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mercredi 4 juillet 2018

BD - Dernier rendez-vous au phare



Les récits d’angoisse et d’horreur sont à la mode. L’action de « Ni terre, ni mer » se déroule dans un phare sur un caillou rocheux au large. Un voilier y fait naufrage. Ses cinq passagers, trois filles et deux garçons de très bonnes familles, sont recueillis par les deux hommes qui gardent le phare. 
Deux cadavres plus tard, on retrouve les survivants pour la seconde partie de cette intrigue imaginée par Olivier Mégaton et dessiné par l’Italien Genzianella au dessin épuré, un peu à la Paul Gillon. 


L’ensemble est plus que convaincant, logique car Mégaton est un as de la mise en scène qui s’est illustré sur des productions Besson comme Taken ou le Transporteur. 

« Ni terre, ni mer » (tome 2), Dupuis, 14,50 €

vendredi 14 juillet 2017

BD : Angoisse entre terre et mer



Olivier Mégaton fait partie de ces réalisateurs français qui n’ont pas peur de faire dans le cinéma de genre. Il a réalisé Taken 2 et 3 et signe le scénario d’une BD qui pourrait tout à fait faire une série B horrifique comme il en sort tant sur le marché de la vidéo. Scénario écrit en collaboration avec Sylvain Ricard maîtrisant parfaitement la narration de la BD et dont le dessin a été confié à l’Italien Genzianella qui a déjà à son actif les cinq tomes de Bunker scénarisés par Bec. On retrouve d’ailleurs beaucoup des univers du scénariste aveyronnais dans ce « Ni terre ni mer ». Une bande de jeunes adultes, deux garçons et trois filles, part en mer sur un voilier. Pris dans une tempête, le frêle esquif s’échoue sur le rivage escarpé d’une île isolée dominée par un phare. Deux hommes vivent dans ce bâtiment loin de tout. Rapidement, les naufragés vont paniquer car leurs « sauveteurs » ne sont pas très accueillants. Quand un premier rescapé est retrouvé assassiné, l’angoisse monte d’un cran. Et les secrets viennent encore compliquer l’entente des rescapés. Car ce naufrage n’est pas dû au hasard. Il y a deux ans, ils avaient aussi fait une croisière. Mais au départ ils étaient six. Chapeau au dessinateur qui parvient à insuffler beaucoup de suspense psychologique malgré l’économie de décors.
➤ « Ni terre ni mer » (tome 1/2), Dupuis, 14,50 €