque tout en aimant rire de ses outrances.
« Belzebubs », Glénat, 9,95 €
samedi 16 août 2014
BD - Musique satanique finlandaise
samedi 21 juin 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Bruit satanique au Hellfest de Clisson
Le Hellfest permet également de découvrir des groupes plus atypiques aux noms prometteurs. Les Killers, par exemple, comme leur nom l'indique sont Français. Basques exactement. Ils ouvrent la journée de samedi... à 11 heures du matin. Le métalleux aura pu la veille faire saigner ses oreilles grâce aux riffs de Sepultura qui, toujours comme son nom l'indique, est brésilien. Après avoir parcouru longuement le programme, Behemoth (des Polonais...) remporte le prix du groupe le plus sataniste. Du moins au vu de son clip "Blow Your Trumpets Gabriel" sur le site du festival. Mais mon préféré reste les Lez Zeppelin, version féminine et glamour de Led Zep'. On trouve vraiment de tout au Hellfest.
vendredi 8 décembre 2006
BD - Guerriers virtuels
L'homme, de tous temps, a cherché à se battre sans se faire mal. Les armures servaient à se protéger. Cette logique poussée à l'extrême est le concept de « Métal », série de SF signée d'un trio américain, Brown et Alexander au scénario, Guice au dessin.
Dans un futur très lointain, seuls les nobles ont le droit de se battre. Mais ils ne risquent pratiquement plus rien. Des armures autonomes servent de réceptacles pour leurs esprits, durant 72 heures au maximum. Si l'armure est détruite, l'esprit réintègre le corps humain, sans souffrir. Dans les deux premiers tomes parus presque simultanément, l'empereur se trouve dans une situation inédite. Victime de la trahison de son frère, le corps humain est détruit, l'esprit reste prisonnier de l'amas de ferraille. Épuisé, après une rude bataille, il est récupéré par des organisateurs de combats. D'empereur, il devient esclave mécanique.
Un space-opéra original, très spectaculaire car Guice, le dessinateur, est un virtuose qui a déjà rodé son trait durant une vingtaine d'années en alignant comics sur comics. (Les Humanoïdes Associés, 12,90 €)




