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samedi 27 janvier 2024

Une BD hommage : Thorgal Saga, 2e tome

Ils ont sauté sur la proposition. Corentin Rouge et Fred Duval ne se sont pas fait prier quand les éditions du Lombard leur ont proposé de signer un album hommage à Thorgal. Wendigo se déroule après le cycle du Pays Qâ. Le héros et sa famille échouent en Amérique.

Aaricia, blessée, ne pourra être soignée que si Thorgal tue avec une flèche magique le Wendigo qui terrorise la tribu d’Indiens qui l’accueille. Nouvelles légendes, nouveaux ennemis pour ce gros album qui explore la forêt sauvage de l’Amérique du Nord, ses peuplades et ses mythes. Une réussite qui plaira aux anciens comme aux nouveaux lecteurs de Thorgal.

« Thorgal Saga, Wendigo », Le Lombard, 128 pages, 24,50 €

mardi 31 octobre 2023

BD - L’errance de Chef Joseph


Autre figure de la résistance indienne face aux soldats américains : chef Joseph. À la tête des Nez-Percés, il espère vivre en paix et en harmonie dans la vallée de la Wallowa, terre de ses ancêtres. Mais des colons convoitent les terres et quand de l’or est trouvé, c’est la ruée.

Il est décidé de transférer la tribu dans une réserve au nord. Refus des jeunes guerriers et c’est la guerre. Chef Joseph fera tout pour trouver un point de chute à son peuple.
Une longue errance durant l’été 1877 racontée avec minutie par François Corteggiani (son ultime scénario, il est mort subitement l'été 2022) et dessiné par Gabriel Andrade. De plus, on retrouve en fin de volume une partie pédagogique avec documents d’époque renforçant encore la légende de ce grand chef indien, poussé à la guerre par les circonstances.

« Chef Joseph », Glénat, 56 pages, 14,95 €

dimanche 13 novembre 2016

DVD et blu-ray : Un peu d’horreur pour les fêtes avec « Krampus » et « The Darkness »

Halloween vient à peine de mourir de sa belle mort dans une crise de foie carabinée (merci les bonbons) que les fêtes de fin d’année pointent le bout de leur nez. Saint-Nicolas, Noël, jour de l’An : il y en aura pour tout le monde. Et pour frissonner pour une bonne raison (en clair, la crise ne nous permet plus de payer la facture d’électricité), regardons sans scrupule ces deux films d’horreur, aux effets soignés et aux ressorts parfois pré- visibles mais toujours efficaces.
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Le « Krampus » est une création de l’imaginaire autrichien. L’ombre de Saint-Nicolas ne vient pas chez les petits enfants pour récompenser, mais pour punir. Le film de Michael Dougherty avec Adam Scott et Toni Collette débute comme une comédie un peu borderline. La famille modèle américaine doit accueillir les cousins, beaucoup moins présentables. Choc de civilisations qui fait bien rire durant les 20 premières minutes. Ensuite, l’angoisse prend le dessus. Une tempête de neige s’abat sur le quartier résidentiel et tout le monde est piégé dans la maison. Le Krampus attend que le feu s’éteigne pour passer par la cheminée et tuer tout le monde. Il reçoit l’aide de quelques marionnettes démoniaques, d’elfes terrifiants et de biscuits de Noël au rire sardonique. Les effets spéciaux sont remarquables et le Krampus véritablement effrayant avec ses cornes, ses sabots et ses lourdes chaînes. Un bon moment à regarder au chaud, entre copains voire en famille, avec au final un succulent bêtisier preuve que même sur le tournage des films d’horreur on aime faire des farces et bien rigoler...
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Ambiance totalement différente dans « The Darkness », production US de Greg McLean avec Kevin Bacon en vedette et non sorti en salles. Mais on retrouve quand même la structure familiale américaine classique avec un couple et ses deux enfants, une fille et un garçon. La différence réside dans la personnalité de Mickey : c’est un autiste qui passe ses journées à la maison malgré ses 11 ans. Mickey qui, lors d’un pique-nique dans le Grand Canyon, découvre dans une grotte, des pierres gravées indiennes. Attirées par leur beauté, il les met dans son sac à dos. Malheur ! Ce sont les prisons virtuelles de démons qui cherchent à entraîner le monde dans les ténèbres. L’attitude de Mickey va changer et la famille se fracturer. La fille devient anorexique, la mère paranoïaque et le père devra faire d’énormes efforts pour ne pas céder aux avances d’une ravissante stagiaire. La fin du film, très prévisible, manque un peu de noirceur. Alors vous pouvez profiter dans les bonus d’une conclusion alternative. Avec les Américains, il semble que cela soit tout blanc ou tout noir. Car cette version non seulement s’achève très mal pour la famille mais en plus laisse entendre que ce n’est qu’un dé- but. Au moins on a le choix et ce n’est pas un de ces films français où le générique dé- bute alors qu’on attend encore la moindre action ou rebondissement...  
➤ « Krampus », Universal, 14,99 €
➤ « The Darkness », Universal, 14,99 €

dimanche 20 mai 2012

BD - Huis-clos végétal pour Bois-Maury au Yucatan


« El senor » Bois-Maury n'en finit plus de saluer ses lecteurs. Cette saga historique imaginée par Hermann s'est arrêtée une première fois. Quelques années plus tard, le dessinateur belge la reprenait avec son fils, Yves H. au scénario. 

Nouveaux décors, plus de tension et de violence : ce classique de la BD moyenâgeuse a bien évolué depuis les premières planches parues dans le mensuel Vécu. Ce 15e titre voit Bois-Maury au cœur de la forêt vierge du Yucatan. Il accompagne des conquistadores poursuivis par de féroces indiens. Dans cet enfer vert, sur la durée de deux jours, les occidentaux et les « sauvages » vont s'affronter. Bois-Maury est obligé de composer avec les deux camps pour avancer dans sa quête de l'or de la cité perdue. 

Formidables couleurs, planches muettes où l'action fusent : Hermann, malgré ses « septante » ans révolus, reste un des maîtres du genre.

« Bois-Maury », (tome 15), Glénat, 11,50 € 

samedi 10 juin 2006

BD - Baranko raconte l'Amérique d'antan


Depuis toujours les Indiens d’Amérique ont inspiré les auteurs de BD. Igor Baranko, Ukrainien installé aux USA depuis 2000, est visiblement lui aussi fasciné par l’histoire de ce peuple aujourd’hui disparu. Il situe l’action de sa « Danse du temps » peu de temps après la découverte du Nouveau Monde par les conquistadores espagnols. Sur un continent immense que se partagent les différentes tribus, les rêves ont encore une très grande importance. C’est un rêve qui a provoqué l’union entre Lune-dans-le-nuages et Quatre-Vents. Une union qui permet temporairement une paix prospère entre deux tribus naguère ennemies. Mais Quatre-Vents est obnubilé par les démons Wasicus, les visages pâles apparus il y a quelques années. C’est en allant conquérir la ville de Mexico avec une armée de combattants qu’il découvre l’existence d’un Wasicus, fou et perdu, mais doté d’une arme redoutable. (Les Humanoïdes Associés, 12,90 €)