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mardi 28 mars 2023

BD - Western sans espoir

Dobbs, scénariste montpelliérain, multiplie les parutions dans le label Comix Buro. Il signe avec cet album un pur western gorgé de violence. Plus qu’un hommage au genre, une sorte de résumé impitoyable de tout ce que la vie dans l’Ouest, le vrai, avait de dangereux.

À la fin de la guerre de Sécession, un groupe de nordistes pourchasse des fuyards sudistes. Une histoire de vengeance. Meadow, soldat noir, veut retrouver Blackwood, Blanc sudiste assassin de la femme du premier. 

Dans le désert, entre serpent, indiens et petits malfrats, les deux hommes ne vont jamais cesser de tenter de s’entre-tuer, même si parfois ils devront faire alliance pour rester en vie avant l’explication finale.

Dessinée par Nicola Genzianella, cette BD montre comment deux ennemis vont devoir trouver un terrain d’entente pour sauver leur peau. Une fable originale sur la rédemption.

« Souviens-toi que tu vas mourir », Glénat Comix Buro, 14,95 €

mercredi 4 juillet 2018

BD - Dernier rendez-vous au phare



Les récits d’angoisse et d’horreur sont à la mode. L’action de « Ni terre, ni mer » se déroule dans un phare sur un caillou rocheux au large. Un voilier y fait naufrage. Ses cinq passagers, trois filles et deux garçons de très bonnes familles, sont recueillis par les deux hommes qui gardent le phare. 
Deux cadavres plus tard, on retrouve les survivants pour la seconde partie de cette intrigue imaginée par Olivier Mégaton et dessiné par l’Italien Genzianella au dessin épuré, un peu à la Paul Gillon. 


L’ensemble est plus que convaincant, logique car Mégaton est un as de la mise en scène qui s’est illustré sur des productions Besson comme Taken ou le Transporteur. 

« Ni terre, ni mer » (tome 2), Dupuis, 14,50 €

vendredi 14 juillet 2017

BD : Angoisse entre terre et mer



Olivier Mégaton fait partie de ces réalisateurs français qui n’ont pas peur de faire dans le cinéma de genre. Il a réalisé Taken 2 et 3 et signe le scénario d’une BD qui pourrait tout à fait faire une série B horrifique comme il en sort tant sur le marché de la vidéo. Scénario écrit en collaboration avec Sylvain Ricard maîtrisant parfaitement la narration de la BD et dont le dessin a été confié à l’Italien Genzianella qui a déjà à son actif les cinq tomes de Bunker scénarisés par Bec. On retrouve d’ailleurs beaucoup des univers du scénariste aveyronnais dans ce « Ni terre ni mer ». Une bande de jeunes adultes, deux garçons et trois filles, part en mer sur un voilier. Pris dans une tempête, le frêle esquif s’échoue sur le rivage escarpé d’une île isolée dominée par un phare. Deux hommes vivent dans ce bâtiment loin de tout. Rapidement, les naufragés vont paniquer car leurs « sauveteurs » ne sont pas très accueillants. Quand un premier rescapé est retrouvé assassiné, l’angoisse monte d’un cran. Et les secrets viennent encore compliquer l’entente des rescapés. Car ce naufrage n’est pas dû au hasard. Il y a deux ans, ils avaient aussi fait une croisière. Mais au départ ils étaient six. Chapeau au dessinateur qui parvient à insuffler beaucoup de suspense psychologique malgré l’économie de décors.
➤ « Ni terre ni mer » (tome 1/2), Dupuis, 14,50 €

lundi 29 mars 2010

BD - Carnages dans le "Bunker" de Christophe Bec


Dès le premier tome, la série « Bunker » de Christophe Bec s'est révélée passionnante. On en est au 4e (sur 5) et c'est peu de dire que le suspense est à son comble. 

Dessinée désormais par Genzianella et co-écrite avec Betbeder, cette BD de SF est une des plus convaincante du dessinateur de « Zéro absolu ». En 52 pages denses et rythmées, on assiste à la montée en puissance du pouvoir de Stassik, à la fuite d'Anika, portant l'enfant de Stassik et à la mort de l'Imperator. Mais ce n'est que la partie émergée de l'histoire, dans l'ombre c'est la survie d'une entité extraterrestre qui se joue. 

Une histoire originale, avec un soupçon de Maurice G. Dantec, qui ferait un film à grand spectacle décoiffant.

« Bunker » (tome 4), Dupuis, 13,50 € 

samedi 28 février 2009

BD - Réminiscences du "Bunker"


Christophe Bec, cette fois associé à Stéphane Betbeder, s'affirme comme un scénariste incontournable de la BD de science-fiction. Son « Bunker », dessiné par Genzianella décrit un pays placé sous la dictature militaire d'un Impérator sur le déclin. Les services spéciaux, sorte de police politique, sont sur les traces d'Aleksi Stassik. 

Ce soldat en fuite aurait joué un rôle essentiel, il y a 25 ans, dans une catastrophe ayant provoqué des milliers de morts dans la région d'Azbuska. Dans sa cavale, il a le soutien d'Anika, la nièce de l'Impérator. Entre Aleksi et Anika une complicité va naître. Tous les deux ont une enfance secrète, des origines exceptionnelles et des talents psychiques hors du commun. Les auteurs prennent le temps de décrire les doutes psychologiques des héros. 

Cet épisode charnière dans la série (prévue en 5 tomes) donne l'occasion au dessinateur de donner sa vision de ruines industrielles, campagnes calmes et sereines et déserts envahis par des colonnes militaires.

« Bunker » (tome 3), Dupuis, 13,50 € 

mercredi 20 février 2008

BD - Le Bunker de l'élu de la guerre


Christophe Bec a tendance à multiplier les projets depuis quelques années. Avec succès. Exemple avec ce Bunker devenu une de séries phares de la nouvelle collection Empreintes de chez Dupuis. Il a coscénarisé avec Betbeder le premier tome, le dessinant en solo. Mais dès le second tome, il passe le relais graphique à un dessinateur italien, Genzianella, qui s'est parfaitement coulé dans le moule du style réaliste de Bec. Ce dernier se concentre sur le scénario de cette histoire prévue en cinq tomes. 

Après la montagne glaciale de la première partie, le héros, Aleksi Stassik, soldat de l'Imperator, dictateur du Velikistok, se retrouve dans les immensités d'un désert torride et étouffant. Aleksi qui, sans le savoir, est exceptionnel. Il serait l'élu, celui sur qui l'équilibre du monde repose. Pour l'instant, il fait partie de la délégation qui va négocier avec le prince des Territoires du Sud. L'armée a besoin des énergies fossiles du Sud. 

Mais c'est un piège, le prince décime la délégation, première bataille de la guerre sainte. Seul Stassik est épargné, mais abandonné sans eau ni nourriture dans le désert brûlant.

« Bunker », Dupuis, 13 €